[Jack Spret] Mon dégueuli verbal en 2016

Modérateur: Dunandan

Fantômes en fête - 5/10

Messagepar Jack Spret » Mer 03 Fév 2016, 17:54

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"Fantômes en fête" de Richard Donner - Etats-Unis - 1988 - DVD


Entre deux épisodes de L'arme fatale, Richard Donner prend le temps de réaliser un film de Noël au sentimentalisme écœurant. Une récréation qui lui permet de souffler entre les deux films de sa saga culte ? Loin s'en faut tant Donner et Bill Muray ne pouvait pas s'encadrer durant le tournage. De là à penser que la présence de Bill Muray ne serait alors justifiée que par le fait qu'il ait incarné un chasseur de fantômes dans le film d'Ivan Reitman quelques années plus tôt, il n'y a qu'un pas (surtout lorsqu'on voit la tagline américaine). Revisitant en profondeur le conte de Charles Dickens mettant en scène l'avare Scrooge connu de tous les petits et les grands, la Paramount tenait là un sujet en or massif s'assurant la venue en salles d'un nombre incalculable de spectateurs nourris depuis le biberon au format familial et moralisateur de cette histoire. En ayant comme toile de fond la production difficile d'un programme télé, Paramount se permet également d'innombrables clins d’œils à ces productions passées, présentes et à venir, à l'instar des trois fantômes hantant le Noël de Scrooge (la tenue d'Indiana Jones, un poster de L'arme fatale 2,...). On en arrive donc à une mise en abîme intelligente, véritable char d'assaut médiatique porté par un Bill Murray en pleine possession de son talent comique.

La présence de Karen Allen ajoute une touche de fraîcheur au film, son charme faisant ressortir le côté Droopy de l'acteur principal. Côté effets spéciaux, on est bien loin de Fantômes contre fantômes mais c'est loin d'être minable, surtout dans les transitions entre les époques et les décors. Ce qui est écœurant, c'est cette avalanche de bons sentiments, de poudre aux yeux, le cinéaste reniant complètement son personnage introductif cynique pour le transformer en une sorte de bouffon dévoué à la cause de Noël. On peut comprendre aisément que le cinéma et la télévision aient besoin de ses films obligatoires afin de mettre du beurre dans les épinards chaque année. Mais ici, la fin est confondante de bêtise et fait perdre tout intérêt à une relecture parfois habile, parfois maladroite du fameux conte.

5/10


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A la poursuite d'Octobre Rouge - 7,5/10

Messagepar Jack Spret » Mer 10 Fév 2016, 14:17

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"A la poursuite d'Octobre rouge" de John McTiernan - Etats-Unis - 1990 - DVD


Première adaptation de la saga Jack Ryan écrite par Tom Clancy, les producteurs décident de rentrer dans le vif du sujet, "Jeux de guerre" étant chronologiquement plus ancien mais tourné 2 ans plus tard. Harrison Ford aurait du interpréter Jack Ryan dans le film de McTiernan, faisant ainsi le lien avec le film de Phillip Noyce, mais l'acteur ayant lu le scénario et compris que le script était centré sur le personnage de Ramius, décida de rejeter la proposition et de n'apparaître que dans le film suivant. Non pas qu'il souhaitait avoir la grosse part du gâteau mais il refusait de tourner à nouveau avec Sean Connery, les deux comédiens ayant déjà fait équipe l'année précédente à l'occasion du tournage d'Indiana Jones et la dernière croisade. De son côté, McTiernan se voit dépossédé de 58 minutes pour vivre, son planning trop chargé l'obligeant à passer la main. Et ça n'est pas plus mal car cela lui a permis de se renouveler, attendu au tournant après avoir réinventé l'action au cinéma. Et c'est d'autant plus risqué de sa part qu'il se livre à l'adaptation d'un roman qui laisse la place à l'introspection. Si tous les personnages sont parfaitement développés, leurs intentions sont floues et leurs actes imprévisibles. Cet état de tension constant s'ajoute au tournage en quasi huis-clos, les points de vues basculant entre différents sous-marins, parés pour l'occasion de différentes teintes lumineuses permettant de les différencier.

Relecture habile de la Guerre Froide sous couvert de la réactualisation d'un fait divers soviétique, on ressent la participation de John Milius dans l'écriture du script, notamment dans certaines scènes dialoguées comme celle, très habile, mettant en scène un officier soviétique lisant un passage de la Bible, s'arrêtant sur le mot "Armageddon", permettant ainsi la transition entre le russe et l'anglais dans les dialogues. La religion fait étrangement écho à la navigation d'un sous-marin, les deux obligeant à croire ce que l'on ne peut voir. Plus que dans le confinement des bâtiments militaires, c'est dans cet aveuglement constant que la paranoïa s'installe, la seule façon de sortir étant de remonter à la surface. Cette apnée représente bien ce que semblait vivre Soviétiques et Américains dans les moments les plus brûlants de leur rivalité. Il est difficile de savoir quel parti est le plus défendable, les Américains étant montrés tels des cow-boys imprudents (l'esquive finale de l'USS Dallas) tandis que les Russes sont dépeints comme des êtres froids et silencieux.

