[oso] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Lun 10 Nov 2014, 18:03

Peut être aussi que tu étais mal luné, va savoir :mrgreen:
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Messagepar pabelbaba » Lun 10 Nov 2014, 18:05

Nan, nan, ça marche pas cet argument, celui-là je l'ai vu il y a un sacré bout de temps et je kiffais alors tout ce qui venait d'Italie et des 70s.

De toute façon, le vrai test ce sera Colpo in Canna. :eheh:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Lun 10 Nov 2014, 18:18

Boah, franchement, il passe tout seul I padroni della città, j'me suis marré tout le long, et c'est tellement rythmé que je me suis pas ennuyé une seconde. Alors, ouais, c'est pas à la hauteur des meilleurs Di Leo, mais c'est parfait pour un petit moment tranquilou.

SInon, j'ai sous le coude le deuxième coffret : La città convolta, Il poliziotto è Marcio & I ragazzi del Massacro. Ca promet ! Donc, je le verrai pas tout de suite ton vrai test :mrgreen: Test pour quoi d'ailleurs, pour savoir si je dis que des conneries ou non ? :eheh:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Jed_Trigado » Lun 10 Nov 2014, 18:27

Pouah t'es ultra-généreux, c'est le pire Di Leo que j'ai vu et de loin. :shock:
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Messagepar pabelbaba » Lun 10 Nov 2014, 18:56

osorojo a écrit: Test pour quoi d'ailleurs, pour savoir si je dis que des conneries ou non ? :eheh:

Test pour savoir si t'as le cerveau complètement cramé par le ciné rital. :mrgreen:
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Messagepar osorojo » Lun 10 Nov 2014, 18:59

Oh ben je pense qu'il n'y a pas besoin d'attendre le test pour être fixé :mrgreen: De toute façon, dès que ça se met à parlare italiano, non sono più objetivo :mrgreen:
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Midnight horror - 2/10

Messagepar osorojo » Mar 11 Nov 2014, 12:14

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Midnight horror

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Lamberto Bava (1987) | 2/10
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Piqué au vif par papybaba, je me suis senti obligé de regarder une vraie daube. Le choix fut judicieux, la séance digne de la torture.

Il n’y a pas grand-chose à sauver de ce giallo sorti sur le tard, à la fin des années 80, alors même que le genre, en perte de vitesse, était en recherche d’un second souffle. Ce n’est en tout cas pas ce Midnight Killer qui lui redonnera sa bouffée d’oxygène salutaire, tant tout y est manqué, de A à Z, et c’est peu de le dire.

Des acteurs au rabais, une photographie sans âme et un script sans queue ni tête dont on ne peut prédire l’issue parce qu’elle aussi malhonnête que dépourvue d’intérêt. D'autant plus qu'elle arrive après une heure et demie d’une enquête pantouflarde sans intérêt, qui ne cherche même pas à dessiner de fausses pistes, à provoquer l’hypothèse, pour attiser l'envie de débusquer le tueur, puisque, de toute façon, la révélation est tellement improbable que l’on maugrée bruyamment lorsque Lamberto Bava donne la clé du mystère.

Pour faire simple, en dehors des meurtres, qui semblent être les seuls moments à émoustiller le père Bava, et pour lesquels il tente de rehausser les ambiances impersonnelles qui hantent son cadre, le reste du temps, son film est digne d’un reportage France 3 région. Des lumières captées à 12h pétantes, des couleurs sans saveur, des prises de vue fonctionnelles, des corps qui ne sont jamais mis en valeur, en bref, aucune recherche de style. De la part du fiston de l’un des grands maître du genre, c’est assez tristounet !

Non, décidément, Midnight Killer est un giallo à rayer de sa watchlist dès que possible. Si vraiment vous êtes un ogre du genre, que vous vous êtes promis d’en faire un tour exhaustif, alors il vous intéressera, pour son côté dernière pierre du mur, mais dans le cas contraire, restez-en très loin. Préférez le très bon Bloody Bird de Soavi pour un giallo de la même période, qui est d’un tout autre calibre. * Douche Froide*.
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Messagepar Mark Chopper » Mar 11 Nov 2014, 12:16

Test insuffisant. Faut mater l'intégrale Nanni Moretti maintenant.
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24 hours party people - 6,5/10

Messagepar osorojo » Mer 12 Nov 2014, 18:59

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24 HOURS PARTY PEOPLE

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Michael Winterbottom (2001) | 6.5/10
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CHALLENGE DÉCOUVERTE NOVEMBRE / DÉCEMBRE 2014 •


Armé d’une esthétique typée documentaire, 24 hours party people se propose de faire la lumière sur les successives vagues musicales qui ont animé la ville de Manchester depuis la fin des années 70 jusqu’au début des 90’s. Winterbottom s’approprie l’histoire de telle façon qu’il est difficile, au début du moins, de faire la part des choses, lorsque l’on n’est pas particulièrement calé en pop/rock britannique. Mais quand l’homme annonce, via le personnage qu’il choisit comme témoin de son histoire, qu’entre la vérité et la légende, il choisit de ne conserver que la légende, alors, à ce moment là, le message est clair. Exit le devoir de mémoire, ce qui intéresse le cinéaste est ailleurs, dans la démesure qui caractérise cette époque et les personnages hauts en couleur qui en ont été les acteurs.

