[Cad'] Mes critiques en 2017

Modérateur: Dunandan

Trainspotting - 7,25/10

Messagepar caducia » Mer 01 Fév 2017, 10:53

Trainspotting

Réalisé par Danny Boyle
Avec
Ewan McGregor, Ewen Bremner, Jonny Lee Miller
Long-métrage : Britannique
Genre : drame
Durée : 01h33min
1996

7.25/10


Image


Synopsis



Les aventures tragi-comiques de Mark Renton, junkie d'Edimbourg, qui va tenter de se séparer de sa bande de copains, losers, menteurs, psychopathes et voleurs.


Critique

Danny Boyle frappe un grand coup avec Trainspotting qui demeure un des films majeurs sur l'addiction mais qui permet aussi de mettre en scène une bande de paumés si attachants dans cet univers malsain au possible.
Visuellement unique, Boyle propose un univers de squats infâmes faits de matelas aussi défoncés que ses locataires, qui vivent de petits larcins, de roublardises farfelues, d'arnaques en tous genres. Le cinéaste tente d'apporter de fortes touches de couleurs avec des accessoires kitsch volontaires; couleurs flashy, fringues et déco vieillottes pour faire échos à la misère de la classe ouvrière Britannique.



Le pari de Trainspotting est de faire ressentir au public les sensations ressenties par un junkie après un fix et utilise avec brio des effets visuels et sonores comme les plans retournés le grand angle en mega gros plan pour déformer les visages, le jeu de perspectives, un montage épileptique, une débit narratif rapide sous forme de listes sans fin, les plans psychédéliques etc...le pari est gagné, même si je trouve que Requiem for a dream est un cran supérieur visuellement pour les scènes de tripping.
Boyle se la joue William Friedkin avec le fantôme du bébé au plafond bien flippant.



La bande de bras cassés est donc vraiment au fond du trou, voir au fond des toilettes avec cette fameuse scène culte où Boyle ne nous épargne aucun détail. Meme s'il est difficile de voir une lueur d'espoir dans ce cercle vicieux de l'addiction, on a l'impression que ces loosers n'ont aucun recul sur leur propre situation et enchaînent les petites magouilles sans penser aux conséquences, vivant l'instant présent avant tout pour gagner quelques pounds et s'acheter leur prochain shoot.



Les héroïnomanes sont tellement déconnectés de la réalité qu'ils ne sont jamais en mode auto-lamentation mais doivent aller de l'avant sans jamais réellement avancer.
On retiendra les performances d'Ewan Mc Gregor qui est juste hallucinants de A à Z et du délicieux belliqueux Robert Carlyle.



Boyle mêle intelligemment tragédie et comédie grâce à son ton décalé constant, si bien qu'il est difficile de rester impassible ou de s'ennuyer car il se passe toujours quelque chose de cocasse à l'écran avec un comique de situations efficace. Portrait d'une jeunesse désocialisée à la recherche de sensations immédiates plutôt que de sens à leur vie qui se résume à une impasse. Portrait d'une jeunesse à la dérive qui pensent échapper à la société de consommation. Plus efficace q'une campagne antidrogue.
Reste à voir le suite très prochainement.
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar Alegas » Mer 01 Fév 2017, 11:16

Mark Chopper a écrit:Des films précurseurs ? :chut:


Image

:mrgreen:


Mais même pas spécialement, c'est juste que tout le monde parle de La La Land en évoquant 2-3 références alors que c'est bien plus que ça. J'ai un peu l'impression que beaucoup passent à côté du véritable propos du film, qui en plus de raconter une histoire d'amour, raconte surtout l'histoire de la comédie musicale à Hollywood.
Du coup ouais, lire "références faciles" de la part de quelqu'un qui a dû voir cinq films avec Gene Kelly ou Fred Astaire dans sa vie, ça me fait doucement rire. :mrgreen:
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar Mr Jack » Mer 01 Fév 2017, 13:08

J'ai un peu l'impression que beaucoup passent à côté du véritable propos du film, qui en plus de raconter une histoire d'amour, raconte surtout l'histoire de la comédie musicale à Hollywood.