Le casting est de premier choix, donnant la chance à Alec Baldwin de faire ses griffes dans un vrai premier rôle à la hauteur de son talent, face à un véritable mastodonte tel que Sean Connery. Leur première rencontre dans le film est d'ailleurs à la hauteur du charisme que peut inspirer l'écossais. Véritable film de personnages dissimulé derrière un thriller d'espionnage paranoïaque, A la poursuite d'Octobre rouge bénéficie également d'une B.O sublimant l'esprit soviétique avec des choeurs russes ajoutant une virilité déjà bien omniprésente (aucun des rôles féminins ne dépasse l'unique réplique). Bien que peu salué par la critique, ce film montre une nouvelle toute l'étendue du talent de John McTiernan, sa science du montage et sa mise en scène inspirée (une multiplication folle de travellings dans des espaces aussi exigus, ça tient du génie) étant toujours à la solde de la narration.

7,5/10
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Eve - 8/10

Messagepar Jack Spret » Ven 12 Fév 2016, 16:49

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"Eve" de Joseph L. Mankiewicz - Etats-Unis - 1951 - DVD


Fin des années 40, la 20th Century Fox fait l'acquisition d'une dualité féminine pour la modique somme de 3 500$ (l'équivalent de 35 000$ aujourd'hui). S'inspirant donc librement de The Wisdom of Eve, une histoire courte dans laquelle est déjà présente la sève du script, Mankiewicz trouve dans cette histoire un terreau d'une richesse inespérée qui lui permet d'explorer de manière cynique mais réaliste les pratiques se déroulant dans les coulisses du milieu du spectacle. La mise en abîme va même plus loin que ce qui nous est proposé dans le film tant le tournage était rempli d'animosités. Entre Bette Davis aussi exécrable que son personnage de diva du théâtre ("...the only bitch in the cast was Celeste Holm"), les jalousies et luttes intestines au sein du tournage (principalement du à la présence de Marilyn Monroe), l'aura du film à la cérémonie des Oscars poussant la rivalité en nominant les 4 actrices principales (deux nominées pour le premier rôle féminin, deux pour le second rôle), on peut clairement dire que Eve, en plus d'être un excellent portrait au vitriol de son sujet principal, est un film d'une importance capitale dans la compréhension du Hollywood des années 50.

8/10
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Steve Jobs - 8/10

Messagepar Jack Spret » Mer 17 Fév 2016, 13:43

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"Steve Jobs" de Danny Boyle - Etats-Unis - 2016 - en salles


Autant je déteste le côté prétentieux et élitiste de la marque Apple, autant on ne peut rester de marbre devant le charisme de son cofondateur Steve Jobs. A lui seul, il est parvenu à révolutionner le monde informatique et les nouvelles technologies, grave à un regard visionnaire sur la miniaturisation, l'esthétique, le fondement transgénérationnel de ses produits et surtout un bagou incroyable. Mais plus que ses qualités, ce sont ses défauts qu'a cherché à souligner Aaron Sorkin en adaptant la biographie du personnage écrite par Walter Issaacson, et publiée moins de 3 semaines après le décès du gourou informatique. Déjà scénariste sur le biopic de Mark Zuckerberg réalisé par David Fincher, personne d'autre n'était mieux placé pour saisir les zones d'ombres de ce personnage ambivalent. Et quoi de mieux que de choisir le temps réel pour capter l'intégralité du caractère bouillonnant de Steve Jobs ?

Le film se découpe donc en trois actes, chaque acte représentant le lancement médiatique d'un nouveau produit révolutionnaire pour la société. Théâtralisant au possible les entrées et sorties des employés de Jobs, Danny Boyle met en image son film de manière automatique, la mise en scène ne se révélant que dans les flashbacks intelligemment disposés. Les 200 pages du dialogue du script de Sorkin sont une preuve évidente de cette volonté de jeu basé sur une temporalité unique, permettant ainsi de faire refléter le personnage central tel un prisme rayonnant sur tout ceux qu'il rencontre. Fassbender est magistral, n'hésitant pas à changer de manière drastique sa tenue et son physique. Enfer, purgatoire et paradis, les trois étapes par lesquelles va passer Jobs embrasse alors l'intégralité de la carrière de Jobs, n'hésitant pas à sublimer les bas pour faire exploser les hauts. On regrettera un troisième acte frôlant de peu le pathos, clôturant ainsi un biopic faramineux dont seul Sorkin a le secret.

