[Malko Linge] Mes films en 2016

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[Malko Linge] Mes films en 2016

Messagepar Malko Linge » Jeu 07 Jan 2016, 15:05

Aller mieux, ce serait de la provoc...
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Re: [Malko Linge] Mes films en 2016

Messagepar Alegas » Jeu 07 Jan 2016, 15:16

Ça faisait un moment qu'on ne t'avait pas vu. :D
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Malko Linge] Mes films en 2016

Messagepar Malko Linge » Jeu 07 Jan 2016, 15:48

Salut Alegas,

Ben oui, ça va ça vient ;-)

Mais j'ai mis à jour mes petites notes pour 2015, histoire de pouvoir participer au classement...
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Big Short : le casse du siècle (The) - 6,5/10

Messagepar Malko Linge » Mar 12 Jan 2016, 19:26

THE BIG SHORT

2015 - Adam MCKAY - 6,5


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La thématique du film, bien que complexe et traitée sur un autre plan par Margin Call, m'a tout de suite attiré. Le casting alléchant a remis une second couche. Je me suis alors penché sur le réalisateur et son historique Ferrelien a largement tempéré mes ardeurs (sans H :nono: ). Je suis donc allé voir ce film sans attente particulière et ma fois, c'est sur une impression bien sympathique que je suis ressorti du cinéma.

Bien entendu le film a ses défauts, le principal étant pour moi la partie dramatique et personnelle tournant autour du personnage de Steve Carell, que son traitement rend sans grand intérêt. Mais ce que j'ai trouvé plaisant c'est l'équilibre entre le côté documentaire sur un sujet complexe et le l'aspect décalé de la réalisation. Entre deux scènes classiques, les comédiens apostrophent directement le public en regardant la caméra ou des personnalités nous balancent des séquences de type "L’économie pour les nuls".

Brad Pitt est pour moi le petit plus de la bande. Un ex-trader mentor, posé, sobre. Comme le film, son apparence froid laisse apparaître une moralité singulière. Sans tomber dans le sentimentalisme il pointe du doigt l'ambivalence des personnages qui, s'il dénoncent le système et ses fraudes, ramassent la mise sans toujours une réelle prise de conscience des conséquences dans la vraie vie de leurs calculs mathématiques et paris sur les produits financiers.
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5ème Vague (La) - 3,5/10

Messagepar Malko Linge » Sam 13 Fév 2016, 10:35

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LA 5EME VAGUE - 2016 - 3,5


N'aimant pas regarder les bandes annonces, qui sont trop trompeuses ou qui dévoilent trop les films, je ne connaissais pas grand chose de l'histoire.
Un petit film de SF avec un brin de catastrophe, pourquoi pas.
Mais juste avant le film, le cinéma passe un visuel en lien avec le livre dont est tiré le scénario. Je comprend vite que je me suis embarqué dans une énième adaptation d'un bouquin pour ados. Même si certaines m'ont déjà apporté de bons moments, ce n'est pas souvent le cas et cette 5ème vague ne déroge pas à la règle.

La partie qui m'attirait le plus, le plan d'invasion par phase, est traité en quelques plans, parfois spectaculaires mais déjà vus. Par contre, l'aspect psychologique de l’enchaînement des "vagues", le stress de ne pas savoir laquelle des "plaies bibliques" nous tombera dessus, n'est absolument pas présent. A croire que tout cela est bien normal.

Côté casting, Liev Schreiber est égal à lui même, Chloe Grace Moretz est suffisamment crédible et Maria Bello catastrophique.

Pour le reste du film, je ne voudrai pas faire de spoiler. Les codes du survivant en quête sont là. C'est impossible mais j'ai la baraka :)
Le film est cousu de fil blanc même si, et c'est la le paradoxe, il est tout à fait cohérent étant donné sa cible première.
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Hunger - 7,5/10

Messagepar Malko Linge » Ven 18 Mar 2016, 13:30

HUNGER

2008 - Steve MCQUEEN - 7,5


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"La prison n'est qu'un espace muré qui cache les échecs de la société"*.


