[Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Mark Chopper » Lun 18 Jan 2016, 19:54

Bref je maintiens mon 7.5 même si je n'ai pas tout compris. Surtout la première heure. Par exemple y avait deux nanas agréablement dénudées qui se sont mises sur la gueule dans un sauna - ou une prison, je sais plus-, impossible de savoir pourquoi :eheh:.


Impossible de savoir pourquoi ta critique ne comporte aucune capture du coup :chut:
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Dunandan » Lun 18 Jan 2016, 19:57

Elles ont sauté à cause d'imageshack. la flemme de tout refaire surtout que mon ordi actuel est coincé avec la zone 1 :( (edit : ça ne fonctionne même pas avec VLC)

(heureusement que j'ai pu en sauver la majorité, pressentant le coup, mais celles qui me font le plus mal : Les deux premiers Femme scorpion, et quelques Gosha)
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Jack Spret » Lun 18 Jan 2016, 20:46

dunandan a écrit:Par exemple y avait deux nanas agréablement dénudées qui se sont mises sur la gueule dans un sauna - ou une prison, je sais plus-, impossible de savoir pourquoi :eheh:.


Y'a la femme et la maîtresse :mrgreen:

Sinon pas content pour Quartier Violent :cry:


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Dunandan » Lun 18 Jan 2016, 20:49

Ah bon tu l'as vu ? :mrgreen:

7.5 ça va, je ne le défonce pas quand même ^^.
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Jack Spret » Lun 18 Jan 2016, 20:52

Ouais :D
J'avoue que j'ai jamais posé ma critique pour celui là :o


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Jed_Trigado » Lun 18 Jan 2016, 20:53

dunandan a écrit:Ah bon tu l'as vu ? :mrgreen:

Rho comment tu sous-estimes Jack. :mrgreen:
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Dunandan » Lun 18 Jan 2016, 20:58

Je croyais que c'était une boutade le coup de la femme et la maîtresse...
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Tampopo - 8/10

Messagepar Dunandan » Mar 19 Jan 2016, 00:51

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Tampopo, Juzo Itami (1985)

Regardant d'un oeil circonspect cette pellicule japonaise des années 80, j'y découvre en fait une belle surprise. Tampoto est un film sur l'art culinaire qui n'a vraiment l'air de rien si on se base sur la pochette ou même son pitch, mais qui est en fait d'une grande richesse. Déjà ça commence fort lorsque, tandis que je prenais un petit encas tranquillou, un personnage me parle face caméra, gros regard complice de la part du réalisateur qui nous prend à parti (vraiment, je vous conseille de vous préparer un plateau, effet garanti). J'étais donc dans de bonnes conditions pour apprécier cette expérience de cinéma qui pourtant, et ce sera peut-être mon seul grief (et encore je ne suis même pas certain que ce soit un véritable défaut), n'est pas dotée d'une réalisation renversante. Non, le tout est emballé avec beaucoup de simplicité (c'est limite télévisuel), et du coup on est surpris là où on ne s'y attend pas forcément.

En effet, Tampoto emprunte bien des voies pour nous parler de sa thématique principale, la bouffe. Si on suit un fil rouge, avec une femme entre deux âges ayant pour vocation de faire les meilleures nouilles de la ville, aidée progressivement par un cortège de fins connaisseurs, le récit est également agrémenté de petites saynètes qui interviennent, l'air de rien, dans un cadre limite surréaliste et proche de la farce, où l'on assiste ici à l'art de goûter des pattes ou de manger des spaghettis proprement, là à un couple mêlant érotisme et bouffe (jamais je ne verrai les jaunes d'oeuf de la même manière), ou encore à une petite vieille qui prend un malin plaisir à pétrir la nourriture au grand dam du commerçant. Bref, toutes ces séquences vont toujours de paire avec le tabou et l'interdit, et c'est capturé de manière toujours si innocente, touchante, et comique, que j'en ai ressenti un effet libérateur fou (à l'image du générique de fin, qui nous ramène au plaisir le plus simple, absolu, et originel, de se nourrir).

