[Jimmy Two Times] Mes critiques intermittentes en 2016

Modérateur: Dunandan

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques intermittentes en 2016

Messagepar Mark Chopper » Jeu 04 Fév 2016, 11:31

Tsui Hark vient de terminer le tournage de la suite.

Je regrette que Chow n'ait pas rempilé.
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques intermittentes en 2016

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 04 Fév 2016, 11:46

Ouaip... Sinon, trouver un BR étranger avec une VOSTF, je suppose que c'est peine perdue pour celui là?
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques intermittentes en 2016

Messagepar Mark Chopper » Jeu 04 Fév 2016, 11:48

Je ne vois pas quel film asiatique distribué hors de France aurait une VOSTFR.
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques intermittentes en 2016

Messagepar pabelbaba » Jeu 04 Fév 2016, 11:49

Il y avait bien un éditeur hollandais qui avait sorti Love Letter et Beyond Hypothermia en DVD avec VOSTFR.

Mais c'est tout je crois. :mrgreen:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques intermittentes en 2016

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 04 Fév 2016, 11:49

A ma grande surprise, le blu-ray US dispose de sous-titres français. Mais mauvaise nouvelle, c'est locké A.

L'éditeur Magnolia propose de temps a autres des sous-titres fr sur leurs films mais ils ont pas un catalogue très folichon.
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques intermittentes en 2016

Messagepar Dunandan » Jeu 04 Fév 2016, 12:01

Merci de m'avoir rappeler qu'il existe en zone A :voleur:.

Il est vraiment sympa celui-là. Le seul petit bémol, hormis les sfx mais bon on peut difficile trouver mieux sur le territoire HK en la matière, c'est l'acteur principal qui joue peut-être trop à faire le clone de Stephen Chow "jeune", mais il passe quand même bien, c'est juste pour pinailler :D.
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques intermittentes en 2016

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 04 Fév 2016, 12:37

Moi, il me fait délirer avec son côté lunaire. Il passe bien je trouve, et la façon dont il rejette l'amour que lui porte le perso de Shu Qi est une source de gags intarissable.
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Collatéral - 8/10

Messagepar Jimmy Two Times » Dim 08 Mai 2016, 23:15



Collateral - Michael Mann - 2004


Dernier film de Michael Mann que je connais sur le bout des doigts à passer à la moulinette dans le cadre de ma rétro HD du bonhomme et pour le moment, Collateral est le seul que je revois (légèrement) à la baisse. Même si ça ne peut pas rentrer en ligne de compte, je suis un peu déçu par la partition sonore de la galette bleue. Je m'attendais à me faire pilonner les tympans et en fait, ça reste assez sage et (trop) concentré sur les enceintes avant. La piste n'est pas mauvaise mais bordel, on s'attend à un peu plus de pêche lors de la scène du Fever, par exemple.

Au niveau du film en lui-même, j'ai eu un peu plus de mal à digérer les quelques facilités du script (une fois n'est pas coutume, Mann n'est pas l'auteur du scénario, ceci explique peut être cela) qui rendent les rencontres entre les différents protagonistes un peu trop évidentes. Ou la vilaine impression que tout est un peu trop raccourci dans le but de permettre à Vincent de dérouler son plan qu'il imaginait sans accroc. Mais bon, c'est vraiment pour pinailler car ces petits égarements n’empêchent pas de profiter de Collateral pour ce qu'il est avant tout, un film de tueur à gages droit dans ses bottes, c'est à dire froid et méthodique. Et comme d'habitude chez Mann, le personnage principal ne s'écarte jamais de la ligne de conduite qu'il s'est fixé. Pour le plus grand plaisir du spectateur, ravi d'embarquer 2 heures durant dans le taxi de Max.



Tom Cruise en contre-emploi est impeccable dans ce rôle de Terminator sans état d'âme qui ne perd jamais de vue son objectif. Il a une kill list, 5 noms, 5 personnes à abattre. C'est parti pour une virée nocturne sanglante dans un LA magnifié par Mann. Face à lui, et peut être pour la première fois dans un film du réalisateur, on a un personnage (en l’occurrence Max) qui va voir son caractère se forger et radicalement changer au fil de l'intrigue. Chauffeur de taxi sympa mais plutôt penaud en raison de son manque d'assurance, Max va s'affirmer au contact de Vincent. Piqué dans son orgueil par cette situation macabre qu'il subit, il passe peu à peu du statut de victime à celui de meilleur ennemi. La scène emblématique de cette évolution est évidemment la rencontre très tendue avec Felix.

