[Pathfinder] Mes critiques en 2015

[Mark Chopper]

Faut avouer que ce monstre de fin a l'air grandiose.

Sans parler d'un found footage où tous les acteurs qui portent les caméras apparaissent parfois dans le même plan

[Pathfinder]

6.5/10


Pourquoi cette note?
Parce qu'un "super héros" qui sent le souffre et la clope, ça fait du bien. T'entends ça Marvel..?

Conspué, déboulonné, raillé, Constantine n'a pas résisté bien longtemps lorsqu'il est sorti sur les écrans. Et pourtant loin du tumulte organisé par les fans de la bd Hellblazer, le film se revoit bien, très bien meme. Pour etre limpide sur le sujet de la fidélité , je n'ai jamais lu la moindre page du comics. Apparemment, cela semble etre la posture idéale pour apprécier le film de Francis Lawrence. Yes man de luxe, le bonhomme utilise à bon escient ses dollars et livre un film de super héros atypique naviguant dans les eaux troubles de l'occulte. Les allers-retours en enfer rythment la croisade de John Constantine et réussissent l'exploit de capter l'attention 120 minutes durant, alors que le film est dénué de climax spectaculaires. Il faut bien reconnaitre que ça cause quasiment tout le temps mais le soin apporté à l'ambiance offre une assise non négligeable à l'histoire. On passe donc outre la prestation endivesque de Keanu, le très WTF Peter Stormare et quelques incrustations aléatoires. Pour le reste, Constantine tranche, qu'on le veuille ou non, avec les us et coutumes de ce genre de film et se hisse sans soucis dans les trucs les plus originaux de la sphère super héroique. Je n'ai clairement pas boudé mon plaisir et j'y ai meme redécouvert un film efficace, plastiquement solide et gentiment dark...

[Pathfinder]

Faut avouer que ce monstre de fin a l'air grandiose.

Sans parler d'un found footage où tous les acteurs qui portent les caméras apparaissent parfois dans le même plan

T'as parfaitement résumé le film...
Ce monstre, je m'en remet toujours pas...
Le coup des caméras

[Mark Chopper]

Mate l'émission, ça vaut le coup.

Sinon pour Constantine :

Pour etre limpide sur le sujet de la fidélité , je n'ai jamais lu la moindre page du comics.

Effectivement, tout s'explique

[Pathfinder]

Ça méritait d'être précisé d'entrée!

[Scalp]

Comme si les avis de Logan sur des films tous plus nuls les uns que les autres suffisaient pas. (c'était en réponse à Jed qui veut parler de sa daube)

[francesco34]

Putain Pyramide j'ai failli aller le voir aujourd'hui... heureusement que t'as précisé que c'est du found footage de gueule...
La plaie de ces dernières années. Comme pour les restos qui te servent du surgelé, ça devrait être marqué obligatoirement sur l'affiche: "attention ceci n'est pas un vrai film".

[Jed_Trigado]

Comme si les avis de Logan sur des films tous plus nuls les uns que les autres suffisaient pas. (c'était en réponse à Jed qui veut parler de sa daube)

Rappelle moi quand est-ce que tu as dit du bien d'une sortie salle sur laquelle t'étais seul a en parler ?

[Scalp]

Je me déplace en salle pour les merdes ^^

[Jed_Trigado]

Elle est bonne celle-là.

[Scalp]

Ca me donne donc une légitimité pour cracher dessus

[Pathfinder]

Putain Pyramide j'ai failli aller le voir aujourd'hui... heureusement que t'as précisé que c'est du found footage de gueule...
La plaie de ces dernières années. Comme pour les restos qui te servent du surgelé, ça devrait être marqué obligatoirement sur l'affiche: "attention ceci n'est pas un vrai film".

tellement ça...

[Pathfinder]

9/10


Pourquoi cette note?
Parce que Jacques Audiard sort enfin de ma black list...

Après une jolie fournée de péloches fourrées au caca, il était urgent de rectifier le tir.

Paradoxalement, mon choix s'est porté sur un réalisateur que je ne peux vraiment pas sentir. Mais les retours plus que positifs sur un Prophète ainsi qu'un prix très très modique dans un cash m'ont fait sauter le pas. Grand bien m'en a pris puisque ce cinquième film prend ses distances avec le cinéma austisto-somnolent de Jacques Audiard. Avec une grande intelligence et une belle ambition, il filme une zonzon froide, implaccable mais aussi très organisée et s'empare du "rise and fall" (mais sans le fall cette fois-ci) avec une ampleur inédite. Entouré d'un troupe d'acteurs impeccables (Arelstrup bouffe l'écran!), Audiard junior s'attaque frontalement à l'univers carcéral en évitant les grands clichés du genre et dès qu'il en a fini avec le sujet, il dégaine LA bonne idée du film en faisant sortir son "héros". Exit donc le constant amer de la vie en prison et bonjour les magouilles et contrats en pagaille. Le récit gagne en énergie meme si les allers et venus sont un peu WTF au vu des nombreuses péripéties vécues par l'impeccable Tahar Rahim. Mais peu importe, Audiard se décoince enfin! Le seul inconvénient avec ce type de sujet, c'est finalement la lecture que l'on pourra en faire. Certains pourront le descendre comme une apologie du crime mais il faut surtout y avoir un furieuse envie de relancer un cinéma de genre à l'ancienne tout en se posant comme L'exercice de style carcéral de référence en France et peut etre meme au delà (chut, Oz n'est jamais bien loin...).

Quoiqu'il en soit, la découverte a été phénoménale et je ne suis pas loin de penser qu'il s'agit du film français le plus important de ces 10 dernières années (après je dis souvent ça quand je m'emballe, hein...).

[Pathfinder]

6/10


Pourquoi cette note?
Parce que Norton porte à bout de bras un film maladroit...

Lorsque la grande lessiveuse Hollywoodiennne s'attaque à un sujet sensible comme les groupements néo-nazis aux Etats-Unis, elle le fait bien souvent pour rafler un max de statuettes et/ou pour satisfaire l'envie de performance d'un acteur. Dit comme ça, le sort d'American History X semble bien vite scellé. Sauf que la réalité est un peu plus complexe. Oui, le choix d'un réalisateur clipeur n'est pas forcément le meilleur. Oui, sa volonté d'esthétiser son propos (ralentis toussa, toussa) n'est pas forcément la bienvenue. Oui sa vision de la rédemption est aussi naive que ratée. Mais ces carences sont en partie comblées par une première partie coup de poing (avec en point d'orgue la très forte séquence du déjeuner) et surtout par la prestation XXL d'Edward Norton. Habité comme rarement, il s'approprie complètement le personnage de Derek et irradie le film de sa présence animale via d'intenses regards. Escorté par l'éphémère Edward Furlong, ils forment un duo poignant qui ne sortira malheureusement pas indemne de cette histoire. Car le final nous rappelle combien Tony Kaye n'a pas enlevé ses moufles de toute la deuxième heure. Son faussement choquant final pose plus de questions sur les véritables intentions du film qu'il n'émeut. Pire, le message peut s'en trouver mal interprété et floute les ambitions d'un film, certes courageux, mais trop maladroit pour en faire un incontournable sur le sujet...

[Jack Spret]

La meilleure pub pour Tonygencil !