[Mark Chopper] Mes critiques en 2014

[dagokhiouma]

je viens de mater le premier épisode de Kekkon Dekinai Otoko. Effectivement c'est particulier mais pas tant que ça finalement. C'est assez drôle par moment. En revanche visuellement c'est du AB production des années 90, même niveau script c'est assez proche. A voir si les prochains épisodes confirment ce premier ressenti. Faut juste trouver 50 minutes pour en caser un. La durée me rebute un peu quand même. Ryoko Kuninaka, la voisine de l'aigri par contre me rebute pas du tout. J'en ferais bien mon quatre heures.

M'étonnes pas que tu t'identifies à fond, l'intro du perso est priceless

[Mark Chopper]

C'est moins fluo que du AB quand même

Plutôt comme Sous le soleil en fait

L'intro, c'est quand il casse une fille qui ne connaît pas Blade Runner ?

[dagokhiouma]

sous le soleil c'est pas du AB ? (ne pas répondre, on s'en fout hein) c'est vrai que la série jap c'est assez amourette et compagnie, heureusement le perso principal vole le show. j'espere que ca va perdurer dans ce ton décalé, parce que tout ce qui est niais/fleur bleu tres peu pour moi.

L'intro, c'est quand il casse une fille qui ne connaît pas Blade Runner ?

oui, excellent

[Mark Chopper]

Le mec reste cassant du début à la fin, c'est ça qui est cool. Il n'est pas du tout dans le format drama habituel... J'aime bien ses passages au vidéoclub aussi, ça me rappelle une lointaine époque

Et même quand il fait un truc sympa genre garder le chien de sa voisine, il arrive à rendre le tout emmerdant

Gros plaisir coupable cette série (le running gag de l'architecte concurrent un peu poseur, c'est énorme aussi). Et puis ce n'est pas très long.

[Dunandan]

Ah, une série qui peut me plaire .

[Mark Chopper]

Ah mais carrément je pense...

[dagokhiouma]

ce que tu en dis me rassure. je pense pouvoir caser ça pendant la pause déjeuner. ça fera le job.

clair que j'ai aussi pensé à toi lors des scènes au vidéoclub
le passage d'un appart à l'autre en mode alpiniste m'a bien fait rire aussi, ainsi que la séquence de fin et l'examen anal.

ça fait un peu penser au perso de Nicholson dans Pour le pire et le meilleur, les tocs en moins.

@Dun: apprécier ce qui est japonisant est un prérequis à une certaine indulgence, parce que bon c'est pas non plus la série du siècle. faut pas survendre non plus. du coup toi oui ça passera sans soucis (je dis ça mais j'ai vu qu'un épisode )

[Mark Chopper]

ça fait un peu penser au perso de Nicholson dans Pour le pire et le meilleur, les tocs en moins.

C'est ça. Et encore, vu qu'il ne laisse personne entrer dans son appart, on peut dire qu'il a quelques tocs.

Je ne survends pas, faut aimer le Japon et ça passe

[Mark Chopper]

Avis express...

La 36ème chambre de Shaolin, de Liu Chia-liang (1978)

Le premier Shaw Brothers que j'ai découvert (en VF, sur Arte) et toujours l'un de mes préférés... Pourtant la première demi-heure ne m'a jamais passionné (mise en place bien trop longue). Contrairement à la partie consacrée à l'entraînement, très ludique, qui évoque comme rarement la philosophie des arts martiaux. Si l'on y ajoute les chorégraphies démentes de Liu Chia-liang et le charisme de Gordon Liu, on obtient une référence indémodable du kung fu pian.

Note : 8/10

Blitz, d'Elliott Lester (2011)

Un Inspecteur Harry du pauvre qui a au moins le mérite de ne jamais trahir l'esprit de son modèle. Statham fait son job habituel, mais il n'est pas aidé par Aidan "Littlefinger" Gillen qui tire sans cesse le film vers le bas avec son cabotinage. Mais bon, pour une soirée ça fait le job...

Note : 4,5/10

Le Désordre et la nuit, de Gilles Grangier (1958)

Gabin en flic bourru, Grangier à la mise en scène, Audiard aux dialogues, le Paris nocturne des camés : l'amateur de polar à la papa se sait d'avance dans sa zone de confort. Mais l'enquête est traitée par dessus la jambe, le scénario préfère se concentrer sur la relation pas toujours fascinante entre Gabin et la belle Nadja Tiller et Grangier ne fait pas d'étincelles... Tout au long du film, on a un peu l'impression de l'avoir déjà vu dix ou quinze fois et en mieux. Réflexion faite : du polar à la papy, vite oublié.

Note : 5/10

[Mark Chopper]

Crows Zero II, de Takashi Miike (2009)

L'histoire : Alors qu'il tente toujours de prendre la tête du lycée Suzuran, Genji Takiya commet l'erreur de mettre fin à la trêve qui oppose ce dernier au lycée Hosen. Dès lors, l'affrontement devient inévitable...

D'habitude, lorsque Takashi Miike signe une suite, il ne se répète pas... Il tente autre chose, emmène l'univers dans une autre direction. Pour le meilleur (Dead or Alive 2) ou le pire (Zebraman 2)... Mais sur un blockbuster comme Crows Zero II, on peut supposer qu'il est loin d'avoir les mains libres : résultat, il fait la même chose. Parfois en moins bien, parfois en mieux... Côté moins : il ne sait plus quoi faire de ses personnages, alors il radote (la scène de drague) ou fait du surplace (le conflit entre Genji et son père). Et surtout : il nous inflige un ventre mou insupportable d'au moins quarante-cinq minutes. Alors bon courage pour ne pas s'endormir et regarder le film en une seule fois. Côté plus : le résultat a de la gueule. Adieu les productions fauchées, la photographie dégueulasse, la direction artistique toute cheap : il atteint enfin une véritable ampleur cinématographique sur le plan formel. Et nous propose une dernière demi-heure de folie, avec une baston générale qui défoule et reprend les codes du jeu vidéo (progression d'étage en étage jusqu'au toit où se trouve le "boss final"). Bon, c'est sympa mais pas de quoi pardonner les défauts. Heureusement que bien des personnages se révèlent toujours aussi attachants (Serizawa, Tatsukawa... Mais uniquement car le premier film leur a donné une densité). Quitte à poursuivre l'aventure, confier la mise en scène du troisième opus à un autre cinéaste, en l'occurrence Toshiaki Toyoda, était la chose à faire. Du moins en théorie...

Note : 5/10

[Scalp]

Pas réussit à aller au bout de celui là.

[angel.heart]

Du même avis. Le premier est meilleur...

[dagokhiouma]

J'ai vu l'intégralité de Kekkon Dekinai Okoto, et mon impression première s'est confirmée. Malgré les défauts précédemment cités j'ai réussi à accrocher et su passer outre le milieu mou de la saison pour regarder avec plaisir (coupable) les trois derniers épisodes où l'histoire avance et la qualité augmente (ça évite en particulier le recyclage des épisodes précédents, chose qui ait faite sans vergogne dans d'autres séries, à rallonge elles et ce pour rien).
L'acteur principal est vraiment bon et son perso est vraiment très sympa à regarder. En fait il est complètement plein de tocs: faut voir sa maniaquerie de l'hygiène, du placement des objets, c'est assez extrême. Et puis ça justification finale de son incapacité à se marier est priceless.

[Mark Chopper]

Et puis tu as le meilleur acteur chien de l'histoire

[dagokhiouma]