[oso] Ma prose malade en 2015

Modérateur: Dunandan

Dead or Alive 2 - 7/10

Messagepar osorojo » Sam 28 Fév 2015, 16:56


★★★★★★ ZE CHALLENGE DÉCOUVERTE ★★★★★


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DEAD OR ALIVE 2

Takashi Miike | 2000 | 7/10
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Le bonheur dans un bol de soupe

On reprend les mêmes et on recommence, en moins énervé, moins taré, voir un peu plus subtil. Dans Dead or alive 2, Miike s’amuse à composer avec les personnages qui ont servi de matière à son premier film, en tentant, cette fois-ci, de construire une vraie intrigue : les délires exagérément provocateurs de son précédent essai trouvant pour écho ici une belle histoire d’amitié.

Bien entendu, même si la trame narrative de Dead or alive 2 est plus contenue, on y retrouve toujours la même rage revendicatrice de son auteur, qui parfois sonne un peu comme une leçon de morale malvenue —les inserts d’enfants africains en guise de violon— mais qui fait, la plupart du temps, l’effet d’une belle goulée d’air frais. A l’image de cette pièce de théâtre pour minots, gentiment osée, ou du parallèle touchant qui fait le lien entre une enfance en demi-teinte et une vie d’adulte dont la mécanique est de dessouder du salopard pour essayer d’améliorer le quotidien de moutards mal lotis, se dégage des images de Miike une certaine sincérité.

Un script partiellement maladroit auquel se superpose une belle histoire d’amitié, traitée, une fois n’est pas coutume, avec beaucoup de subtilité par un créateur excentrique qui semble enfin placer ses personnages avant ses délires créatifs. Et même s’il n’oublie pas de livrer la came en deux ou trois gunfight énervés, qu’il joue, à l’occasion, avec quelques effets visuels pour faire de ses deux antihéros des anges exterminateurs au sens littéral du terme, le ciment de son histoire est bel et bien dans les dialogues et les attitudes que s’échangent ses deux protagonistes. Le temps d’un bol de soupe au tofu, d’une retraite ressourçante sur les terres de leur enfance et de quelques flashbacks explicatifs, Miike parvient à lier ses extravagances, une nuée de plume ou encore des ailes naissantes dans le dos de ses deux hitmen, à la relation touchante qui unit ces deux derniers pour délivrer enfin l’histoire qu’on était en droit d’attendre du premier film.
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Diamants sur canapé - 6/10

Messagepar osorojo » Dim 01 Mar 2015, 12:07


★★★★★★ ZE CHALLENGE DÉCOUVERTE ★★★★★


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DIAMANTS SUR CANAPÉS

Blake Edwards | 1961 | 6/10
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Une redneck à New York

Malgré la richesse évidente de son sous-texte et l’acidité du propos qui se planque sous les traits délurés de Audrey Hepburn, sublime mais fatigante perruche dont le cœur est bien gardé par des remparts qui feraient rougir le mur de Chine, j’ai personnellement suivi Diamants sur canapé à distance, passant mon temps à alterner entre respect profond pour la subtilité de certaines situations —la rencontre avec Doc, et ce qu’elle implique sur le principe même du mariage, ainsi que la trame narrative associée au frère soldat— et ennui poli devant la romance balisée qui se construit entre miss Lula fofolle et Fredo-Paul, teckel amoureux qui aime revenir braver la porte des sentiments de sa belle après s’être fait congédier comme un malpropre pour la énième fois.

Je vous vois venir, et j’anticipe. Bien sur que si, j’ai bien un cœur, la preuve, je n’ai pu, comme beaucoup, résister au charme insolent de celle qui monopolise chaque tympan de son auditoire par ses tirades parfaitement ciselées. Audrey Hepburn est de tous les plans, autant à l’aise au saut du lit qu’équipée d’un porte-cigarette démesuré en soirée. A ces côtés, George Peppard ne démérite pas en trouvant la bonne attitude en chaque circonstance. Pour diriger la tigresse et son chaton, Blake Edwards fait preuve d’un coup d’œil à toute épreuve, parant sa romance acido-comique de quelques placements de caméra très marquants.