8/10
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Coup de chaud - 5,5/10

Messagepar Jack Spret » Mer 17 Fév 2016, 17:46

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"Coup de chaud" de Raphaël Jacoulot - France - 2015 - DVD


Les thrillers ruraux sont assez rares dans nos contrées alors que nos bonnes vieilles campagnes françaises offre un terreau riche et diversifié en termes d'enjeux, de paysages et de faits divers. Ça a été le point de départ de Raphaël Jacoulot qui a voulu utiliser cette imagerie pastorale pour y enfermer une petite communauté et jouer ainsi avec la figure du bouc émissaire. On devine tout doucement où le film cherche à nous amener mais le cinéaste prend le temps de poser ses personnages, de faire le tour des conséquences des tensions entre les habitants, tout en iconisant son souffre-douleur à l'aide de gros plans travaillés et de musiques pertinentes. Si l'histoire prend des allures de feuilleton bien ficelé, on est surpris par la qualité de la mise en scène qui prend le temps de dessiner les contours de ce village où la joie de vivre a depuis longtemps plié bagage. Devant la différence et les préjugés (la victime, débile, appartenant à une famille de gens du voyage), Jacoulot montre toute l'horreur d'une troupe d'individus à la morale embrumée par leur propre sauvagerie. Rien de bien révolutionnaire mais ça reste un film qui ose exploiter les failles de notre paysage cinématographique, aussi bien scénaristiques que visuels.

5,5/10


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Z - 8,5/10

Messagepar Jack Spret » Sam 20 Fév 2016, 13:34

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"Z" de Costa-Gavras - Algérie/France - 2011 - Télévision


Premier volet de la trilogie politique de Costa-Gavras, Z est un réquisitoire ardent sur la dictature des colonels en Grèce. En adaptant le roman pamphlétaire de Vassilis Vassilikos, le réalisateur prend le risque de se fermer les portes de la Grèce. Contraint de filmer en Algérie pour la ressemblance architecturale des villes, il est choisit de ne pas exposer clairement la Grèce, des éléments disparates pris au hasard permettant de faire le lien avec le pays incriminé (les publicités, les portraits de la famille royale). Même la musique est empruntée à un compositeur grec emprisonné dans son pays durant le règne des fameux colonels. Colonels qui en prennent pour leur grade dans cette redéfinition du thriller politique. Ici, point de mystère autour des figures du totalitarisme, le spectateur sait pertinemment qui sont les coupables et d'où provient le complot. L'intérêt du film réside dans la démystification du pouvoir en place, la déconstruction du système judiciaire et politique et la clairvoyance d'une minorité de personnes. Ce basculement entre démocratie et dictature s'opère insidieusement, dans les rouages les plus huilés du gouvernement. Et ce groupuscule combatif, à l'image des résistants de la seconde guerre mondiale, va chercher à se mettre en travers de l'avancée de ces despotes.

Le résultat de l'enquête est amer. Bien que mis sous le feu nourris des projecteurs de la presse, les coupables ne sont pas inquiétés outre mesure. L'impact de cette organisation de malfaiteurs politique va plus loin, au delà des frontières de la Grèce. Dommage alors que Costa-Gavras n'ellipse pas l’événement et ses ramifications pour théoriser davantage sur cette occupation du pouvoir, cette période de l'histoire étant aussi intéressante qu'elle n'est jamais exploitée au cinéma. Mais cette volonté de rester centré sur un acte de répression des figures contestataires est louable tout de même car cela permet de mixer théories complotistes, manipulations des médias et manœuvres souterraines sans jamais être trop didactique ni masturbatoire. Le cinéaste s'entoure pour cela d'un casting impeccable, mené par un Yves Montand lumineux en gourou politique (alors qu'il n'est présent à l'écran que 12 minutes en tout), un Jean-Louis Trintignant dont la force du personnage se révèle dans l'urgence de la situation et un Jacques Perrin dont la fougue de la jeunesse n'a d'égale que son amour de la vérité.

La mise en scène n'a pas son pareille pour faire monter la tension sans une seule ligne de dialogue, l’agression du député étant un modèle de découpage pour alimenter la paranoïa et ainsi permettre à la violence de l'acte criminel d'exploser à l'écran. D'ailleurs, la partie "ennemie" du casting n'a pas à rougir de ses représentants (mention spéciale à Marcel Bozzuffi et son personnage d'homme de main qui représente toute la folie du parti fasciste). L'aveu et Etat de siège termineront d'entériner cette trilogie d'utilité publique au panthéon des grandes œuvres dénonçant le totalitarisme le plus complet.

