[oso] Ma prose malade en 2016

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Re: [oso] Ma prose malade en 2016

Messagepar Scalp » Dim 17 Jan 2016, 21:23

Sont tous bien quasiment.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2016

Messagepar osorojo » Dim 17 Jan 2016, 22:13

C'est le fan de la première de Sammo qui s'exprime ou le nouveau fanboy de poubelle la vie ? J'me méfie maintenant :mrgreen:

Blague à part, tant mieux, ils me font tous de l'oeil :)
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Re: [oso] Ma prose malade en 2016

Messagepar Scalp » Dim 17 Jan 2016, 22:17

Y a des belles histoires dans plus belle la vie, faut pas croire :mrgreen:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2016

Messagepar osorojo » Dim 17 Jan 2016, 22:19

Mais le pire, c'est certainement qu'effectivement une fois que tu mets le doigt dans l'engrenage t'es foutu :eheh:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2016

Messagepar Scalp » Dim 17 Jan 2016, 22:28

Non mais évitons tout malentendu, j'ai vu 3 épisodes, c'est tout hein.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2016

Messagepar osorojo » Dim 17 Jan 2016, 22:39

T'en fais pas va, on le dira à personne :eheh:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2016

Messagepar Scalp » Dim 17 Jan 2016, 22:45

C'est sympa alors.
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School on fire - 9/10

Messagepar osorojo » Lun 18 Jan 2016, 19:40

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••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
SCHOOL ON FIRE

Ringo Lam | 1988 | 9/10
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Damn, quel uppercut. Je crois que s’il me fallait choisir maintenant un maître échelon du film dépressif, ce serait probablement ce School on fire. Rarement une descente aux enfers n’aura été si oppressante, si définitive. C’est avec une violence sourde que Ringo Lam dresse un portrait au vitriole d’une société condamnée à mort par une mafia qui va jusqu’à véroler le système éducatif ; quoi de plus obéissant qu’un jeune peu sur de lui auquel on fait miroiter pouvoir et billets faciles.

Montage au hachoir, rythme frénétique, à aucun moment il n’est possible de reprendre son souffle, Ringo Lam vous invite pour une plongée en apnée sans retour au cœur d’un monde qui n’offre aucune seconde chance à ceux qui ont choisi le mauvais chemin. Chacun de ses personnages a un objectif bien précis, mettre un coup de masse supplémentaire à la charge critique radicale qu’il entreprend. Pour cela, il peut compter sans réserve sur des acteurs impliqués corps et âme dans ce qu’ils véhiculent, placés du bon ou du mauvais côté d’une barrière morale sans cesse changeante qui explose littéralement dans un dernier acte d’une furie totale : flics et professeur craquent troquant leur rationalité pour abattre enfin les armes de la vengeance sur ceux qui les ont poussés au bord du gouffre.

Impossible de sortir de la séance sans un avis tranché. School on fire est pareil à un gros coup de latte pris en pleine nuque alors que tout semblait paisible. Ringo Lam kidnappe le cadre, le malmène pendant une heure et demie jusqu’à le vider de toutes ses possibilités. Ce n’est pas compliqué, il a fait, le temps d’une séance, tout ce qu’il pouvait faire pour malmener sa caméra : course-poursuites folles, bastons à la machette déjantées, évictions de personnages sympathiques sans état d’âme de manière radicale, gymnastique visuelle dans des espaces minuscules, combats psychologiques qui donnent envie de latter l’écran — qui n’a pas eu envie de décoller la mâchoire du petit George ?!—, à chaque fois avec la même fougue : l’image est brute de décoffrage, en pleine emphase avec un sujet noir en diable.

School on fire est un exercice de style brillamment relevé, qui consiste à aller toujours plus loin jusqu’à un point de rupture qu’on pense atteint dès les premières minutes, qui en réalité ne fait qu’attendre patiemment le dernier quart d’heure pour exploser, avec fureur, lors d’un final sans concession qui s’impose férocement dans les souvenirs de quiconque aura pu encaisser autant d’acharnement.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2016

Messagepar Jed_Trigado » Lun 18 Jan 2016, 19:43

Un vrai cocktail molotov cinématographique. :love:
"Je mets les pieds où je veux Littlejohn et c'est souvent dans la gueule." Chuck Norris

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Re: [oso] Ma prose malade en 2016

Messagepar pabelbaba » Lun 18 Jan 2016, 19:43

Ben t'enchaîne mon cochon! :D
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [oso] Ma prose malade en 2016

Messagepar osorojo » Lun 18 Jan 2016, 19:44

C'est un truc de dingue ce film quand même :shock:

Et ouais, j'enchaîne, j'me fais les derniers rejetons du panorama que j'ai pas vus 8)
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Re: [oso] Ma prose malade en 2016

Messagepar Creeps » Lun 18 Jan 2016, 20:26

La première bagarre dans la rue, ce choc :love:
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Coin tranquille à la campagne (Un) - 6/10

Messagepar osorojo » Mar 19 Jan 2016, 20:05

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UN COIN TRANQUILLE A LA CAMPAGNE

Elio Petri | 1968 | 6/10
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Réalisé juste avant le génial Enquête sur un citoyen au dessus de tout soupçon, Un coin tranquille à la campagne a de quoi surprendre. Décousu, il semble avoir été pour Elio Petri l’occasion d’expérimenter, de jouer avec ses inspirations pour poser les bases de sa plus belle réussite, qu’il réalisera un an plus tard.

