[Dunandan] Mes Critiques en 2017

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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2017

Messagepar padri18 » Mer 11 Jan 2017, 10:36

+1, exactement ce que j'en ai pensé. C'est pas franchement original mais ça transpire bien la sympathie avec un duo Egerton/Jackman qui fait bien plaisir ;)
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2017

Messagepar Kakemono » Sam 14 Jan 2017, 11:26

dunandan a écrit:
Mes critiques 2016

Wrong year. Ah les ravages du copier-coller. :eheh:
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2017

Messagepar Dunandan » Dim 15 Jan 2017, 06:54

Même pas, mais bon je ne dois pas être le seul à faire ce genre d'erreur... :mrgreen:
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Butterfly Murders (The) - 6/10

Messagepar Dunandan » Dim 15 Jan 2017, 08:01

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Butterfly Murders, Tsui Hark (1979)

Butterfly Murders surprend par son aspect fourre-tout, mais avec du recul, les films de Tsui Hark ont toujours été entachés d'une narration assez chaotique rendue plus claire par des visionnages successifs, donc ce n'est pas trop un problème, d'autant plus qu'ici, le dénouement permet de rendre limpide le tout. Sauf que là il ne s'agit pas que d'histoire mais aussi de tâtonnement stylistique, et c'est là que réside selon moi le principal intérêt de ce premier long-métrage d'un touche à tout dont le talent créatif explosera surtout par la suite. Ainsi, les genres se chevauchent et pas toujours de manière très cohérente, ça fait penser à fois aux Oiseaux de Hitchcock et au film de détective et d'histoires à tiroirs à la Chu Yuan, le tout doté d'une esthétique très sombre, voire baroque, parsemé de séquences de violence à la Mario bava (plutôt bien foutues d'ailleurs).

On suit donc l'histoire de plusieurs clans qui se foutent sur la gueule dans un château féodal puis dans ses souterrains pour une raison qui ne sera éclaircie que dans le dernier acte (on se retrouve intelligemment au même niveau que les protagonistes, donc ce sentiment d'obscurité passe assez bien), d'où ressortent plusieurs personnages plutôt charismatiques, comme le lettré observateur (qui annonce la perspicacité du héros de Detective Dee), l'ombre verte utilisant des câbles à tout va, ou ce mystérieux guerrier en armure noire qui se bat comme un ninja mais avec une brutalité sans commune mesure (ses poings font bien mal). Leur look vieillit relativement bien malgré un côté plutôt funky propre aux seventies, le style film de costumes aidant bien en ce sens, par contre la chorégraphie animant les combats me paraît encore l'oeuvre d'un débutant, même si la dynamique des plans permet de pallier un peu à ça.

Malgré donc un rythme imparfait faute d'enjeux pas toujours très clairs et d'un montage fluide, mon appréciation est montée d'un cran vers la fin du film avec l'apparition d'une couche méta très intéressante, déjà existante dans certains films de Chu Yuan, et qu'on retrouvera dans les Detective Dee. Tsui Hark met donc en abyme le cinéma lui-même, où le fantastique est progressivement déconstruit et les artifices dévoilés, mais jamais de manière trop flagrante, comme l'utilisation que font les personnages des câbles, partie intégrante de leur arsenal, ou le lien avec les papillons tueurs au détour d'une séquence poétique magnifique (des plans comme ça sont malheureusement trop peu nombreux) donnant à penser que les plus belles choses peuvent être détournées par la main de l'homme.

Bref, Butterfly murders, malgré ses défauts de finition évidents, est intéressant par sa manière d'expérimenter et de revisiter les genres au sein d'une rencontre bouillonnante. Et c'est fou comment ce premier film annonce déjà plusieurs motifs du cinoche de Tsui Hark (son rapport imagé à la violence, le style chaotique tant au niveau du fond que de la forme, sa déconstruction du WXP, l'iconisation des personnages) tout en ne ressemblant à aucun autre, notamment à cause de sa touche horrifique à l'italienne sans aucun humour apparent (même si le coup du corbeau sacré m'a bien fait marrer, mais pas sûr que ce soit volontaire). Je le réserverais quand même aux fans hard-core du bonhomme désirant creuser sa filmographie car l'aspect boiteux de ce film risque d'en rebuter plus d'un.