Mais au sein de ses belles idées, la trame narrative que le cinéaste déroule est bien trop souvent ornée de lourds sabots, et le bruit qu’ils provoquent sur le plancher de la farce stéréotypée est parfois difficile à supporter. Quand la caricature anguleuse du japonais intransigeant gueule, pour la énième fois, son envie d’appeler les autorités dans la cage d’escalier, que la belle et le clochard mendient une gravure sur un jouet Kellogs Corn Flakes dans une bijouterie huppée, qu’ils se perdent parmi des convives agaçantes en pleine soirée mondaine, le portrait vire rapidement à l’overdose de clichés.

Bien conscient que je ne suis pas le public de ce genre de films, je comprends la belle réputation de Diamants sur canapé. Deux belles âmes y virevoltent, donnant le meilleur à chaque séquence et Blake Edwards emballe sa tranche de vie de très jolie manière. Mais pour apprécier ces composantes, il faut quand même s’accommoder de nombreux à-côtés bien mielleux, de clichés parfois limites et d’une fin extrêmement convenue qui se solde par une embrassade humano-canine en pleine averse plutôt malhabile.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar maltese » Dim 01 Mar 2015, 13:25

D'accord avec toi en tout points, un film dont j'ai un peu de mal à comprendre la réputation. Le terme "ennui poli" correspond exactement au ressenti que j'ai eu en découvrant ce film. Pas très drôle, pas très émouvant... Ce n'est pas mauvais non plus, il y a des thématiques intéressantes, mais bon...

Et puis Audrey Hepburn est passé à la postérité avec cette image de fille chic new-yorkaise qui est tellement différente du reste de sa filmographie, il y a tromperie sur la marchandise je trouve :nono:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Dim 01 Mar 2015, 15:57

Je connais assez mal l'actrice, donc je n'ai pas de points de comparaison à ce niveau là ^^

Sinon, pour le film en lui même, je pense qu'il faut être un tant soit peu amateur de comédie romantique classique pour l'apprécier complètement, ce qui n'est pas vraiment mon cas :mrgreen:
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Not Quite Hollywood - 7,5/10

Messagepar osorojo » Dim 01 Mar 2015, 16:08


★★★★★★ ZE CHALLENGE DÉCOUVERTE ★★★★★


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NOT QUITE HOLLYWOOD

Mark Hartley | 2008 | 7.5/10
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Sang pour sang ozzie

Bienvenue dans le livre de bord des cinéastes les plus déviants du pays de ce bon vieux Crocodile Dundee ! Avec Not Quite Hollywood, les portes du cinéma bis à la sauce kangourou ouvrent leurs portes pour flatter les pupilles de tous les amateurs d’un genre fait de tripailles, de gazelles peu farouches et d’idées complètement allumées en tout genre. Un seul leitmotiv : aller toujours plus loin dans une surenchère qui se situe à la limite entre le mauvais goût douteux et le ridicule graveleux.

En guise de trame narrative, aucune prise de risque, une recette qui fonctionne à tous les coups. On commence par un défilé de boobs généreux, on poursuit avec de l’hémoglobine en série, on continue avec de la tatane nerveuse et on termine avec un aperçu rapide de la nouvelle génération, celle qui digère actuellement tout un pan du cinéma de genre longtemps laissé pour compte. Le tout entrecoupé d’interventions de tous les magiciens de la débrouille qui animent vos fins de soirées moroses et d’un Quentin Tarantino toujours aussi enthousiaste dès qu’il s’agit de faire l’apologie de quelques péloches fauchées généreuses en hémoglobine.

Not Quite Hollywood, c’est aussi une plongée au coeur d'une époque presque suicidaire où les moyens importaient moins que l’idée à mettre en image. Sécurité zéro, drogue, sexe et alcool, et une quête du plan ultime qui se jouait souvent à la frontière entre tournage et réalité, les réalisateurs n’hésitant pas à se jouer de leurs comédiens pour obtenir les images qu’ils fantasmaient secrètement.

