[Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Modérateur: Dunandan

Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Olrik » Lun 05 Déc 2016, 09:53

Sur l'importance de la baffe dans Breathless, les amis de Kim Bong Park avaient déjà analysé le sujet dans un excellent article :
http://kim-bong-park.over-blog.com/arti ... 72111.html
Je vous trouve un peu durs, je l'avais bien aimé, moi, ce Breathless, une illustration sensible et sincère du bon usage de certains outils du cinéma coréen...
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Dunandan » Lun 05 Déc 2016, 10:51

C'est le genre de film dont je trouve l'analyse 1000 fois plus intéressante que le film lui-même... :mrgreen:. Non mais sérieux, je n'en pouvais plus à la fin de ce misérabilisme ambiant, mais c'est aussi une question de sensibilité.

(très drôle en passant ton second lien, il me semble que je l'avais déjà parcouru... :mrgreen:)
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Hazard - 5/10

Messagepar Dunandan » Lun 05 Déc 2016, 23:25

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Hazard, Sion Sono (2005)

Voilà Sion Sono venu filmer New-York pour y injecter, à travers notre un trio japonais et l'humeur punk qu'on lui connaît, son thème de prédilection, à savoir que l'existence ne vaut pas la peine d'être vécue sans risque et mouvement, ce qui se traduit toujours chez lui par une sorte de chaos auto-destructeur. Ainsi, effectivement, le trio évoqué va constamment chercher ce type de danger en allant dans le Bronx, à Chinatown, ou en faisant des vols à main armée dans une humeur bonne enfant.

Une prémisse alléchante mais qui malheureusement ne tient pas toutes ses promesses. Il semble en effet que Sono Sion était surtout préoccupé par le repérage de ses lieux de tournage, cherchant à recréer un espace infernal en filmant des lieux plus crades et sordides les uns que les autres, et ainsi se contente de broder une histoire autour de cette énergie déployée qui tourne rapidement à vide. Ce qui est d'ailleurs à l'image de l'interprétation hystérique (Lee en tête) du trio principal qui hurle quasi non stop.

Certes, il est possible d'être sensible de temps à autre à ce flux juvénile désespéré qui noie l'ennui au travers de péripéties le plus souvent inoffensives, hormis une séquence finale où le rideau se lève, ainsi qu'à la puissance évocatrice de certaines images malgré le rendu crade de la définition, qui rappelle que même dans des conditions minimalistes, Sion Sono a l'oeil pour faire émerger du beau au milieu de la laideur, à l'image des paroles visionnaires de William White récitées sur une berge abandonnée qui font leur petit effet bohème, ou de ce sou changé imaginairement en pactole. Mais au final, sur la longueur d'un film, l'exercice m'a paru vain et redondant, loin, très loin des fulgurances de La trilogie de la haine (débutant par celui-ci) du même sieur.

Note : 5/10
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Brendan et le secret de Kells - 7,5/10

Messagepar Dunandan » Mer 07 Déc 2016, 22:09

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Brendan et le secret de Kells, Tomm Moore (2010)

Cela fait longtemps que je n'avais pas vu un film d'animation mettant en œuvre un imaginaire aussi stimulant. Pour commencer, Brendan et le secret de Kells accroche direct le spectateur par son histoire, certes peu originale dans son déroulement de conte initiatique dont il épouse les étapes obligatoires du genre, mais qui compense pleinement par un sujet d'une rare puissance et peu traité au cinéma (on pense à un mélange des légendes arthuriennes et du Nom de la rose). On suit donc la quête d'un jeune moine faisant des allées et venues entre son monastère et la forêt alentours pour compléter le plus grand livre d'enluminures connu à son époque, mais plus encore, il s'agit par là de sauver symboliquement ce petit bout du monde des griffes de l'ignorance et de la barbarie, représentées d'une part par l'invasion des vikings, mais aussi par un abbé dogmatique plus occupé à construire des murs défensifs qu'à ouvrir les consciences à l'illumination.