Emporté par Tampoto, cette restauratrice déterminée au sourire si chaleureux et accueillant autour de laquelle s'agglutine une troupe bien décidée de faire d'elle une championne de la nouille, ainsi que par les saynètes dont j'ai parlé, le récit prend une ampleur véritablement humaine et optimiste qui fait du bien. Une sorte de Success story, en fin de compte, mais au goût légèrement amer en bout de course, comme si pour conserver cette pureté jusqu'au bout, ce curieux ange-gardien qui a repéré le premier le potentiel de Tampopo devait reprendre la route sans demander son reste (comme les samouraïs qui partent une fois leur mission achevée...). N'empêche que c'est un film captivant de bout en bout, généreux, et qui fout la pêche par ce(s) combat(s) contre l'adversité et la bienséance qu'il mène au nom de la bonne bouffe. Et putain, ça donne la dalle !

Note : 8/10
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Jed_Trigado » Mar 19 Jan 2016, 00:57

:super:
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Dunandan » Mar 19 Jan 2016, 01:01

C'est malin Jed, tu m'as donné envie de bouffer une omelette, maintenant :|.

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Même si ça demeure quand même assez soft, ce n'est pas avec ce film que je vais pouvoir introduire ma femme au cinéma nippon :eheh:
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Jed_Trigado » Mar 19 Jan 2016, 01:04

La bouffe, c'est la vie. :D
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Dunandan » Mar 19 Jan 2016, 01:18

La bonne bouffe, oui. :chut:
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Nos futurs - 8/10

Messagepar Dunandan » Mer 20 Jan 2016, 23:36

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Nos futurs, Rémy Besançon (2015)

Rémy Besançon, auteur de Nos futurs, est considéré comme l'un des meilleurs réalisateurs français en vogue, je comprends mieux pourquoi. C'est rare de retrouver un tel propos, profond et tout, mais en même une certaine légèreté dans le traitement, loin du misérabilisme à la Dardenne ou des comédies franchouillardes à deux balles, vous savez, nos blockbusters à la française où tout le budget part dans le casting soit-disant (j'insiste sur ce mot) 5 étoiles. Et ça, ça fait du bien, excusez du peu.

En tous cas, difficile de résister à l'appel que nous lance ce film vers cette tentative de renouer avec le passé, que notre protagoniste principal, un jeune cadre à qui la vie a apparemment souri, du moins matériellement, refoule du fond de son coeur, et finit, après une soirée d'anniversaire fadasse/déprimante, par contacter son meilleur ami d'enfance qu'il n'avait pas revu depuis des plombes. On remonte alors avec eux les fils du passé vers ce temps de l'insouciante adolescence, le tout oscillant entre grosses rigolades, illusions perdues, et surtout deuil(s) non résolu(s).

Un choc temporel qui forcément me touche en tant que trentenaire. Déjà, Rémy Besançon sait de quoi il parle avec sa petite radioscopie de cette époque du lycée, en retranscrivant les délires propres à cet âge tout en émouvant par petites touches. Mais la nostalgie ne fait pas tout même si elle joue dans la balance. Sans parler du twist auquel je ne m'attendais pas (qui passera bien à la révision, je pense, tant il est bien employé), on nous offre une mise en scène qui, sans être non plus ébouriffante, propose des choses inattendues, comme la manière dont on replonge dans cette fameuse boum (tout en plan séquence), ou l'utilisation pertinente et jouissive du hard-rock des années 70, notamment durant le trip champêtre des deux potes.

Nos futurs, derrière ses thématiques traitées intelligemment et sans forcing, c'est d'abord l'histoire des retrouvailles de deux bons vieux camarades qui font une crise de la trentaine de manière totalement opposée (mais sans verser dans la caricature), l'un coupant à tel point les ponts avec le passé qu'il ne vit plus rien intensément, tandis que l'autre agit comme s'il en avait 16 sans se soucier du lendemain. En résulte une bromance au cocktail détonnant qui, d'une simple tentative de réunir tous les potos de cette soirée si riche en souvenirs croustillants, se transforme en un chouette petit road-movie franchouillard, le tout porté par leurs interprètes Rochefort fils et Pio Marmai, qui forment un très beau duo en jouant de leurs différences.

On ressort de cette séance libéré mais en même temps mélancolique, via cet habile retournement de situation qui nous a finalement dirigé vers l'un des seuls dénouements possibles où enfin notre protagoniste, en renouant avec son passé, a renoué avec lui-même. Bref, un film qui sait où il va, mais qui, par son équilibre agréable entre comédie et drame, m'a autant enthousiasmé qu'un certain Maestro, avec en prime une forme au service du fond. Une belle surprise qui m'a donné envie de découvrir les autres films de Rémy Besançon (édit: je vous recommande pour le coup le sympathique Ma vie en l'air, et surtout Le Premier Jour du reste de ta vie, qui m'a bouleversé avec son sujet sur l'évolution des relations familiales à travers le temps).