Ah bon ?
Moi j'ai surtout vu un patchwork un poil lourdingue et faussement subtile d'un tas de références au golden age hollywoodien. Ca ne s'investit à fond ni dans l'histoire d'amour, ni dans l'histoire de la comédie musicale. Moi je sépare la volonté de rendre hommage par ce patchwork explicite et visuel (les fondus, les découpages, et plus généralement les jeux de transition et d'animation dans le cadre) et cette tentative d'intégration de références dans le récit, notamment Casablanca qui est évident (we'll always have L.A.).

A mon avis, le "véritable" propos du film si il y a, c'est surtout celui déjà présent dans Whiplash, mais trop dilué dans d'autres intentions futiles : le sacrifice amoureux.
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar lvri » Mer 01 Fév 2017, 14:03

Non mais au-delà du propos et de l'hommage ou autre, c'est aussi un film qui fout la banane !
Je suis pas un grand connaisseur des comédies musicales, loin de là, mais j'ai adoré. C'est drôle, touchant, émouvant, entraînant et super bien emballé.
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar Alegas » Mer 01 Fév 2017, 14:23

Mr Jack a écrit:
J'ai un peu l'impression que beaucoup passent à côté du véritable propos du film, qui en plus de raconter une histoire d'amour, raconte surtout l'histoire de la comédie musicale à Hollywood.


Ah bon ?


L'histoire d'une femme (le cinéma) qui souhaite devenir actrice (mais qui du mal à convaincre, au début le cinéma avait du mal à s'imposer en tant qu'art) et qui bosse dans les cafés Warner (aka LE studio qui a connu son âge d'or par la comédie musicale) rencontre un homme (la musique) qui tente tant bien que mal de vivre avec son art (le cinéma attirant les foules, les clubs musicaux étaient peu à peu désertés). Ensemble, ils vivent une histoire d'amour (la comédie musicale) qui passe par de nombreuses étapes (souvent soulignées par des références : d'abord Astaire/Rogers, puis Singin' in the Rain, puis Demy, etc...) avant de se séparer (le genre ayant été largement abandonné après des années où elle s'imposait comme le genre majeur).
En sortant du film, j'avais peur de surinterpréter, mais il semblerait après lecture d'analyses ou d'avis sur des forums que je ne sois pas le seul à voir cet angle de lecture.
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar Mr Jack » Mer 01 Fév 2017, 16:34

Nan c'est une bonne interprétation, et si le film se concentrait là dessus ça serait beau à tous les niveaux, mais pour moi il se perd dans ses esquisses de réflexion sur à la fois ce qu'est l'amour véritable, ce que peut être la pureté de l'art dans son interprétation, justement en chargeant la barque visuelle au maximum. A mon avis le film aurait largement gagné à choisir soit la nuance minimaliste soit la surcharge virtuose, parce que du coup en tentant les deux (déjà c'est très ambitieux pour pas dire un poil présomptueux), ce qui se voit se voit trop, et ce qui s'entend ne s'entend pas assez. :?
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar Danette » Mer 01 Fév 2017, 17:14

Nan c'est une bonne interprétation, et si le film se concentrait là dessus ça serait beau à tous les niveaux, mais pour moi il se perd dans ses esquisses de réflexion sur à la fois ce qu'est l'amour véritable, ce que peut être la pureté de l'art dans son interprétation, justement en chargeant la barque visuelle au maximum. A mon avis le film aurait largement gagné à choisir soit la nuance minimaliste soit la surcharge virtuose, parce que du coup en tentant les deux (déjà c'est très ambitieux pour pas dire un poil présomptueux), ce qui se voit se voit trop, et ce qui s'entend ne s'entend pas assez. :?


