[puta madre] Mes Critiques en 2014

[puta madre]

Ouaip, John Flynn, je n'ai été déçu par aucun de ses polars pour l'instant. Une signature gage de qualité!

[Dunandan]

Je ne pensais pas connaître ce réalisateur, mais en fait j'ai vu de lui ... Haute Sécurité et Justice sauvage

[Jed_Trigado]

A part son viligante avec Jan-Michael Vincent (Defiance) et son téléfilm horrifique Brainscan, je compte pas de vrais ratages.

[Dunandan]

Je vais sûrement voir ça de plus près, car j'ai un peu honte de n'avoir vu que ces deux-là... (qui sont quand même pour moi de bons petits plaisirs coupables, surtout le Seagal ^^)

[Jed_Trigado]

Justice Sauvage, c'est un vrai bon polar urbain comme on en voit plus, a quelques codes seagaliens près. On est loin du plaisir coupable je trouve, ça joue pas dans le même cour que Échec et Mort ou Terrain Miné.

[Dunandan]

Ah ouais, je confonds en fait avec Echec et mort ^^.

[puta madre]

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Les Guerriers de la nuit
The Warriors

Walter Hill — 1979 — 8/10
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Certains a priori peuvent donner une image totalement faussée d'un film. Dans le cas des Guerriers de la Nuit, je m'attendais à un traitement réaliste et à une violence abordée de manière frontale. Or, il bénéficie plutôt d'une orientation comic book, approche renforcée par les transitions de la version director's cut sous forme de cases de bande-dessinée. L'action se déroule dans un futur proche où les gangs ne sont pas très éloignés de ceux d'Orange Mécanique et des accoutrements quasi-théâtraux de la bande d’Alex. On trouve par exemple les Baseball furies, vêtus de combinaisons de baseball et au visage blanchi à la manière des mimes, ou un autre affubllé de chapeaux violets et de manteaux qui les font ressembler à des pimps. L'intrigue suit la traque des Warriors, un gang soupçonné d'avoir abattu un leader souhaitant unifier l'ensemble des gangs contre les forces de l'ordre, qui va tenter de rejoindre son quartier situé à l'autre bout de la ville. Deux ans avant Sans Retour, Walter Hill abordait déjà le survival avec ce récit situé cette fois en milieu urbain. L'intrigue se déroule l'espace d'une seule nuit durant laquelle ce gang seul contre tous devra tenter de survivre dans un milieu hostile où attraper son métro peut devenir une question de vie ou de mort. L’éclatement de l'équipe, en raison de dissensions internes, vient multiplier les obstacles qui se dressent sur leur route: flics, voyous, bande de filles qui vont tenter de les séduire telles les sirènes de la mythologie grecque... L'adhésion aux personnages est acquise dès les premiers instants, lorsque Hill les érige en faux coupables que tout accuse, face à un David Patrick Kelly parfait en petite teigne dont on éclaterait volontiers la tronche. On passera sous silence leurs aptitudes martiales limitées.

Les Guerriers de la nuit est rempli de micro-péripéties, que le réalisateur enchaîne sans temps mort et avec un sens aiguisé de la tension. Il utilise à bon escient des ralentis à la Peckinpah, son maître à penser, qui viennent souligner certaines actions violentes. Le film bénéficie d'une très jolie photo bleue métallique d’Andrew Laszlo qui met bien en valeur l'environnement urbain, soutenu par une musique atmosphérique de Barry De Vorzon. Quelques dialogues badass font instantanément mouche, tel ce "I'll shove it up your ass and turn you into a popsicle" lancé aux Baseball furies à propos de leurs battes. L’ultime scène se déroulant sur une plage aux première lueurs de l’aube, à mi-chemin entre western et film de samouraï, vient conclure sur une image apaisée cette course-poursuite haletante, les Warriors gagnant le respect de leurs pairs après avoir prouvé que leur nom est amplement mérité…

[osorojo]

Hell yeah, cette putain d'ambiance

Ça fout la banane des films comme ça

[puta madre]