Note : 8/10
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Yohkiro, le royaume des geishas - 5/10

Messagepar Dunandan » Jeu 21 Jan 2016, 19:19

Image
Yohkiroh, Hideo Gosha (1983)

Fruit de la seconde collaboration entre le réalisateur Hideo Gosha et la romancière Tomiko Miyao, on nous dépeint le milieu des geishas avec un certain soucis de réalisme (à savoir comment elles sont traitées comme des objets sexuels de luxe), le tout doté d'une belle photographie. On a d'abord affaire à un panorama du milieu durant un bon bout de temps, pour ensuite se recentrer sur un duo de deux femmes (l'une est prostituée et l'autre est geisha) joliment filmées, jalouses l'une de l'autre (à cause d'un homme, protecteur et amant de l'une et père de l'autre, normal que ça fasse des étincelles), puis devenant ensuite amies (quelle en a été la mèche : le respect mutuel ? La compassion ? Ce n'est pas très clair). Voilà pour les qualités que je retiens et l'idée générale du film.

Sauf que malgré des qualités esthétiques évidentes, j'ai suivi tout cela sans grand intérêt. En effet, Gosha insuffle peu de percussion et de rythme à son histoire. A part un affrontement au milieu du film (introduit d'abord par une chouette démonstration de danse rock'n roll où l'une vole un client à l'autre, enchaînée ensuite par un intense attrape chignons dans les toilettes) qui montre que prostituée et geishas = même combat, et une belle amitié entre deux femmes qui aurait pu se profiler (malheureusement écartée au profit du personnage de la geisha avec son problème de bébé dont je me fichais poliment), je n'ai pas trouvé pas qu'on ait fait beaucoup d'effort pour relever l'intérêt du spectateur (je ne parle même pas des boobs - bien qu'ils se fassent rares pour le genre - : au contraire j'ai bien aimé le traitement pudique de la chose) avec en prime un message féministe ressassé avec de gros sabots. La suite ne s'arrange pas où on enchaîne drame sur drame, sans pouvoir proposer par ailleurs une base assez solide, tant émotionnelle que narrative (un défaut déjà présent dans L'ombre du loup) pour rendre les retournements parfois radicaux des relations amour/haine entre les personnages, tout simplement crédibles et impliquants.

C'est dommage car ce film avait tous les ingrédients pour en faire une jolie histoire touchante, mais sans parler de longueurs pénibles (sur 2h20 ça paraît interminable), Gosha n'a pas ici la main légère quand il s'agit de faire du drame, et je ne trouve pas qu'il parvient à nourrir ses personnages de péripéties suffisamment intéressantes malgré un milieu détaillé avec justesse. Sans parler du protecteur (ou parrain) de ces deux femmes qui m'a semblé un peu fade par rapport à Nakadai qui au moins, bien qu'il livrait une interprétation assez cabotine, apportait une énergie et un souffle indéniables au film. En refermant cette critique quelque peu incendiaire, je ne dirais pas qu'il s'agit là d'un film particulièrement mauvais, d'autres spectateurs plus patients que moi pourraient bien y trouver leur compte s'ils s'intéressent au sujet des geishas, dixit les qualités esthétiques que j'ai relevées, mais le fait qu'on ne me donne aucune raison de croire aux retournements de veste affectifs en ce qui concerne le trio angulaire, ce mélodrame quasi constant (avec un pathos qui ne fait que s'accentuer vers la fin) ne pouvait se vivre pour moi que comme un long calvaire.

Note : 5/10
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Jack Spret » Jeu 21 Jan 2016, 21:30

dunandan a écrit:A part un affrontement au milieu du film (introduit d'abord par une chouette démonstration de danse rock'n roll où l'une vole un client à l'autre, enchaînée ensuite par un intense attrape chignons dans les toilettes)


Ce plan séquence :love: :love: :love:

Sinon je l'aime bien ce Yohkiro, ça démarre comme un chambara, ça tourne au drame intimiste et ça termine en polar.


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