Je note : requérir du spectateur l'excitation de quelques neurones pour comprendre le message d'un film, est la marque d'un mauvais film.

Ah, et il n'y a absolument rien sur "l'amour véritable", faut arrêter d'halluciner. Le seul moment où les deux personnages parlent de leur histoire d'amour, c'est au moment où celle-ci s'achève.
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar Jed_Trigado » Mer 01 Fév 2017, 17:56

Danette a écrit:
Nan c'est une bonne interprétation, et si le film se concentrait là dessus ça serait beau à tous les niveaux, mais pour moi il se perd dans ses esquisses de réflexion sur à la fois ce qu'est l'amour véritable, ce que peut être la pureté de l'art dans son interprétation, justement en chargeant la barque visuelle au maximum. A mon avis le film aurait largement gagné à choisir soit la nuance minimaliste soit la surcharge virtuose, parce que du coup en tentant les deux (déjà c'est très ambitieux pour pas dire un poil présomptueux), ce qui se voit se voit trop, et ce qui s'entend ne s'entend pas assez. :?


Je note : requérir du spectateur l'excitation de quelques neurones pour comprendre le message d'un film, est la marque d'un mauvais film.

Mais bien sur.
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar Mr Jack » Mer 01 Fév 2017, 18:01

Rien à voir, c'est pas du tout ce que je dis :wink:
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Adventureland - 6,75/10

Messagepar caducia » Jeu 02 Fév 2017, 13:12

Adventureland

Réalisé par Greg Mottola
Avec
Jesse Eisenberg, Kristen Stewart, Ryan Reynolds
Long-métrage : USA
Genre : comédie
Durée : 01h47min
2009

6.75/10


Image

Synopsis



1987. A peine diplômé de l'université, un jeune homme réalise qu'il n'aura pas les moyens de se payer son tour de l'Europe. Obligé de travailler dans le parc d'attractions local, il se rend finalement compte qu'il y a partout des expériences à vivre...


Critique

Adventureland se résume à une teen comédie bien sympathique qui emprunte des inspirations d'autres films du genre avec des ingrédients déjà vus pour un résultat équilibré et un sentiment global de sincérité.
Le film a presque 10 ans et propose un casting intéressant avec de jeunes acteurs qui ont fait du chemin comme Jesse Eisenberg, Kristen Stewart ou encore Ryan Reynolds. Malgré un maque de maturité à craindre, leurs prestations sont tout à fait honorable, et moi qui n'ai pas beaucoup d'affection pour Kristen Stewart actuellement, je la trouve tout à fait convaincante et naturelle.



Adventureland oscille entre romance adolescente et des moments humoristiques plus appuyés (mais on est loin d'american pie). Greg Mottola a déjà travaillé sur des projets similaires comme Supergrave ou Paul qui sont beaucoup moins subtils mais qui ont surement plus cartonné au box office. On retrouve néanmoins des éléments incontournables comme la marijuana et les cookies qui font rire, la bande potes paumés, les bimbos (mais à petite dose), les coucheries...



Le contexte du parc d'attraction est une bonne trouvaille et est le lieu de travail commun des personnages et donc lieu de rencontres inattendues pour faire évoluer la narration. Les héros sont loin d’être des anges mais sont tous simplement humains, en recherche de leur identité et de leurs sentiments commettant parfois des erreurs de parcours. L'histoire se passe à la fin des années 80 et la touche vintage n'est pas oubliée, avec une BO qui fait plaisir apportant une note mélancolique supplémentaire.



Ce fameux parc qui peut apparaître comme un lieu de divertissement pour échapper de la réalité le temps d'une journée ouvre donc ses coulisses qui sont le contraire de cette image artificielle qu'on peut en avoir. Les ados sont rapidement face à la dure réalité du monde du travail enchaînant les taches ingrates (ménage, maintenance, gestion des clients difficiles) tout en étant payés au lance pierre. Bill Hader et Kristen Wiig incarnent les patrons tyranniques et incarnent les persos les plus décalés de cette comédie.

