Massacre à la Tronçonneuse - Tobe Hooper - 1974
Massacre à la Tronçonneuse ou le film qui m'a valu la plus belle séance de flippe quand j'étais gamin (plus par son ambiance malsaine que par ses jumpscares inexistants - et c'est tant mieux). J'ai du le voir à 11/12 ans et jamais revu depuis. Je m'attendais à le redécouvrir totalement en Blu-ray mais pas à le revoir à la baisse de la sorte... Ennui poli est l'expression la plus appropriée pour décrire mon ressenti en cours de film. Ça décolle très lentement avec une troupe de pseudos hippies on the road again tous plus agaçants les uns que les autres, après ça fait le taf convenablement avec la présentation de la famille de déglingos de l'ami Leatherface, et puis tout ce petit monde se fait trucider dans l'indifférence totale, faute aux défauts de la phase d'exposition et à cette absence totale d'empathie.
J'ai beau essayer de retourner le problème dans tous les sens, je n'arrive pas à voir un quelconque discours derrière la boucherie. Le monde est fou, et les laissés pour compte peuplent l’Amérique profonde, c'était pertinent dans les années traumatiques post-Vietnam mais ce message a tellement été rabâché depuis qu'il a clairement perdu de son impact à mes yeux. Même via le prisme de la comédie, j'ai un peu de mal à me rouler par terre. Les personnages sont si outranciers que j'ai eu bien du mal à conserver mon sérieux. Plutôt de gros soupirs devant tant de surjeu.
Je reconnais tout de même le statut indéboulonnable de l'oeuvre, véritable pavé dans la mare à l'époque de sa sortie et un refus du conformisme de la part de Tobe Hooper lorsqu'il s'agit de créer une imagerie malsaine. Il y a notamment quelques plans superbes (celui de la balançoire, le travelling avec marquage au ras de la moule d'une des victimes...) mais ça reste bien peu pour contrebalancer nombre de séquences agaçantes. La dernière partie est à ce titre proche du supplice, entre le dîner complètement grotesque et la blondasse écervelée qui hurle comme une débile pendant de longues et pénibles minutes, j'étais à deux doigts d'éteindre mon lecteur. Heureusement, le film s'achève sur cette étrange et sublime valse au crépuscule d'une beauté indéfinissable. Un plan iconique en diable qui ferait presque oublier à lui seul les errements qui émaillent la bobine.
Je ne contesterai jamais le statut culte de Massacre à la Tronçonneuse car je dois avouer que je n'ai jamais été un grand adepte du genre. Mais je m'attendais au moins à être chamboulé par l'aspect craspec et la hargne des 70's. Limite je préfère la suite qui vire dans le nawak total. Mais au moins on rit grassement et on sait pourquoi. Devant l'opus originel, je voulais être estomaqué. Raté. Sortez l’échafaud, je me rends...
J'ai beau essayer de retourner le problème dans tous les sens, je n'arrive pas à voir un quelconque discours derrière la boucherie. Le monde est fou, et les laissés pour compte peuplent l’Amérique profonde, c'était pertinent dans les années traumatiques post-Vietnam mais ce message a tellement été rabâché depuis qu'il a clairement perdu de son impact à mes yeux. Même via le prisme de la comédie, j'ai un peu de mal à me rouler par terre. Les personnages sont si outranciers que j'ai eu bien du mal à conserver mon sérieux. Plutôt de gros soupirs devant tant de surjeu.
Si seulement tout le reste pouvait être à la hauteur de ce plan sublime...
Je reconnais tout de même le statut indéboulonnable de l'oeuvre, véritable pavé dans la mare à l'époque de sa sortie et un refus du conformisme de la part de Tobe Hooper lorsqu'il s'agit de créer une imagerie malsaine. Il y a notamment quelques plans superbes (celui de la balançoire, le travelling avec marquage au ras de la moule d'une des victimes...) mais ça reste bien peu pour contrebalancer nombre de séquences agaçantes. La dernière partie est à ce titre proche du supplice, entre le dîner complètement grotesque et la blondasse écervelée qui hurle comme une débile pendant de longues et pénibles minutes, j'étais à deux doigts d'éteindre mon lecteur. Heureusement, le film s'achève sur cette étrange et sublime valse au crépuscule d'une beauté indéfinissable. Un plan iconique en diable qui ferait presque oublier à lui seul les errements qui émaillent la bobine.
Je ne contesterai jamais le statut culte de Massacre à la Tronçonneuse car je dois avouer que je n'ai jamais été un grand adepte du genre. Mais je m'attendais au moins à être chamboulé par l'aspect craspec et la hargne des 70's. Limite je préfère la suite qui vire dans le nawak total. Mais au moins on rit grassement et on sait pourquoi. Devant l'opus originel, je voulais être estomaqué. Raté. Sortez l’échafaud, je me rends...
5.5/10








 
   
 






 ). Bêêêêêêêêêê!!!!!!
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 ), on ne trouve pas. Pourtant sur le papier, il y avait quelques motifs d'espoir, comme la présence de Shane Black à la plume et derrière la caméra. Le résultat impose un constat implacable. On a pas fini de bouffer de la merde dans les prochaines années... Comment croire une minute que c'est le même homme qui officie dans le cas présent et qui fut le scénariste "plus cool tu meurs" de films tels que l'Arme Fatale ou Le Dernier Samaritain? On dirait plutôt son clone dénué de talent. J'ose espérer que son nom n'est qu'une simple caution artistique destinée à apporter une forme de légitimité artistique à Marvel, parce que pour le coup, je ne vois aucune différence entre ce qui est proposé ici et le cinéma médiocre et impersonnel livré par Jon Favreau, le tâcheron aux manettes des deux premiers volets.
 ), on ne trouve pas. Pourtant sur le papier, il y avait quelques motifs d'espoir, comme la présence de Shane Black à la plume et derrière la caméra. Le résultat impose un constat implacable. On a pas fini de bouffer de la merde dans les prochaines années... Comment croire une minute que c'est le même homme qui officie dans le cas présent et qui fut le scénariste "plus cool tu meurs" de films tels que l'Arme Fatale ou Le Dernier Samaritain? On dirait plutôt son clone dénué de talent. J'ose espérer que son nom n'est qu'une simple caution artistique destinée à apporter une forme de légitimité artistique à Marvel, parce que pour le coup, je ne vois aucune différence entre ce qui est proposé ici et le cinéma médiocre et impersonnel livré par Jon Favreau, le tâcheron aux manettes des deux premiers volets.