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Baby Cart : Le Sabre de la vengeance
Kozure ôkami: Ko wo kashi ude kashi tsukamatsuru

Kenji Misumi — 1972 — 6.5/10
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Ce premier Baby Cart a le mérite de venir poser les bases des cinq films qui vont suivre. Narrativement d'abord, en exposant de manière claire, notamment à l'aide d'une voix-off, les enjeux de la machination qui frappe Ogami Itto et les événements qui l'ont conduit à mettre ses talents au service des autres. Graphiquement ensuite, en mêlant nudité et violence, avec les fameux geysers de sang qui viennent inonder l'écran lorsqu'un assaillant est frappé ou décapité. Par la construction d'une jolie atmosphère également, par exemple lors des scènes se déroulant dans le bain ou dans la maison d'Itto la nuit avec leurs contrastes tranchés entre ombre et lumière. Stylistiquement enfin, par la description d'un monde où règne la pauvreté et l'immoralité, peuplé de bandits sans scrupules et où les innocents sont des victimes toute désignées, où tout se monnaie même la location d'un enfant...

Le Sabre de la vengeance pose également la personnalité des deux héros de la saga. Ogami Itto bretteur d'exception, capable d'éliminer deux ennemis sans même se retourner, dont la conduite repose sur son code de l'honneur et son respect des règles du shogun. Un personnage ambivalent capable de tuer de sang froid un bambin lors d'une exécution commanditée par ses maîtres (la séquence d'introduction déploie une ambiance quasi-fantastique avec ses décors noyés dans une blancheur aveuglante) mais aussi de sauver une prostituée en s'avilissant auprès d'elle. Le générique résume bien la scission qui caractérise ce personnage, traçant sa route entre feu et eau. Il est accompagné par son fils Daigoro, tout aussi taciturne que son père, capable de s'exprimer et se faire comprendre par ses quelques mimiques. La très belle scène où le père le laisse choisir son destin en posant devant lui une lame et un ballon, les lie tous les deux dans la vie d'errance et de violence qui sera la leur. La poussette qui transporte Daigoro, c'est en quelque sorte le troisième personnage de l'histoire, une espèce de couteau suisse qui recèle des armes de toutes sortes et permet aux deux héros de se sortir des situations les plus désespérées. Ses fonctionnalités iront en s'étoffant au fil des épisodes.

Reste que ce premier film vaut surtout pour les flashbacks qui exposent les origines du héros et son conflit avec le clan Yagyu. Car l'intrigue qui le voit venir au secours de villageois en proie des bandits est assez passe-partout. Les combats misent avant tout sur la rapidité des exécutions et des ripostes d'Itto. La scène où il retourne contre son adversaire ce qui apparaissait comme des inconvénients (la charge du bébé et le soleil de face) est tout bonnement géniale! La musique à base de guitare électrique donne à l'ensemble une tonalité assez moderne, tandis que l'on peut noter un travail intéressant sur le montage (le visage du chef du clan Yagyu qui apparaît en insert à un moment, entre autres exemples). Le récit se clôt sur l'image d'Itto s'éloignant avec son fils vers le lointain, à la manière d'un Lucky Luke, prêt à affronter de nouvelles aventures. Suite au prochain épisode...

[pabelbaba]

On va faire un lot avec Oso...

[Mark Chopper]

Oh, ça ne vaut guère plus avec son faux rythme et le personnage du vieux insupportable.

Et puis Wakayama a l'air tout constipé. J'espère qu'il a pu chier à la fin du tournage, là on sent qu'il se retient.

[puta madre]

Et puis Wakayama a l'air tout constipé. J'espère qu'il a pu chier à la fin du tournage, là on sent qu'il se retient.

[dagokhiouma]

le moins bon des 6 films, c'est tout dire. ça donne envie de se refaire l'intégrale

edit: bon ok je la refais :
le moins bon des 4 premiers.

[puta madre]

Euh...y'en a 6 en tout!

EDIT: mais c'est vrai que des 4 premiers (que je viens de revoir) c'est le moins bon

[dagokhiouma]

je ne comprends pas ta remarque