Pour autant, en tant que spectateur gourmand, difficile de ne pas succomber aux sirènes d’un ennui terriblement présent pendant la première heure, sorte de réflexion tarabiscotée sur la place de l’inspiration chez un artiste, et des moyens dont il dispose pour la retrouver lorsqu’elle s’est fait la malle. Voir Franco Nero délirer dans des séquences nonsensiques absurdes, sans qu’elles s’inscrivent spécialement dans un contexte quelconque est assez déroutant.

Mais pour qui brave la tempête et fait preuve d’une certaine patience, la seconde partie du film sait récompenser, en partie, les efforts déployés. Graphiquement déjà, elle est réellement marquante et l’histoire y prend enfin son envol. Jouant avec la frontière ténue qui sépare rêve et réalité, fantasme et angoisse, Elio Petri met en place un jeu de fausses apparences qui tient curieusement la route malgré l’itinéraire laborieux qui y a conduit.

On pourra néanmoins lui reprocher un message un brin poussif qui peine à convaincre lorsqu’il se révèle en fin de film. Cette question universelle de l’intégrité de l’artiste face à son œuvre et des âmes opportunistes qui tentent de le monnayer peut vite devenir pompeuse, ce qui est malheureusement le cas ici.

Un coin tranquille à la campagne est un film particulier, dont les qualités (belle photographie, un Franco Nero qui se livre, quelques séquences marquantes) peinent à rattraper les sorties de route : une première heure difficile à avaler et une histoire qui reste beaucoup trop accessoire aux expérimentations en tout genre d’un cinéaste qui se cherche.
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Choses de la Vie (Les) - 6/10

Messagepar osorojo » Mer 20 Jan 2016, 19:42

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LES CHOSES DE LA VIE

Claude Sautet | 1970 | 6/10
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Porté par mon enthousiasme au sortir de l’excellent Max et les ferrailleurs, j’me suis mis dans la caboche de continuer à découvrir le cinéma de Claude Sautet. Étant données les louanges que j’ai pu lire partout à propos des choses de la vie, j’me suis dit Banco, d’autant plus qu’accusant seulement 80 minutes à la pesée, la découverte n’en était que plus engageante. Et bien, résultat, je suis un brin freiné dans mon enthousiasme, je commence même à me dire, en ayant lu les pitchs de ses autres films, que l’aspect Polar de celui qui m’a fait rencontrer Sautet était un cas un peu à part dans sa filmographie.

Alors, pour que vous arrêtiez de me lancer des pierres, soyons clairs, Les choses de la vie a de belles qualités, mais son sujet n’est pas forcément mon sachet de thé. Parce que bon, 1h20 pour me dire que la mort n’est pas un truc très cool… je n’en doute malheureusement pas.

Mais voilà, en lead, il y a Piccoli. Un naturel à toute épreuve, un charisme évident qui trouve en Romy Schneider une belle résonnance. Sautet les met à leur avantage, même quand ils s’engueulent, leur complémentarité fonctionne, elle à fleur de peau, lui aussi apathique qu’une carpe en plein soleil. Mais qu’on ne s’y trompe pas, sous la caboche de l’architecte en demi-vie s’agite une passion latente.

Et puis, niveau mise en scène, Sautet surprend. Au bout de 10 minutes de bobine, on comprend qu’il ne contera pas triangle amoureux classique. A coup de flashbacks furtifs agités par un montage créatif, il se joue de son spectateur, trouble la ligne temporelle de son histoire, cette dernière ne se concrétisant que dans les derniers instants, lorsque la messe est dite.

C’est pourquoi je suis un peu embêté. D’un côté, je n’ai pas été particulièrement enthousiasmé par une histoire trop convenue, voir même parfois bien facile (je ne me remets pas du mec qui cale au milieu de la route) et un message ras des coquelicots, de l’autre j’ai trouvé la mise en scène de Claude Sautet, ainsi que l’intelligence de son montage, assez stimulants. De quoi me pousser à tenter d’autres films de sa main, avec un enthousiasme plus modéré toutefois, j’ai bien l’impression que le bougre a en sympathie les histoires de coeur un brin poussives.
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Re: [oso] Ma prose malade en 2016

Messagepar Mark Chopper » Mer 20 Jan 2016, 19:45

je commence même à me dire, en ayant lu les pitchs de ses autres films, que l’aspect Polar de celui qui m’a fait rencontrer Sautet était un cas un peu à part dans sa filmographie.


Effectivement, c'est mal barré.
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