[oso] Ma prose malade en 2015

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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Mar 06 Jan 2015, 21:49

Ptain, la honte, j'viens de me faire avoir, j'ai maté Fail safe de Frears en pensant regarder le film original. Je savais même pas qu'il y avait eu un remake, alors j'me suis pas inquiété. C'est un peu con, j'aurais préféré découvrir l'original direct, surtout que pour le coup, on sent bien que la version de Frears est faite pour la télé, niveau réal, c'est assez anecdotique, voir bien cheap. Restent les idées qui sont bien cools, et une belle galerie d'acteurs, tous plutôt inspirés. Pour le sujet, celui de la guerre totale, il fait toujours froid dans le dos, et est plutôt bien traité, même si les dialogues traitant de la relation entre les deux premiers hommes, russes et ricains, sont parfois un peu balourds.

En bref, gros ratage, il va falloir que je dorme un peu, je fais n'importe quoi :eheh:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Val » Mar 06 Jan 2015, 21:50

:eheh:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Mark Chopper » Mar 06 Jan 2015, 21:53

on sent bien que la version de Frears est faite pour la télé, niveau réal, c'est assez anecdotique, voir bien cheap.


Si je ne m'abuse, le film a été tourné pour une diffusion en direct à la télévision. D'où le côté ultra basique de la mise en scène.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Jed_Trigado » Mar 06 Jan 2015, 21:55

Exact, en direct dans deux studios différents pour les changements de décors.

J'ai commencé à le mater aussi mais j'ai lâché le truc, au delà de la prouesse et du casting monstrueux, c'est quand même bien chiant a mater.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Mar 06 Jan 2015, 22:03

En dehors du défi technique, c'est quoi l'intérêt de tourner ça en direct à la télé ?
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Mark Chopper » Mar 06 Jan 2015, 22:05

Je trouve ça cool aussi pour les acteurs. Un défi comme au théâtre...
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Val » Mar 06 Jan 2015, 22:06

Je crois que John B. Root avait fait plus ou moins la même chose une fois... :chut:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Jed_Trigado » Mar 06 Jan 2015, 22:06

Amis de la culture, bonsoir.... :eheh:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Mar 06 Jan 2015, 22:08

Val a écrit:Je crois que John B. Root avait fait plus ou moins la même chose une fois... :chut:


Me laisse pas sur ma faim, je sens que tu as envie de te livrer :mrgreen:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Val » Mar 06 Jan 2015, 22:10

Il me semble que j'avais lu un truc dans le genre, faut que je retrouve l'article.^^
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Bête humaine (La) - 6/10

Messagepar osorojo » Jeu 08 Jan 2015, 18:55


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LA BETE HUMAINE


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Jean Renoir | 1938 | 6/10
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Un monstre d’acier avale les kilomètres de rail en même temps que son conducteur se dépouille petit à petit de son étincelle de vie. Le feu qui propulse le premier dévaste consciencieusement le second lorsque ce dernier se met à brûler d’amour.

La bête humaine est une fable humaine qui marque par la puissance de ses images autant qu’elle ennuie par son propos unidimensionnel. Renoir compose de la belle image, soigne chaque plan, et plus particulièrement ceux qui mettent en valeur son dévoreur de charbon, mais oublie dans le même temps d’insuffler de la vie aux âmes qui portent sa rage amoureuse. Pour ôter le souffle, il faut l’avoir fait naître, sinon l’impact recherché au moment où le destin fait son œuvre n’y est pas vraiment.

Un gros cœur bat pourtant sous l’armature en métal qui terrasse tout dans son sillage, mais il s’essouffle rapidement, perdu dans des noirs et blancs somptueux, tellement cajolés qu’ils finissent par faire de l’ombre aux personnages. Dans l’obscurité, se débat pourtant un casting aux petits oignons, Gabin, notamment, est comme à son habitude disposé à donner le meilleur. Mais il a beau se battre comme un diable dans s’extirper de la suie qui lui brouille la vue, il n’en sort jamais la tête. Renoir boude presque ses personnages, les délaissant froidement au profit d’un portrait fait de misère qu’il exploite jusqu’à l’os, plus intéressé par le symbole froid et inflexible que lui inspire son monstre enfumé que par le potentiel humaniste des petites âmes fébriles qu’il malmène.

Dès lors, quand il s’intéresse enfin à la chaleur humaine qui s’égosille sous le manteau glacial de ses images, qu’il ose dans le même temps un discours radical sur l’amour sous toutes ses formes, passionnel, intéressé, manipulateur, exclusif, il ne parvient pas à lui donner la spontanéité suffisante pour provoquer une certaine empathie; il y a bien une once de tendresse dans les étreintes que se partagent Jean Gabin et Simone Simon, mais c’est bien éphémère.

En fin de visionnage, c’est un sentiment de nostalgie qui s’impose devant l’adaptation en parti manqué qu’a façonné Renoir très consciencieusement. La bête humaine possède une puissance formelle véritable, mais n’inspire qu’un respect silencieux faute de réussir à faire naître le sentiment, comme si le cinéaste s’était fait avaler tout cru par le monstre qu’il avait cru pouvoir dompter.
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Quand vient la nuit - 9/10

Messagepar osorojo » Sam 10 Jan 2015, 14:05


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THE DROP


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Michaël R. Roskam | 2014| 9/10
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Quand le prometteur Michaël R. Roskam, après avoir réalisé l’uppercut Bullhead, s’entoure de l’une des plus habiles plumes du polar contemporain, c’est à l’occasion d’un polar intimiste de la plus pure tradition. Un exercice de style qui s’impose d’emblée comme l’une des références modernes d’un genre relativement peu servi ces dernières années, à part peut être par quelques maîtres affineurs de la trempe de James Gray.