Le genre de docu qui se déguste le sourire aux lèvres parce qu’il respire la passion et l’insoumission. Une parenthèse divertissante à apprécier avec un bloc note et un crayon bien aiguisé, pour relever des titres certainement survendus par les différents intervenants de la bobine, mais ça c’est une autre histoire et ce sera surtout le plaisir de leur future découverte : la pépite oubliée sera-t-elle au rendez-vous ?
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Scalp » Lun 02 Mar 2015, 09:14

Y a que des films pourris dans votre challenge là.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Lun 02 Mar 2015, 09:16

Histoire de nous sauver du désastre, tu peux m'en proposer pour les 2 prochains mois, y en aura au moins deux de bien comme ça :mrgreen:

Moi j'avais proposé 2 Soavi, mais ça a pas motivé grand monde :mrgreen:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Scalp » Lun 02 Mar 2015, 09:26

Arrivederci ?
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Lun 02 Mar 2015, 09:34

Yep + Dellamorte Dellamore ^^
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Scalp » Lun 02 Mar 2015, 09:55

Quel bande de tocard de pas valider :!!!!
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Mark Chopper » Lun 02 Mar 2015, 10:00

Je vais proposer de l'érotisme BDSM, Scalp est bon client.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar Scalp » Lun 02 Mar 2015, 10:01

Je pourrais apprendre 2 ou 3 trucs
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Dupont Lajoie - 8/10

Messagepar osorojo » Jeu 05 Mar 2015, 19:50

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DUPONT LAJOIE

Yves Boisset | 1975 | 8/10
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Chez francisque

Les esprits étriqués, une fois rassemblés, se persuadent rapidement d’être le vecteur commun d’une vérité que leur infaillible bon sens édicte sans détour. Dupont Lajoie, c’est une satire noire, très corrosive, qui en met plein la tronche à tout le monde : aux racistes francs du collier, aux petits bourgeois confortablement assis dans une aisance financière qu’ils assimilent rapidement à une supériorité intellectuelle, aux institutions qui n’agissent que dans leur bon intérêt mais aussi, et surtout, à vous, à moi, à nous qui pouvons perdre la tête en moins de temps qu’il n’en faut pour se laisser corrompre par un mouvement de foule.

Le portrait que dresse Boisset d’une France bien trop sure d’elle, qui se donne le droit de juger l’autre, simplement parce qu’il est différent, est fait au marteau-piqueur. Pourtant, malgré cet ouvrage on ne peut plus brutal, chaque dialogue, aussi répugnant soit-il, sonne le glas d’une triste car possible réalité. La galerie de personnages que développe le cinéaste compose une humanité qui marche avec des œillères qui glace le sang parce qu’elle semble si palpable. On a tous connu ce genre de personnage, si ancré dans ses certitudes que crier haut et fort ses idées radicales lui semble un droit fondamental.

Mais une fois bien en place sa satire esquissée à la brosse métallique, Boisset fait basculer son film et se sert des grosses personnalités qu’il a composées pour illustrer un phénomène de société qui fait froid dans le dos : l’élan de groupe. Ou comment quelques meneurs aux idées fumeuses parviennent à générer une violence de haine massive en profitant d’une situation bien particulière. Dans cet esprit, la fin de Dupont la joie, cette ratonade ignoble qui file la nausée, fait penser au Fury de Fritz Lang qui avait également imagé, de la même manière, la mise à mort d’un innocent par une foule en colère.

A ceci près que dans le cas de Dupont Lajoie, Boisset noircit encore plus le trait de son histoire puisqu’il place son spectateur dans la peau du plus détestable de ses personnages. Jean Carmet, impérial salopard, est celui qui permet à l’histoire de se mettre en place. C’est le personnage central du film, celui qu’on déteste avec tendresse pendant une bonne demi-heure et qu’on vomit lorsque l’inimaginable survient. Bien malin celui qui pourra prévoir ce point de pivot qui fait basculer Dupont Lajoie de la satire féroce vers le drame oppressant.

Dupont Lajoie est un film dense, parce qu’il tire à boulets rouges sur des mentalités qui sont encore aujourd’hui de circonstance, mais qui en 1975 étaient bien délicates à pointer du doigt. Pour preuve, les conditions de tournage ont été aussi virulentes que le film, et il a certainement fallu à Yves Boisset un caractère bien trempé pour aller au bout de son entreprise. En l’état, son film est une sacrée taloche, qu’on se prend dans la tronche avec un certain malaise. Hormis sa fin qui m’a un peu ennuyé —on sent la sentence un peu gratuite que le cinéaste ne savait pas trop comment amener, alors qu’un dénouement encore plus noir, dans laquelle Carmet s’en sortirait vraiment, aurait été encore plus véhément—, Dupont Lajoie est un sacré morceau du cinéma français qui vaut vraiment la découverte.