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Grande année (Une) - 5/10

Messagepar caducia » Dim 05 Fév 2017, 23:15

Une grande année

Réalisé par Ridley Scott
Avec
Russell Crowe, Abbie Cornish, Albert Finney
Long-métrage : Britannique
Genre : comédie
Durée : 01h57min
2006

5/10


Image


Synopsis



Max Skinner, un banquier d'affaires anglais, hérite du vignoble provençal où il passait autrefois ses vacances d'été aux côtés de son oncle. Il y retrouve Francis Duflot, le vigneron qu'il a connu enfant et qui veille depuis trente ans sur les cépages.
Alors qu'il prend possession de ses terres, Max apprend qu'il est suspendu suite à une de ses transactions douteuses. Il se résout à s'installer quelque temps dans la propriété


Critique

Un des derniers Ridley Scott que je n'avais pas vu. Une grande année a une mauvaise réputation et c'est un peu normal car il détonne vis à vis du reste de la filmo du réalisateur, avec le recul je pense que Scott a juste voulu se faire plaisir avec un long métrage qui inclus tout ce qu'il aime sans penser au succès commercial ou non. On peut y trouver une sorte de maladresse car il y a pas mal de choses improbables ou on peut y trouver de spontanéité.



Sir Ridley surfait sur la vague Amélie Poulain jouant les images cartes postales à fond les ballons sauf qu'Audrey Tatou est remplacée par Marion Cotillard, comme quoi il a eu du nez car à l'époque Marion ne tournait pratiquement qu'en France.

On notera aussi l'agréable présence d'Abbie Cornish, celle de Didier Bourdon plus improbable qui doit surement apporter la touche comique du bouseux de base.

Dès le départ, l'opposition entre la modernité de la vie au sein de la city de Londres et la vie paradisiaque en Provence est mise en avant de façon appuyée et ce tout au long du film. Scott multiplie les gadgets hype de l'époque comme le téléphone portable multifonctions (GPS, appareil photo), filme les immeubles modernes anglais apportant une touche de stress et de pression sur chaque plan. Au contraire, en Provence, on a une impression d’être en dehors du temps en utilisant des remèdes à l'ancienne pour repousser les insectes, les décors sont superbes mais ont l'air hors du temps incarnant une qualité de vie et une douceur de vivre.



Russell Crowe débarque alors dans sa Smart comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, pas du tout habitué aux us et coutumes en France qui souhaite rentrer chez lui le plus vite possible pour reprendre ses affaires en cours. Un contre-temps fait qu'il se voit accorder une prolongation de son séjour provencal, le voilà qui rencontre Fanny et craque sous son charme.
Une belle année est agréable à regarde avec ce coté désuet, on a l'impression d’être transporté dans un monde idéal où tout coule de sens avec quelques petits accrocs anecdotiques où tout finit bien et que la love story Crowe/Cotillard est comme un amour de vacances qui sera forcément éphémère, plein de naïveté. La bande originale est juste hallucinante avec des choix très discutables, comme Charles Trenet, Alizée...chelou, quoi!



Un film rustique guimauve avec une fin tout mignonne qui résume l'ensemble du film. Un film mineur tout juste sympathique qui propose un terroir carte postale qui ne tache pas mais qui manque clairement d'enjeux et de fond.
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Film: Grande année (Une)
Note: 4/10
Auteur: Alegas

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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar Alegas » Lun 06 Fév 2017, 18:07

caducia a écrit:comme quoi il a eu du nez car à l'époque Marion ne tournait pratiquement qu'en France.