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The Drop, c’est du pur Lehanne, à savoir une intrigue qui se construit sans en avoir l’air, et qui dans le dernier acte explose sans crier gare. Son style, fait de personnalités très denses qui se dévoilent un peu plus à chaque scène et d’une mise en scène au cordeau, repose en grande partie sur une tension constante, qui ne fait que s’épaissir à mesure que le récit distille sa matière. Une écriture de haute voltige, qui sert chaque personnage de la même façon, d’une densité massivement teintée de subtilité. Aucune séquence ne semble superflue, chaque dialogue construit l’intrigue, en apportant une brique supplémentaire au contexte volatile sur lequel s’appuie Lehanne pour faire monter en pression un torrent narratif qui ne demande qu’à s’exprimer.

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Il fallait bien toute la mesure de Michaël R. Roskam pour faire honneur à ce matériau brut d’écriture de premier choix. L’homme impressionne à nouveau par sa capacité à adapter son coup d’œil au sujet qu’il s’approprie et sert The Drop avec talent, en optant pour une mise en scène dépouillée, qui fait la part belle à la vie féroce dont est empreint chaque lieu traversé par le récit. Ses caméras peuvent sembler uniquement fonctionnelles à première vue mais sont bien plus que cela. Elles savent quand se montrer expressives, au moment du drop final notamment ou à chaque invitation très sèche d’une violence assourdissante, mais optent la majorité du temps pour une présence silencieuse, s’effaçant presque totalement pour permettre aux personnages qui la peuplent de nourrir la prochaine pulsation d’un cœur qui bat la mesure au moyen d’une arythmie maîtrisée imposée par la précision des dialogues.

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Quand un cinéaste choisit de faire de ses acteurs le ciment de son récit, il lui est nécessaire de placer sa confiance entre des mains rassurantes, à même de s’adapter au tempo qu’il impose. Michaël R. Roskam sait précisément où il souhaite emmener son petit monde et parvient à tirer de chacun le meilleur ; il inspirera même l’excellence à un oiseau de proie habituellement fébrile en vol. Quant au hardi Tom, diamant brut qui se taille au fur et à mesure qu’il enchaîne les grands rôles, il confirme sa grande force, celle de se plonger corps et âme dans chaque projet qu’il accepte. Il construit tout simplement ici probablement l’une de ses performances les plus marquantes, en faisant de son personnage un reflet inaltéré d’une écriture subtile qui monte en puissance en feignant l’apathie. Petit clin d’œil également au regretté James « Tony » Gandolfini, au diapason comme à son habitude, qui confirme qu’on a perdu l’une des tronches les plus charismatiques que comptait le 7ème art.

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Il ne manque à The Drop qu’un léger soupçon de finition pour prétendre au rang de chef d’œuvre. Dans la caractérisation du policier qui s’immisce dans le récit comme le ferait un lecteur servi par une narration omnisciente notamment, ou dans l’écriture efficace mais vite avortée du tchétchène peu commode qui mène les opérations dans l’ombre. Ces deux ténus détails mis à part, Michaël R. Roskam livre avec son troisième film un sacré morceau de classe et continue de s’imposer comme l’un des auteurs les plus intéressants de notre époque. Sa maîtrise technique mais surtout sa capacité à se fondre dans des univers très différents en font la promesse de belles réussites à venir. On sort en tout cas de The Drop les yeux marqués par sa superbe photographie, les oreilles en phase avec la bande son qui sait tirer le meilleur des ambiances auxquelles elle contribue tout en restant discrète et le cœur assailli par une envie de retrouver au plus vite cette adaptation magique de l’univers cash du grand Lehanne.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Mark Chopper » Sam 10 Jan 2015, 14:12

il inspirera même l’excellence à un oiseau de proie habituellement fébrile en vol


:mrgreen:

Sinon tu te plantes sur la paternité de Margin Call.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Sam 10 Jan 2015, 14:17

Ptain, vla que je mixe deux de mes chouchous moi, merci pour la rectif, ça faisait tache :eheh:
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That demon within - 4/10

Messagepar osorojo » Sam 10 Jan 2015, 22:49


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THAT DEMON WITHIN


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Dante Lam | 2014| 4/10
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Avis Express.

ZZzzZzzz. Quelques situations énervées sauvent le tout de la ronflette de compet', mais dans l'ensemble, qu'est-ce qu'il est mou du genou ce petit rejeton HK qui m'avait pourtant fait de belles promesses (une affiche cool et Nick Cheung au casting). Dante Lam essaye d'accoucher d'un polar psychologique tortueux mais se plante dans les grandes largeurs. Daniel Wu se débat pour sauver les meubles, mais il ne parvient qu'à cabotiner comme un cochon, résultat on ne croit jamais à son personnage, ses traumas et son chemin de croix. C'est embêtant vu que tout tourne autour de lui.

Quand le petit twist final, que l'on voit venir à 300 kilomètres, joue les libérateurs, c'est bien trop tard, après quasiment 2h d'ennui assez profond. Heureusement, Lam parsème sa laborieuse investigation psychiatrique de quelques mises à mort bien cash, puis s'expriment furtivement dans des gunfight qui témoignent un tant soit peu de son savoir faire, histoire de nous sauver du sommeil profond. Une belle déception, j'étais prêt à me contenter d'un script fonctionnel servant un no brainer divertissant, mais on en est bien loin.
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