C’est d’ailleurs à travers les yeux de l’un d’entre eux, Tony Wilson, fondateur du label Factory, qui a produit, entre autre, le groupe Joy Division, que Winterbottom livre sa version des faits. Une version fantasmée d’un personnage en équilibre instable sur un mince filin séparant assez cliniquement le monde des affaires et celui de la musique. C’est là tout le cynisme du film, jouer la carte des excès relatifs aux heures psychédéliques du rock anglais des années 80 par l’intermédiaire d’un type en costard dont l’implication semble tout sauf passionnée.

Un peu cavalier sur le fond, parce qu’au bout d’un moment, à force de ne plus trop savoir ce que l’on peut croire, on finit par se perdre, 24 hour party people réussit tout de même le pari de captiver l’attention jusqu’au bout, grâce à ses nombreuses insertions d’images d’archive notamment. Mais c’est surtout sa matière première qui parvient à faire oublier la partialité de son propos : une musique omniprésente, énergique et entraînante qui habille à la perfection chaque moment de débauche dans lesquels Winterbottom laisse errer sa caméra.

Une plongée amusante en plein cœur d’un Manchester sous ecstasy, un peu discutable dans son opposition entre forme et fond (forme documentaire pour une œuvre de fiction plus ou moins inspirée par le réel) mais terriblement stimulante lorsqu’elle laisse parler les guitares et vagabonder les musiciens. Une expérience à tenter.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Val » Mer 12 Nov 2014, 19:06

Ah tiens, je viens de le récupérer celui-là pour le challenge mais j'ai zappé vite fait et l'esthétique documentaire me rebute un peu, d'autant que je viens de voir Control d'Anton Corbijn dont les histoires se recoupent. Je tenterais quand même, comme tu le dis.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Mer 12 Nov 2014, 19:21

C'est vrai que l'ambiance et l'orientation du film est assez particulière, j'ai eu un peu de mal à me mettre dedans pour être honnête. Mais c'est intéressant et bien mené finalement ^^
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar puta madre » Mer 12 Nov 2014, 20:27

Tiens c'est marrant que vous ayez eu du mal à rentrer dedans, je me souviens que je m'étais laissé embarquer dès les premières images.
Par rapport à Control, c'est vrai qu'ils couvrent en partie le même sujet, mais les traitements sont vraiment à l'opposé et 24 Hour... couvre une période plus vaste. Je pense qu'on peut voir les deux sans avoir de sensation de redite.
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Dallas Buyers Club - 6/10

Messagepar osorojo » Jeu 13 Nov 2014, 18:07

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DALLAS BUYERS CLUB

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Jean-Marc Vallée (2014) | 6/10
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Le danger à gratiner à ce point un portrait, dans le but de rendre le message qu’il véhicule plus percutant, est d’affadir un propos engagé au profit de la performance. Dans Dallas buyers club, il est évident que le crayon contant l’histoire a été appuyé bien trop fort, rendant les contours de chaque personnage tellement ancrés dans le papier qu’aucune gomme au monde, pas même celle du temps, ne pourra faire oublier les superbes prestations de Matthew McConaughey ou de Jared Leto. Les deux hommes sont littéralement habités, s’investissant dans leurs rôles au point de perdre le peu de bidoche qu’ils ont sur les os —20 Kg pour Matthew quand même— et kidnappent le cadre l’un après l’autre, jusqu’à leur dernier souffle.

Mais les deux acteurs, aussi grands soient-ils, ne peuvent combler le manque de nuance qui frappe leurs personnages. Entre le redneck irascible en quête de rédemption qui trouvera l’amour de son prochain dans son combat contre la maladie, et la vieille folle cocaïnomane au cœur d’artichaut, il y avait certainement un juste milieu à trouver. En l’état, leur écriture est par moment tellement caricaturale qu’on en vient à mettre en doute l’histoire qu’ils écrivent tous deux. Et à raison malheureusement, car cette tranche de vie lourdement labélisée «histoire vraie», a vu ses angles être arrondis plus que de raison pour rentrer dans le moule du film social un peu trop misérabiliste.