Note : 6/10
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Histoires de Cannibales - 6/10

Messagepar Dunandan » Sam 04 Fév 2017, 07:28

Image
Histoire de cannibales, Tsui Hark (1980)

Fait intéressant, même si ce second film de Tsui Hark parait aussi brouillon et sale gosse que le précédent avec sa mise en scène furieuse qui tranche dans tous les sens du terme, le cinéaste d'origine vietnamienne ne se répète pourtant pas. Suite à l'échec commercial de Butterfly murders, Histoire de cannibales nous livre en effet un pamphlet plus politique que jamais contre le consumérisme de la société hong-kongaise faisant penser dans une certaine mesure à Zombie de Romero. Une énergie et un culot qu'on retrouvera d'ailleurs intacts dans L'enfer des armes.

À l'image de son premier film, il s'agit d'un joyeux bordel dans les genres, avec derrière cette bisserie nourrie de plans tripailles (une violence contrebalancée par beaucoup de hors-champs), du film d'enquête et des séquences d'arts martiaux plutôt bien troussées (très rigolos les combats contre ces clones de leatherface), et un ton grand-guignolesque (surtout passé la seconde demi-heure) virant à plusieurs reprises vers l'humour noir déviant (on a droit par exemple à des scènes de pipi - dont l'une parvient pour un temps à sauver l'un des persos - et de l'amourette travelo qui suinte bien des aisselles).

Malgré ces multiples courants d'air rafraîchissants allant de pair avec un mauvais goût assumé, ce second opus de la trilogie du chaos respire quand même beaucoup l'artisanal, ce qui rime trop souvent avec amateurisme et/ou manque de moyens. Dans le même ordre d'idées, le scénario devient assez vite redondant, peu de plans impriment réellement la rétine (à part peut-être ce plan final qui nous balance la thématique centrale dans la face), et les personnages manquent de charisme malgré un certain effort pour en iconiser certains. Mais au final, c'est toujours intéressant de voir une telle oeuvre en train de se construire, d'autant plus que, comme je l'ai dit, Tsui Hark ne nous annonce jamais où il va (on compte bien quelques clins d'oeil à des oeuvres postérieures, mais je doute qu'ils soient volontaires), traçant sa route au rythme d'une mise en scène constamment dynamique.

Donc au final, c'est plutôt la déception qui règne malgré quelques passages assez fous, un film, qui pour ma part, est beaucoup moins rigolo et inventif que Braindead pour parler d'une référence connue et équivalente. Mais les archéologues les plus aguerris du cinoche HK y trouveront peut-être leur compte.

Note : 6/10
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Blackthorn - 7,5/10

Messagepar Dunandan » Sam 11 Fév 2017, 22:45

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Blackthorn, Mateo Gil (2011)

C'est dans les vieux plats qu'on fait les meilleures soupes, et ce film n'échappe pas à la règle de ce qui est western aux racines profondément old school. L'environnement change peut-être, c'est d'ailleurs rafraîchissant de quitter les lieux habituels pour nous plonger dans ceux de la Bolivie (et ça s'y prête bien), magnifiquement mis en valeur, mais on ne s'y trompe pas avec cette histoire d'une amitié naissante venant faire écho à une plus ancienne, et nous renvoyant à des pépites telles que La horde sauvage ou d'autres faisant également référence à l'univers de Butch Cassidy.

Mais si l'histoire est plutôt classique dans le fond, et ça l'est en effet, puisant dans les ficelles westerniennes du road-movie, du buddie movie, et de la chasse à l'homme dont les deux protagonistes seraient les cibles, elle se révèle aussi carrée et intelligemment écrite, portée par le vétéran Sam Shepard, incarnant parfaitement ce vieux briscard aux principes bien rodés à qui on ne la fait pas une fois (ce qui s'accompagne par un soucis de réalisme bienvenu), et l'espagnol Eduardo Noriega jouant un sympathique bonhomme mais à la morale aux contours plus flous. On y croit à leur jeune amitié en train de se construire, et donc la chute sera d'autant plus lourde et dure.