Mais là où ce film fait très fort, c'est surtout dans sa marque de fabrique indéniablement atypique, faisant jaillir devant nous des tableaux vivants conçus à la manière des enluminures moyen-âgeuses avec une superbe gestion du clair/obscur, et des personnages aux proportions grotesques, mais qui au fond sont à l'image de ce thème inlassablement poursuivi tant dans le fond que dans la forme. Il s'agit de la libération de l'imaginaire, se traduisant par une esthétique affranchie des codes habituels du genre, ce qui donne des créatures au design vraiment particulier, tantôt lourdes et menaçantes (les vikings), tantôt légères comme l'air (l'enfant-loup). Les techniques utilisées pour les environnements sont aussi saisissantes, avec un sens maîtrisé de la perspective, de la composition de plan, et de la profondeur de champ. Ce qui offre un résultat étrange (d'autant plus que les techniques sont réalisées par différentes boîtes, mais c'est plutôt charmant en dépit d'une petite impression de décalage stylistique entre elles) et magnifique qui invite simplement à la rêverie.

On découvre ainsi avec Brendan et le secret de Kells un univers inspiré par les légendes bretonnes rappelant inévitablement les compositions de Miyazaki avec cette ode merveilleuse à la nature existant au delà de ces murs, et cette lutte s'opposant à ces peurs se créant autour de ses mystères, mais le tout encore une fois doté d'une identité propre tant dans son folklore (on retiendra surtout les loups, cette forêt impénétrable, et la caverne du Grand Sombre) que dans son esthétique. À peine regretterions-nous que l'aventure s'achève aussi rapidement et de manière aussi abrupte, mais c'est peut-être aussi parce qu'elle déploie également un sens redoutable du rythme, avec des thèmes riches et passionnants mais accessibles à tous sans oublier de nous émerveiller. Bref, une perle du genre malgré le petit goût d'inachevé qui vient se poindre au bout.

Note : 7.5/10
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Tiger Cage - 8/10

Messagepar Dunandan » Jeu 08 Déc 2016, 05:35

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Tiger Cage, Yuen Woo-ping (1988)

Nous voici en présence d'un hard-boiled movie bien vénère. Ça commence sec avec un déchaînement de gunfights où il est parfois difficile de distinguer flics et badguys (le thème principal du film, classique mais démontré de manière ultra efficace) au sein d'un vaste trafic de drogues. Et si ça se calme un peu par la suite, c'est pour mieux définir les relations et préparer l'impact émotionnel de plusieurs pertes qui feront bien mal (la première en plus est bien conne dans la manière dont elle se déroule :mrgreen:). Et c'est bien cet équilibre tendu entre séquences d'action qui livrent la marchandise et séquences plus légères où on apprend à connaître les personnages permettant ainsi de s'y attacher (ils font des petits jeux bien marrants au début) qui définit cet opus.

Alors oui, c'est du déjà vu à tous les niveaux (encore qu'à l'époque le genre était encore assez récent et restait donc à définir, deux années seulement le séparant de la référence en la matière, Syndicat du crime), mais on retiendra surtout la sincérité, la générosité, et le direct in your face de l'entreprise. Ici, pas de chichi, chacun(e) est une victime et/ou traître potentiel, et généralement, ils ne nous quittent pas sans une séquence dantesque à nous mettre dans les dents. Côté casting, ça assure avec plein de têtes connues, comme par exemple Simon Yam qui avait déjà bien la classe avec son brushing impeccable, un Donnie Yen tout jeune qui s'il n'a pas encore le charisme qu'il aura par la suite, impressionne déjà par sa facilité à aligner les coups avec maestria et fureur, et enfin un acteur récurrent des comédies avec Stephen Chow, Ng Man‑tat, épatant dans un rôle tout sérieux. Les présences féminines font aussi plaisir, mimi comme tout, surtout Carol Cheng qui sait aussi lever la patte quand il faut (je regrette juste que son affrontement féminin tourne si court).