8,5/10
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Re: [Jack Spret] Mon dégueuli verbal en 2016

Messagepar Jed_Trigado » Sam 20 Fév 2016, 19:20

J'espère que t'as pu récupérer L'Aveu et Section Spéciale, tu vas prendre ton pied mon vieux. :super:
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Re: [Jack Spret] Mon dégueuli verbal en 2016

Messagepar Jack Spret » Sam 20 Fév 2016, 23:05

Non, pas eu l'occasion de les voir lors de leur passage sur Arte mais je les récupérerai :super:


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Re: [Jack Spret] Mon dégueuli verbal en 2016

Messagepar Val » Sam 20 Fév 2016, 23:07

Ils ont encore des rediffs de prévu normalement.
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Prodigal Son (The) - 6,5/10

Messagepar Jack Spret » Jeu 25 Fév 2016, 19:55

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"Prodigal Son" de Sammo Hung - Hong Kong - 1981 - DVD


Cela serait réducteur de placer d'emblée ce film dans la case comédie tant il baigne dans un climat de violence latent (le massacre des comédiens représentant le summum de cruauté). Mais cet aspect sombre est en filigrane et pas immédiatement visible, on ressent très rapidement la filiation entre opéra et art martial. La multiplicité du burlesque des situations comiques et la maîtrise des nombreuses chorégraphies font de Prodigal Son une comédie kung fu qui cherche à aller le plus loin possible dans l'un et l'autre des genres. Si les gags peuvent paraître très lourds dans la première moitié, ils se font de plus en plus rares au fur et à mesure, mettant en avant un film d'apprentissage dur et cruel, terminant dans un duel final qui contient la quintessence du talent de Sammo Hung. Yuen Biao parvient à sortir de l'ombre de ses comparses en incarnant un personnage fébrile mais audacieux. L'histoire étant inspirée de combattants ayant réellement existé, cela explique très certainement la volonté du réalisateur de vouloir remettre le kung fu à sa place d'art ancestral, aux côtés du théâtre et de la calligraphie (magnifiquement représentée dans une scène même si un gag vient la ternir à la fin). Un modèle d'inventivité et un petit bijou physique qui permet à Sammo de faire une entrée fracassante dans le genre, juste derrière son ami Jackie Chan.

6,5/10
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Re: [Jack Spret] Mon dégueuli verbal en 2016

Messagepar pabelbaba » Jeu 25 Fév 2016, 20:05

Affiche indonésienne et note de radin, va falloir faire quelque chose! :twisted:
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Re: [Jack Spret] Mon dégueuli verbal en 2016

Messagepar Jack Spret » Jeu 25 Fév 2016, 21:45

C'était l'affiche qui représentait le plus le côté golmon de la partie comique :mrgreen:


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Camino - 6/10

Messagepar Jack Spret » Mar 10 Mai 2016, 09:47

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"Camino" de Josh C. Waller - Etats-Unis - 2015 - DVD


Un film complètement passé inaperçu l'an dernier alors qu'il joue la carte du survival de manière intelligente. Bon, Zoé Bell est toujours à l'ouest côté acting mais il y a une telle inventivité au niveau du montage, d'originalité au niveau des choix musicaux, le tout enrobé d'un sous texte politique bienvenus. C'est difficile de bouder son plaisir ! Le film met du temps à démarrer cela dit (le premier quart d'heure, hors intro, est catastrophique dans le jeu de Bell). Mais lorsque le côté fuite dans la jungle se réveille, on retrouve le talent de la fameuse cascadeuse, avec de l'action ultra lisible et haletante, des duels au couteau :bluespit: et une fin qui m'a cueilli car je ne m'y attendais pas (même si pour certains, elle sera peut être prévisible).
Niveau décors, on est servis avec la Colombie et sa jungle luxuriante offrant des paysages naturels magnifiques. Les guerilleros jouent plutôt bien (mention spéciale au psychopathe de Medellin) et ça se suit dans coup de mou. Une bonne surprise qui aurait mérité une héroïne incarnée par une actrice ayant davantage de charisme.

6/10


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Re: [Jack Spret] Mon dégueuli verbal en 2016

Messagepar osorojo » Mar 10 Mai 2016, 12:50

Intéressant ça, merci pour la review, je me le note dans un coin ;)
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Re: [Jack Spret] Mon dégueuli verbal en 2016

Messagepar pabelbaba » Mar 10 Mai 2016, 13:40

C'est pas ma came, mais avec un acteur qui se prénomme "Nacho", j'avoue que c'est tentant. :o
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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