A la fois intimiste et implacable, Collateral tient en haleine pendant deux heures. Comme dans Heat (chef d'oeuvre intouchable, il est toujours bon de le répéter), le postulat est simple mais Mann le transcende pour rendre une copie enthousiasmante et 10 coudées au dessus de 90% de la production hollywoodienne. Réalisation, photo, montage, acting, musique, rien n'est à jeter et même si je le considère à présent comme un opus mineur de son auteur, le standard de qualité que ce dernier propose, film après film, force le respect. Du pur plaisir pour cinéphile (ou pas, car Collateral est clairement un film accessible) encore une fois.


8/10
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques intermittentes en 2016

Messagepar Mr Jack » Lun 09 Mai 2016, 18:05

Manque des points, là. :mrgreen:
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques intermittentes en 2016

Messagepar Jimmy Two Times » Lun 09 Mai 2016, 20:06

:nono:

Très bon film, c'est indéniable mais je le mets derrière tous les films de Mann qui ont précédé sa sortie (à part La Forteresse Noire) J'ai totalement redécouvert Manhunter, Le Solitaire, et même Ali en HD qui du coup lui sont passés devant alors qu'avant je le mettais sur la 3ème marche du podium derrière Heat et Révélations.
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques intermittentes en 2016

Messagepar Mr Jack » Lun 09 Mai 2016, 22:45

Pas vu Ali ni Révélations mais Collateral c'est 10 et pis c'est tout. 8)
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques intermittentes en 2016

Messagepar Jimmy Two Times » Mar 10 Mai 2016, 02:05

10, c'est Heat et pis c'est tout.

Le reste de sa filmo oscille entre 8.5 et 9.5 jusqu'à Collateral (à part la Forteresse Noire encore une fois), ce qui est déjà énorme.

Me reste plus qu'à revoir Miami Vice (pas revu depuis le ciné) et découvrir Public Ennemies (je ne sais pas pourquoi je ne l'ai jamais vu alors que j'ai la galette depuis des années) et Hacker (j'y vais avec des attentes modérées).
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques intermittentes en 2016

Messagepar Mr Jack » Mar 10 Mai 2016, 18:13

Ah oui Heat c'est sa seule note possible et imaginable. Y'a des films comme ça (coucou The Thing).

Public Enemies c'est bof et Hacker faut pas en attendre beaucoup comme ça t'es surpris (mais en vrai c'est très bien).
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Miami Vice : Deux flics à Miami - 9,5/10

Messagepar Jimmy Two Times » Dim 15 Mai 2016, 16:05



Miami Vice - Michael Mann - 2006


Un retournement de veste total. Une révélation. C'est peu dire que j'ai pris un pied monstre en revoyant Miami Vice 10 ans après sa découverte en salles. Décontenancé et déçu par un film qui n'était pas celui que j'attendais, je n'avais osé retenter l'expérience depuis. J'avais tellement été refroidi que ça m'avait même coupé l'envie de voir son film suivant, Public Ennemies, lequel traîne sur mes étagères depuis sa sortie en DVD. Aujourd'hui, je le vois comme un sommet (incompris, tant il divise) dans la carrière de Mann, peut être même comme un film somme. Je ne dirais même pas que c'est un film qui se mûrit, car à vrai dire, j'avais tout oublié ou presque à part quelques bribes d'images.



Miami Vice, malgré son budget de blockbuster, fait le grand écart pour s'éloigner des stéréotypes du tout Hollywood. A aucun moment le spectateur n'est pris par la main. A l'instar de sa formidable introduction (20 minutes littéralement scotchantes), Mann mise plutôt sur l'intelligence de son audience pour saisir l'essence (et le sens) de son film. Parachutés dans l'univers de Sonny et Ricardo sans aucune explication, nous ne sommes pas abreuvés d'informations nous permettant de caractériser le duo. Ce qui passe pour des faiblesses d'écriture au yeux de certains, je le vois comme une nouvelle preuve que chez Mann, tout passe par l'image. La trame, aussi simple puisse-t-elle paraître, se démarque non pas par son originalité (le thème des flics undercover est un grand classique dans le genre du polar) mais par son traitement.



Miami Vice forme en quelque sorte une trilogie avec Heat et Collateral (je dirais même une tétralogie en y ajoutant Le Solitaire), autant de films qui se distinguent par leurs apparente simplicité et qui trônent pourtant au panthéon du genre. Miami Vice, dans lequel Mann atteint le paroxysme de son style, est de cette trempe. Pour avoir revu il y a peu la virée sanglante de Tom Cruise dans les rues de LA, je trouve qu'il est maintenant inférieur à cette relecture de la célèbre série des 80's. Là où Collateral use de quelques raccourcis faciles lui permettant de rester ancré dans le domaine du divertissement pur, Miami Vice se démarque par une approche anti-spectaculaire, à tel point que la frontière avec le documentaire est parfois très mince. Et ce jusque dans les scènes d'action, pourtant d'une folle intensité. Le caractère atmosphérique et sensoriel prennent ici le dessus et électrise la bobine deux heures durant.