Bref, Tiger Cage est dans le haut du panier du genre par son rythme d'enfer, des ruptures de ton propres au cinoche HK que l'on aime tant (et des rebondissements qu'on n'attendait pas forcément au tournant), et son casting en béton (bon, les américains tiennent encore le rôle fonctionnel de gros méchants ne faisant pas dans la dentelle, mais ils le font bien, donc pas de soucis) aussi généreux dans la castagne que dans l'émotion impactée.

Note : 8/10
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar pabelbaba » Jeu 08 Déc 2016, 08:17

Classe ton affiche! :D

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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 08 Déc 2016, 12:12

Oui, oui, je suis en train de mater le Flic de Beverly Hills 2 en ce moment même :mrgreen:
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar pabelbaba » Jeu 08 Déc 2016, 12:14

:fume:
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 08 Déc 2016, 12:17

Contrairement à ce que disais Jed, je trouve qu'il n'y a pas assez de drogue qui circule sur ce forum :chut:
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Dunandan » Jeu 08 Déc 2016, 15:07

pabelbaba a écrit:Classe ton affiche! :D

Tu t'attaques au 2 maintenant?

Je ne l'ai pas encore sous le bras, mais ouais, il me tente bien :D.
Jimmy Two Times a écrit:Oui, oui, je suis en train de mater le Flic de Beverly Hills 2 en ce moment même :mrgreen:

Gné :| ?
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar pabelbaba » Jeu 08 Déc 2016, 15:09

Jimmy a trouvé un sac d'herbe dans le couffin de son fils, il lui a confisqué et est en train de tout fumer. :chut: :mrgreen:
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Déclin de l'empire américain (Le) - 5,5/10

Messagepar Dunandan » Dim 11 Déc 2016, 21:03

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Le déclin de l'empire américain, Denys Arcand (1986)

Mouais, typiquement le genre de film que je pourrais tout à fait à la fois apprécier ou détester d'une séquence à l'autre, comme la majorité du cinéma québécois que j'ai pu voir en somme (Incendies et La grande séduction sont des exceptions). On suit un groupe d'amis dans un chalet, des amis unis par un niveau intellectuel semblable et leur goût pour la bonne bouffe et le cul. Donc en bons gros intellectuels qu'ils sont, ils alignent des dialogues qui n'en finissent plus, intarissables sur tous les sujets, sauf que les interprètes répondent présents, sérieusement on se surprend à ne pas trop s'ennuyer, et pourtant ça parlote énormément et pratiquement toujours de la même chose en variant juste un peu la forme, mais c'est peut-être parce qu'aussi ça va un peu plus loin en amenant petit à petit une vérité sur eux et donc sur les relations entre hommes et femmes, et ce déliement (presque féroce derrière ses beaux atours) de la langue fait également plaisir à entendre.

Seulement, on pourrait aussi trouver l'exercice condescendant et caricatural, le pompom arrivant avec la venue de l'intrus, cet individu du peuple qui semble aimer juste les hamburgers et la bonne binouse cheap, et antipathique comme ce n'est pas permis. Ce film semble nous dire ici que le monde se divise en deux catégories, ceux de leur trempe, distingués et à la fine bouche, et les autres, les putassiers, les vilains. Bref, une représentation de l'humanité à laquelle il est difficile de se rallier (bien que le film dise aussi qu'on est au fond tous pareils, à rechercher le bonheur, ce qui passe inévitablement par le sexe et/ou un peu d'affection). Et sérieux, ce film a aussi contribué à cimenter dans nos esprits l'image du québécois libertaire par rapport au sexe, ça nous parle de massage érotique, de partouzes, de ballades dans le parc avec des homos, de sado-masochisme, on a ici toute une encyclopédie du genre. Ah oui j'allais oublier, bouh cette fin qui instille un vilain petit sentiment de culpabilité en ceux pour qui le sexe prendrait trop d'importance, invalidant par là même ce discours épicurien sur l'amour qui finit par être néfaste pour les relations (en quoi réside au fond le sens du titre).