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Coup de tête - 8/10

Messagepar osorojo » Dim 08 Mar 2015, 13:02

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COUP DE TETE

Jean-Jacques Annaud | 1979 | 8/10
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T'ar ta gueule à la mi-temps

Faire de François Perrin, oisif pas forcément très sympathique, le symbole d’une révolte populaire contre les puissants, c’est aussi couillu qu’efficace. Dans le film de Jean-Jacques Annaud, personne, ou presque, n’est à sauver. Hormis la jolie princesse qui est la seule à se comporter avec droiture, tous les autres, Perrin y compris, troquent sans vergogne leur masque de mec sympathique pour celui de l’opportuniste vicieux sans y réfléchir à deux fois.

Outre son propos corrosif, si Coup de tête s’impose au forceps dans les esprits, c’est en grande partie grâce à la prestation habitée du terrible Patrick Dewaere. Inconvenable, fougueux en diable, il n’y a pas un plan qui souffre de son absence, l’homme est omniprésent à l’image mais jamais ne fatigue son audience. Qu’il en prenne plein la tronche, qu’il troque sa carte de mec inoffensif pour celle du salopard éphémère ou qu’il joue les redresseurs de tort, il trouve toujours l’énergie nécessaire, qu’il couple à un naturel de chaque instant, pour faire sien son personnage.

Ce Dewaere show prend toute son ampleur dans la dernière demi-heure. Coup de tête s’y exprime alors totalement, toute sa première partie y trouvant un écho jubilatoire. Lorsque Perrin joue le barde énervé au banquet de l’amitié, le spectateur prend, avec lui, un plaisir non dissimulé à voir les cartes être redistribuées. Et si la vengeance du vilain petit canard est un poil trop précipitée, elle n’en reste pas moins un grand moment de cinoche qui reste en mémoire à la seule évocation du film.

Il ne manque à Coup de tête qu’un peu plus d’idées dans sa mise en scène, et un petit quart d’heure supplémentaire pour donner plus de densité à la revanche du moustachu. Mais en l’état, le film de Jean-Jacques Annaud s’inscrit tout de même dans le haut du panier de la comédie satirique à la française. Très grinçant, emporté par un rythme qui ne faiblit jamais et magistralement porté par un acteur au rare talent, il mérite sa belle réputation.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2015

Messagepar osorojo » Dim 08 Mar 2015, 17:43

Avis express :

7h50, ce samedi là / Sidney Lumet / 2006 - 7/10

Dommage pour la structure un peu maladroite en Flashback qui ne fonctionne qu'un quart d'heure et devient répétitive ensuite. Sinon, un grand Seymour Hoffman (ainsi qu'une Marisa Tomei mise en valeur avec un oeil coquin, sacré Lumet) et une fin bien noire comme je les apprécie. Mais cette histoire de famille sordide est un peu courte pour combler les deux heures de bobine sans ennui.

Lumet réalisa ce film à plus de 80 ans, quand on voit la force de proposition qui l'animait encore à ce moment là (même si elle est maladroite, la structure temporelle chaotique est une belle proposition en soi) et qu'on réalise que papy arrive sans problème encore à scotcher son audience par le côté très dynamique que revêt sa mise en scène lorsqu'elle s'énerve (la descente d'Hoffman et Hawke chez le dealer est bien sèche), ça inspire beaucoup de respect ^^

Big bad Wolves / j'saisplusquilaflemmedechercher - 5.5/10

Où comment ruiner son film dans les dernières 30 secondes ! Sinon, exercice de style sympathique, très bancal mais intéressant. Des bonnes tronches qui font le boulot, même si rapidement, la farce tourne un peu à vide et les entremêlements comique / violence sèche finissent par être un peu trop redondants. Beaucoup de potentiel en tout cas dans la propositioçn de Navot Papushado et Aharon Keshales, deux réalisateurs à surveiller.

Prison on fire - 7.5/10

Tout a déjà été dit ici sur ce film, un vrai plaisir porté par une mise en scène énervée, des acteurs terribles et une violence bien sèche quand le film s'énerve.
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