Non pas qu’il faille remettre en question le côté nécessaire de Dallas buyers clubs ; ne serait-ce que dans sa retranscription brute de décoffrage du milieu gay américain des années 80, il est plus que digne d’intérêt. Mais il est bien difficile d’adhérer au parti pris que fait Jean-Marc Vallée d’écrire des personnages aux traits si forcés qu’ils finissent même par travestir la dénonciation féroce à laquelle ils se prêtent.
Vient en effet un moment, où l’amas de clichés, et la mutation du salopard qu’est Ron en une âme à l’extrême tolérance, ne paraît plus crédible. Résultat, on remet même en question le fond du film : cette guerre permanente entre Ron et la FDA, qui vampirise le récit, jusqu’à sembler trop forcée. Un affrontement presque militaire qui prend tellement de place à l’écran qu’il ampoule l’histoire, au point de la rendre si frénétique qu’on en oublie le temps qui passe. Conséquence, si en fin de bobine, il n’est pas précisé le temps qu’a duré le combat de Ron, bien malin celui qui pourra supposer qu’il a arraché à la vie plus que quelques mois, en dépit du diagnostique morbide qui était celui de ses médecins. Cette gestion temporelle maladroite est réellement dommageable pour le film car elle ne permet pas de rendre l’ampleur du combat, en termes d’implication sur le long terme, qu’a mené Ron Woodroof.

En bref, là où Dallas buyers club aurait pu être une introspection radicale dans un microcosme qui a, le premier, le plus souffert des ravages du Sida, il se contente d’enfoncer des portes ouvertes, en usant de la recette à Oscars comme principal moteur : des acteurs dévorés littéralement par leurs rôles, une histoire à forte valeur polémique, un final un peu tristounet et une mise en scène qui force l’empathie en se plaçant toujours à hauteur de personnage. Un constat un peu gênant, qui n’efface pas la belle tenue de l’ensemble, car Dallas buyers club est un film maîtrisé, mais ne peut non plus faire illusion sur la distance : il manque d’un peu de spontanéité à l’ensemble, ainsi qu’un peu plus de personnalité, pour l’emporter sur le long terme, et parvenir enfin à provoquer cette émotion que recherche Jean-Marc Vallée pendant 1h57 sans parvenir à ne serait-ce que l’esquisser, tout simplement parce que l’écriture très hermétique qui l’invoque ne lui laisse aucune place pour s’exprimer.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Jeu 13 Nov 2014, 23:02

Globalement d'accord avec toi, c'est vraiment un film de perf' au détriment du reste... (sans jeu de mots ^^)
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Ebola Syndrome - 7,5/10

Messagepar osorojo » Ven 14 Nov 2014, 18:37

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EBOLA SYNDROME

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Herman Yau (1996) | 7.5/10
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CHALLENGE DÉCOUVERTE NOVEMBRE / DÉCEMBRE 2014 •


Si vous aussi vous êtes du genre partageur, vous adorez provoquer la découverte d’œuvre inconnue dans votre entourage et c’est tout à votre honneur. Mais il y a des films obscurs devant lesquels vous prenez un panard monstre que, pour rien au monde, vous ne conseilleriez à vos proches, certains que l’expérience serait trop extrême, que leur humour noir ne serait jamais pris comme tel, et que votre image à leurs yeux en prendrait un sacré coup. Ebola syndrome est de ceux là, une bobine crasseuse assumée dans sa décadence à 1000% qui brille autant par sa liberté d’expression la plus totale que par son humour noir débridé.

Il n’y a que dans le cat III qu’il est possible de voir un film dépeindre un personnage aussi détestable, présenté comme vecteur des pires atrocités qu’un cerveau apte à se projeter au delà des barrières érigées par la morale peut imaginer : le pire du pire, dans toute sa splendeur. A l’opposé du héro au sourire bright Hollywoodien, Anthony Wong s’amuse à jouer la pire crapule que vous ayez pu voir à l’écran, un pervers bien gratiné qui n’a pour limites que celles de sa propre imagination ; et cette dernière est d’une fertilité stupéfiante.

Alors placé aux commandes d’un cerveau plus que malade dont il lui est possible de s’échapper qu’au bout du bout, lorsque tout Honk Kong s’est fait cracher du sang contaminé au visage, le spectateur a le choix de profiter du désordre ambiant ou d’en souffrir. Car cette apologie du 20eme degré ravira autant les allumés du caisson qui apprécient les cinéastes en roue libre qu’il provoquera des hauts le cœur chez les adeptes d’un cartésianisme religieux.

Et que vous vous trouviez d’un côté ou de l’autre de la barrière, soyez prévenus qu’une fois le virus mis en mouvement par votre diffuseur d’images favoris, le voyage ne peut être interrompu. Malgré les longueurs qui s’invitent au festin lorsque Herman Yau tente de lier ses fourberies, et en dépit d’une mise en scène qui manque cruellement de mordant, vous ne pourrez décoller les yeux de cet objet filmique unique, fier représentant des derniers soubresauts de la catégorie III, véritable ambassadeur d’un cinéma décidément à part pour lequel tout est permis, le meilleur, mais surtout le pire.
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