Mais bon à côté de ça, comme dit tantôt, je sauverais la qualité des interprètes qui font sauter les dialogues dans leur bouche comme un met exquis, et une narration alternant entre point de vue féminin et point de vue masculin, puis mettant tout ça en commun, ce qui a son petit attrait, bien que le geste soit un peu trop pédant à mon goût.

Note : 5.5/10
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Creed : L'héritage de Rocky Balboa - 8/10

Messagepar Dunandan » Mar 13 Déc 2016, 04:02

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Creed : L'héritage de Rocky Balboa, Ryan Coogler (2016)

Je pense que pour beaucoup, ce coming back de Rocky s'annonçait dès le début comme une catastrophe (surtout après Rocky Balboa qui semblait avoir épuisé tout ce qui avait à dire sur Rocky tout en lui offrant un magnifique chant du cygne), même s'il ne s'agissait plus pour lui d'endosser le rôle principal. En effet, le doute était permis vu le (maigre) pedigree du réalisateur et de son poulain, et le caractère ridicule de l'amorce du projet (ce fils caché d'Apollo dont personne n'avait encore entendu parlé). Et pourtant, Creed se montre rapidement au niveau des meilleurs Rocky. Sans parler du niveau technique qui affiche une véritable maîtrise du plan-séquence, notamment durant les combats, Creed capte parfaitement l'esprit de la saga tout en lui injectant une identité propre. L'affiche ne ment pas à ce sujet. Ainsi, on parle d'héritage, rimant certes avec continuité, mais sans jamais nous donner l'impression qu'on se refait un ancien épisode (comme le fait de remplacer subtilement le thème phare par du rap pour coller aux goûts d'Adonis). Un retour aux sources reprenant donc les éléments bien connus de transmission et de quête d'identité, de cette rage au ventre qui ne peut décidément pas se régler hors du ring, mais qui se permet également de poser les premières pierres d'une nouvelle mythologie.

Cette réussite, on la doit aussi beaucoup à Ryan Coogler, et il serait d'ailleurs intéressant de voir à quel point son précédent essai, Fruitvale Salvation, a pu influencer ses choix tant narratifs que stylistiques pour Creed. Car ce parcours d'un jeune black venant faire table-rase de ses origines pour se conquérir un nom à la force des poings sans vraiment questionner ses raisons, et cette peinture des rues de Philadelphie, sonnent tout simplement justes. Sans fausse nostalgie, on y ressent une pulsation, une vérité. Tout cela, bien que fidèle à ce qui faisait l'essence des Rocky, ne semble jamais préfabriqué, avec un environnement qui devient lui aussi un personnage à part entière pour plus d'immersion. Résultat, les séquences émotionnelles qu'on attendait un petit peu au tournant nous prennent à la gorge, et pas forcément là où on pourrait s'attendre le plus (je pense à toutes les scènes en rapport avec le père d'Adonis), le tout avec une certaine retenue (exceptés peut-être l'encouragement à distance de la maman ou les racailles à moto venant accompagner Creed Jr lors du traditionnel footing en faisant les kékés) qui force le respect. Bref, Creed est une renaissance inespérée de la saga et une conclusion idéale qui auront évidemment une résonance particulière pour ceux qui auraient entretenu un rapport particulier avec le personnage.

Note : 8/10
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Mr Jack » Mar 13 Déc 2016, 17:23

Vraie question: on passe à côté du film si on a vu que Rocky premier du nom (en entier) ? Deuxième vraie question: si je mate Rocky Balboa juste avant c'est pas mieux ? :chut:
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Re: [Dunandan] Mes Critiques (ré)éditées en 2016

Messagepar Dunandan » Mar 13 Déc 2016, 17:35

Quand même un peu vu qu'il s'agit d'héritage :mrgreen:. Bref, tu rates quelque chose si tu n'as pas vu les 1, 2, 3, 4, et 6. Même si en l'état il se regarde aussi bien tout seul je pense vu que t'es pas le seul dans ce cas...
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