Dans ce premier long métrage de Steve McQueen, sorti en 2008, l'échec de la société est celui de la coexistence de deux peuples, deux religions en Irlande. La fin des années 70 est le point d'orgue de ce combat et Bobby Sands, dont la grève de la fin inspire le scénario, l'un des symboles irlandais.

Mais le réalisateur ne tombe pas dans le parti pris du dominé-dominant habituel des thématiques de prison ou de lutte. Si la désacralisation de l'humain, de sa condition est bien le thème principal, une ambivalence forte est présente tout au long du film de par le fait qu'elle résulte principalement du choix des prisonniers eux-mêmes.

Steve McQueen va montrer tout ce que ce combat peut avoir de dégradant. L'hygiène, refusée par les prisonniers et forcée par les geôliers, les méthodes pour se passer des objets ou messages, les tentatives pour casser physiquement et mentalement ceux qui luttent et protestent, et pour finir, la dégradation méthodique du corps durant la grève de la faim, et ce jusqu'au décès.

Ce choix esthétique et scénaristique, proche du voyeurisme à certains moments, amène de la gêne, voir de la honte. Ceci est appuyé, pour moi, par une structure du film, en 3 parties.
Les 30 premières minutes sont marquées par l'absence de dialogues réels, que ce soit des prisonniers ou des surveillants. Le lavage des excréments sur les murs des cellules marque la fin de la "dirty protest" et une transition vers un dialogue entre Bobby Sands et un prêtre durant 25 minutes, pour la plupart en plan fixe. Après ce passage expiatoire à certains égards, Hunger, prend son vrai sens et le silence s'installe de nouveau jusqu'à la fin. Seul bémol à cette scénographie, l'aspect onirique, avec lequel j'ai toujours du mal, qui n'apporte rien, ici, selon moi.

Mais comme déjà évoqué, ce n'est pas un manifeste pro IRA, ce lamentant du sort des prisonniers face aux éventuels tortionnaires anglais ou protestants. Le choix de ces hommes face à leurs conditions est réellement mis en avant tout en le nuançant de déclarations acerbes de Margaret Thatcher, sans aucune compassion pour ce qui pouvait être considéré comme du terrorisme. Ensuite, l'accent est mis sur le fait que l'autre camp n'est pas uniforme. Si le médecin reste silencieux, il soigne les escarres de son patient avec attention. Son remplaçant, par contre, le laissera tomber de toute sa hauteur sans faire un geste. De même, si les policiers anti-émeute ou les gardiens mettent du cœur à l'ouvrage, ce n'est, pour certains, qu'un masque face à leur malaise, leur réserve morale, leur peur des représailles.

Un film noir et puissant porté par l'interprétation magistrale de Michael Fassbender, tant par son jeu que dans sa chair.

*Anthony Dacheville.
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Intrusion - 4/10

Messagepar Malko Linge » Ven 18 Mar 2016, 19:56

INTRUSION

1999 - Rand RAVICH - 4


Image


"La peur est la douleur qui découle en prévision du mal"*.


Synopsis : Deux minutes d'interruption entre la navette spatiale et la base terrestre ont suffi pour bouleverser la vie des deux astronautes qui sont cependant revenus alors que tout semblait compromis.

Ce film, pourtant sorti en 1999, fleur bon le nanar de science-fiction de la décennie précédente. Le casting et le budget font illusion mais le scénario ne trompe pas. La magnifique Chalize Theron s'en sort avec les honneurs, Johnny Depp reste assez fade et Joe Morton est un second rôle convainquant dans la peau classique du scientifique adepte de la théorie de la conspiration. Mais le scénario, pardon. Dans la mutante, l'instinct de procréation est porté par une femme avec sa phase de chasse puis de préservation de sa couvée. Il y avait une certaine logique. Là, les incohérences sont légions.
Pourquoi cet "homme", plutôt beau gosse, faut l'avouer, trouve t'il le besoin de rester "accrocher" à son épouse alors qu'il pourrait "semer à tout vent ? :lol: Et puis la théorie de la construction de cet avion futuriste associé à l'objectif de voir sa progéniture devenir astronaute reste absconse.

