
The American Friend de Wim Wenders
Enfin un Wenders auquel j’accroche alors oui on retrouve tout ce qui fait son cinéma trop épuré à mon goût, une errance du héros dans un spleen urbain ou les séquences sont étiré au maximum pour une histoire très mince qui tient sur très peu de pages au final pour pouvoir tenir 2h mais le fait que le réalisateur investit le film noir apporte un gros plus à son cinéma, le genre ici le force à faire des passages avec de la tension et le côté tâtonnant de sa narration habituelle apporte un véritable plus avec ce duo d’homme que l’on a du mal à cerner.
On a un Dennis Hopper sobre ça fait du bien c'est assez rare pour le noter par contre à aucun moment on sent qu’il joue le même personnage de Ripley gentleman manipulateur qu’on a pu voir chez René Clement et Anthony Minghella, là c’est une adaptation très libre d’autant plus qu’il n’est pas le centre du film qui dérive du bouquin pour être totalement voué à Bruno Gantz très juste en homme perdu qui tente un dernier coup avant sa mort annoncé.
Le film est avant tout un film d’ambiance car en terme de séquence de hitman on a connu plus palpitant même si la seconde séquence bien plus longue est assez prenante. La musique vient porter le contraste entre New York/Paris/ Hambourg qui semble être la principale motivation de Wenders, filmer son héros dans son environnement, le voir se perdre dans ses villes, ses transports en commun avec une photo aux couleurs très vives éclairé par des spots/néons fluorescents.
Il est aussi marrant de noter la présence furtive de Nicholas Ray et surtout Samuel Fuller qui a la classe en gangster cigare au bec alors que le duo principal semble de plus en plus s’attacher l’un à l’autre dans une amitié impossible. Chacun a droit à une brève séquence ou on les sent au bord de l’implosion intérieur le tout avec un sous texte sur l’art qui a perdu tout son sens et sa valeur à travers des peintures vu avant tout comme un investissement.
Un excercice un peu à part pour Wenders mais l'ambiance qu'il veut à tout prix imprimer convient très bien à ce polar dilué.


7/10



















, The Appaloosa est un rêve de cinéphile de voir se mêler le meilleur du western italien dans un cadre hollywoodien plus posé avec un immense acteur tel que Brando qui livre ici une de ses meilleures performances, magnétique comme toujours mais ici il est de chaque plan totalement impliqué pour porter le métrage de bout en bout.



) à travers Gal Gadot, un trio pas crédible une seconde à l'écran. Je ne parlerais même pas de Teresa Palmer qui a démontré son potentiel dans le dernier Malick et qui se retrouve ici avec 1 scène.
que j'ai vu depuis des mois surtout quand on a vu l'acteur pendant des années dans des séries comme The Wire ou Boardwalk Empire.