Sur la forme, les expérimentations numériques de Mann prennent ici tout leur sens. L'amateur d'ambiance urbaine nocturne que je suis est aux anges. Miami Vice est sidérant sur le plan technique. En ayant tous les films du maître en tête, je me demande même si ce n'est pas son film le plus abouti d'un point de vue visuel. Une orgie qui éclate la rétine à de multiples reprises. Grosses cylindrées magnifiées par les lueurs de la ville ou atmosphère suffocante quand l'orage gronde, le numérique dont Mann est un fervent défenseur depuis le début des années 2000 prend ici tout son sens. Il y a presque une aura irréel et fantastique dans certaines scènes. Une griffe ultra personnelle qui n'a pas aucun équivalent à Hollywood.



Sans compter que cette science de l'image est dans le cas présent au service total du récit. Il faut surement être un amoureux transi de l'oeuvre de Mann pour se faire happer pendant deux heures sans jamais décrocher une minute mais c'est ce que j'ai ressenti. Heat est et restera le chef d'oeuvre définitif de son auteur, un fantasme de cinéphile devenu réalité. Miami Vice tient plus du fantasmagorique, et devient par définition un spectacle extraordinaire qui relève de l'irréel. Revoir Miami Vice aujourd'hui, qui est plus est dans le cadre d'une rétro, c'est comme trouver une grenade mal dégoupillée qui m'explose en pleine gueule. En revoyant Collateral, et malgré la claque visuelle occasionnée par la photo de Dion Beebe, j'ai eu du mal à effacer le souvenir de l'exceptionnelle collaboration entre Mann et le directeur de la photographie Dante Spinotti (Heat, Manhunter, Révélations et Le Dernier des Mohicans, excusez du peu...). Dion Beebe récidive et enfonce cette fois ci le clou. Miami Vice est d'une beauté à se damner. On peut ne pas aimer mais on a aussi le droit de penser que les images confinent au sublime.



Où sont donc les menus défauts? Je les cherche toujours. J'entends souvent que les love story de Miami Vice sont foirées. Il leur manque peut être un petit quelque chose mais je trouve qu'elle (oui j'ai bien dit elle, parce que celle entre Jamie Foxx et Naomie Harris est discrète, et je trouve un peu facile de tirer dessus à boulets rouges pour en faire un défaut majeur du film) fonctionne. La liaison entre Colin Farell et la sublime Gong Li est à l'image du film. Un amour sur la brèche, toujours au bord du gouffre, électrique, passionnel. Il paraît qu'il y a des scènes de cul Hollywood Night? Là non plus, je ne trouve pas. La fusion des corps est brève et sensorielle, et le visage d'Isabella (Li), qui ne laisse pourtant rien transparaître, dit tout par une simple larme qui coule le long de sa joue. Sonny (Farell) est subjuguée, ça se voit et se sent, effaçant toute éventualité d'un jeu de faux-semblants.



Ce sont toutes ces petites choses qui font que Miami Vice est grand film. L'intrigue est prenante, le parti pris réaliste scotche du premier au dernier plan, l'acting comme toujours chez Mann est au diapason. Farell trouve son meilleur rôle (et pourtant il s'en mis plein les narines pendant le tournage, petit séjour en désintox' inclus), Jamie Foxx (qu'on dit très neutre, certes) prouve une nouvelle fois qu'il est comme un poisson dans l'eau dans l'univers "mannien" et cette neutralité colle au récit, Gong Li est magnifique et pour ne rien changer aux bonnes habitudes, les seconds couteaux en jettent. Mann n'a plus rien à prouver à mes yeux. Il ne sera jamais reconnu comme un grand parmi les grands, raison de plus qui prouve qu'il se moque des conventions et des étiquettes. Il profite du moindre dollar mis à sa disposition pour livrer du très grand cinéma à ses fans. Peu importe à présent la qualité des deux films qu'il me reste à découvrir (Public Ennemies et Hacker, que je n'ai jamais vu au moment où j'écris ces lignes), Mann peut faire de la merde jusqu'à la fin de sa carrière. Du Solitaire à Miami Vice, il a marqué le cinéma mondial de son empreinte de géant.


9.5/10
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques intermittentes en 2016

Messagepar Alegas » Dim 15 Mai 2016, 19:19

Une bonne grosse critique qui fait plaisir. Ravi de ce retournement de veste (moi aussi j'avais moyennement apprécié à sa sortie, puis totalement redécouvert ensuite).
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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