Bref, vraiment pas terrible.

* Aristote.
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Voici le temps des assassins - 6,5/10

Messagepar Malko Linge » Dim 20 Mar 2016, 15:43

VOICI LE TEMPS DES ASSASSINS

1956 - Julien DUVIVIER - 6,5


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Synopsis : Un beau matin, une jeune fille, Catherine, tout juste arrivée de Marseille, se présente au restaurant d'André Chatelin. Elle dit être Catherine, la fille de Gabrielle, première femme de ce dernier, dont il est divorcé et n'a plus de nouvelles depuis vingt ans. Sa mère vient de mourir et elle n'a nulle part où aller. Il lui offre alors son hospitalité.

La diabolique.

Voici un titre qui allait comme un gant à ce film. Mais un an plus tôt, Henri-Georges Clouzot l'avait déjà utilisé pour son thriller associant Simone Signoret, Paul Meurisse et sa femme Véra Clouzot. "Voici le temps des assassins", dernière phrase d'un poème de Rimbaud, fût alors retenu, bien que n'illustrant pas au mieux le propos tenu pendant près de 2 heures.

Pourtant, le film s'ouvre sur le fourmillement des Halles le matin et l'ouverture du restaurant tenu par Jean Gabin et qui sera le théâtre principal de l'action. Son nom, "Le rendez-vous des innocents" sonne comme annonciateur en écho au titre.

Le décor initial, sans être de rêve, nous montre des personnages emprunt de bonté, prêt à aider les personnes qui les entourent. Gabin porte cette aspect paternaliste avec le charisme et la verve qui lui sont propres, que ce soit envers le jeune Gérard Delacroix, qu'il considère comme son fils, ses employés, qu'il tance et couve comme sa famille, ou la jeune Catherine qu'il accueille à bras ouverts.

Cette dernière va peu à peu noircir se décor, de façon machiavélique. Le jeu de la jeune Danièle Delorme est sobre mais juste, rehaussé par une photographie magnifique.

Cependant, la dernière demi-heure souffre d'être un peu poussive.

Un bon classique à découvrir, ne serait ce que pour le grand Jean Gabin.
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Re: [Malko Linge] Mes films en 2016

Messagepar Mark Chopper » Lun 21 Mar 2016, 09:26

Je l'ai trouvé insupportable celui-là. A part Gabin, tous les acteurs sont atroces et c'est looooooooooooong.
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Re: [Malko Linge] Mes films en 2016

Messagepar Malko Linge » Ven 25 Mar 2016, 18:59

C'est sûr c'est pas le meilleur. Pour la peine j'avais trouvé LE CHAT beaucoup plus ennuyeux...
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Re: [Malko Linge] Mes films en 2016

Messagepar Mark Chopper » Mar 29 Mar 2016, 07:42

Ah mais Le Chat c'est imbattable en chiantise :mrgreen:
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Re: [Malko Linge] Mes films en 2016

Messagepar Alegas » Mar 29 Mar 2016, 08:02

Non. :evil:
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Re: [Malko Linge] Mes films en 2016

Messagepar Mark Chopper » Mar 29 Mar 2016, 08:09

Je te concède qu'Avatar est encore plus chiant.
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Re: [Malko Linge] Mes films en 2016

Messagepar Jed_Trigado » Mar 29 Mar 2016, 08:27

Pour pas s'emmerder devant Le Chat, il faut au minimum s'envoyer un saladier de coke, tu m'inquiètes Alegas. :chut:
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Re: [Malko Linge] Mes films en 2016

Messagepar Malko Linge » Mer 30 Mar 2016, 19:52

J'avoue que j'ai eu du mal. Même si Gabin est toujours magnifique :lol: le film se traîne plus que la reconstruction du quartier !!!
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