Du nez, c'est vite dit. Pour le coup c'est plus Tim Burton qui en avait en la choisissant pour Big Fish trois ans plus tôt.
Puis bon Ridley et les françaises, c'est pas toujours ça, je rappelle qu'il a été l'un des premiers à permettre à Léa Seydoux d'accéder à la notoriété. :mrgreen:
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Identity - 6,25/10

Messagepar caducia » Mer 08 Fév 2017, 13:09

Identity

Réalisé par James Mangold
Avec
John Cusack, Ray Liotta, Amanda Peet
Long-métrage : USA
Genre : thriller
Durée : 01h27min
2003

6.25/10


Image


Synopsis



Surpris par un orage, dix étrangers - une ancienne star de la télé et son chauffeur, un policier qui escorte un tueur, une call-girl, deux jeunes mariés, un couple avec un enfant - se retrouvent par hasard au Golden Palm Hotel, un motel situé en plein désert. Au cours de la nuit, ils se font assassiner les uns après les autres.


Critique

"Identity" est un film de petit malin, du genre qu'on ne revoit que quand on a oublié pourquoi (ce qui était mon cas car vu il y a très longtemps). Mais ce n'est pas un film comme le 6eme sens où le fameux twist final est tellement énorme qu'on ne peut pas l'oublier. Ici, la révélation est tellement tirée par les cheveux et frise le ridicule qu'on peut aisément ne plus en garder le souvenir plusieurs années après.



L'un des points forts du film de Mangold est surtout son atmosphère qui en fait sa spécificité avec une montée en puissance de la tension et du suspense au fur et à mesure que le nombre du survivants diminue. Identity est comme un huis clos, même si ne l'est pas tout à fait, avec ses héros coincés dans un motel dans un coin paumé qui ne peuvent s'échapper à cause la pluie torrentielle. La météo a une importance dans l'histoire et au point de vue de la photo avec une pluie battante constante sur fond nocturne sans oublier les éclairs qui permettent au cinéaste quelques jeux visuels pour faire apparaître ou dissimuler des détails ou des personnages à l'image pour un effet visuel imparable et efficace (un peu redondant à force) : non sans rappeler Basic de John McTiernan ou Incassable.



L'atmosphère pesante et électrique est donc bien présente apportant un sentiment d'urgence face aux événements qui se précipitent. Tel un cluedo, le spectateur découvre une palette de personnalités doit scruter les moindres détails pour assembler le puzzle et démasquer le coupable qui sommeille parmi tous ceux à l'écran. Identity sème bien sur des fausses pistes de façon plus ou moins adroites pour que le public jette son dévolu sur un ou des suspects idéal (idéaux), mais il est clairement impossible de détecter le bon selon moi (sauf si vous avez déjà vu le film) car les protagonistes présentés de façon caricaturale ont tous quelque chose de louche à cacher.



Un des derniers rôles corrects de John Cusack, Ray Liotta assure a minima et le reste du casting est assez insignifiant.
On regrettera clairement ce dénouement grossier qui gâche clairement tout le film qui reste captivant et nerveux et une mise en scène qui assure.
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Auteur: Alegas
Film: Identity
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar Mark Chopper » Mer 08 Fév 2017, 13:14

Mais ce n'est pas un film comme le 6eme sens où le fameux twist final est tellement énorme qu'on ne peut pas l'oublier.


Je m'en souviens parfaitement. Je trouve que le twist passe mieux à la révision.
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Re: [Cad'] Mes critiques en 2017

Messagepar Jed_Trigado » Mer 08 Fév 2017, 13:17

Je suis absolument pas d'accord, c'est un des rares "film a twist" (ou film de petit malin comme on se plait a le dire en ces lieux) qui fonctionne toujours autant au fil des visionnages, il n'y a pas besoin de l'oublier et perso je cherche encore le ridicule, a moins que de plonger a pieds joints dans l'onirisme soit ridicule. Il part certes sur un ressort réemployé depuis l’Échelle de Jacob mais tout est toujours justifié, on est dans l'esprit d'un schizo point et toutes ses différentes personnalités s'entrechoquent.
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