On pourrait regretter quelques points, comme les flashbacks pas toujours bien imbriqués et qui ne trouveront réellement leur sens qu'à la toute fin, et une course-poursuite qui manque un peu de mordant. Ainsi, la menace n'est jamais vraiment pesante, tout juste l'émotion tourne t-elle autour du personnage de Sam Shepard qui représente la fin d'une époque et d'une morale intemporelle trouvant sa source bien au fond de sa vieille carcasse, et cette séquence avec la petite indienne fait aussi mal. Sinon, petit signe de modernité tout de même au sein d'un canevas éprouvé, à savoir l'identité des poursuivants qui font évidemment penser à la situation du monde dans lequel on vit, bigarré de requins opportunistes cachant bien leur jeu.

Au final, je n'ai pas le sentiment d'avoir assisté à un summum du genre, ça manque un peu d'originalité et de liant dans la narration pour prétendre à ce titre, mais Blackthorn est un film assurément solide dans sa reprise des codes, incarné, et doté d'une fin relativement surprenante, ponctuée par une punchline qui claque autant que les rares duels à la chevrotine rencontrés au cours de l'aventure : There you are ! Here I am. Sans oublier une bande-musicale country style vraiment sympa, tout à la fois mélancolique, entraînante, et poignante, à l'image de ce bon vieux Butch. Bref, avec cette tentative de s'ancrer dans notre époque et cet humanisme prégnant de bout en bout, ce film montre que le genre du western a encore de beaux jours devant lui.

Note : 7.5/10
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Armageddon - 8/10

Messagepar Dunandan » Dim 12 Fév 2017, 17:20

Image
Armageddon, Michael Bay (1998)

Armageddon doit être l'un des films hollywoodiens les plus parodiés et raillés de ces trente dernières années, et j'abondais plutôt dans ce sens avant cette révision, et surprise, j'ai franchement apprécié le spectacle. Car malgré tout ce qu'on pourrait lui reprocher, ce film déploie une franche générosité, que ce soit à travers une introduction qui multiplie des effets pyrotechniques parfois très drôles dans leur forme hyperbolique (le coup du chien qui est sauvé on ne sait trop comment), un Bruce Willis (qui savait encore sourire et même rire) prêt à faire respecter son autorité paternelle contre son fils "adoptif" pour avoir trop approché sa fille en le poursuivant dans une compagnie de pétrole à coup de shotgun, ou encore cette équipe de sauveurs over the top, mauvais garçons, délirants, et finalement assez touchants de par une destinée qui leur tombe dessus alors que ce sont de pauvres bougres.

Ainsi pour ma part, les 2h00 de métrage et quelques sont passées en un clin d'oeil, et c'est une tendance que je retrouve avec Michael Bay (à part les Transformers, faut pas déconner) qui parvient, le plus souvent, à insuffler une véritable énergie dans ses films, et c'est donc le cas ici. Que ce soit par un casting dont on lâche la bride lors de séquences décomplexées (comme le gros nounours black qui sort sa petite larme lorsque l'émotion entre en scène, et elles sont nombreuses) tout en lâchant une histoire qui se tient plutôt bien malgré ses (grosses) énormités scénaristiques, le tout porté par une musique typiquement 90's (avec surtout Aerosmith, ZZ Top, et Bon Jovi) qui fout la patate. Bref, typiquement le genre de spectacle qui fait plaisir tout en se moquant, mine de rien, des clichés de la fin du monde en les exagérant bien (comme par exemple Steve Buscemi qui mime la danse du rodéo sur la bombe nucléaire, allusion à un certain film de Kubrick).

Bon, et c'est un peu le revers de la médaille, je trouve qu'on n'est jamais trop triste du sort des personnages (je retiendrais juste la chanson finale de Steven Tyler adressée à sa fille qui est en effet toute choupinette), c'est aussi le côté bim bam boum héroïque qui est tellement mis en avant que finalement ça passe un peu au second plan, mais ils sont suffisamment rares les blockbusters de nos jours dont je ressors avec le sourire que je n'y porte pas un gros grief.

Note : 8/10
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Messagepar Alegas » Dim 12 Fév 2017, 18:38

Un de mes plaisirs coupables. C'est con comme la lune mais qu'est-ce que c'est bon. :mrgreen:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Messagepar Dunandan » Lun 13 Fév 2017, 03:20

C'est comme Titanic et Lost World, un film que je n'aimais pas plus que ça à l'époque et que je redécouvre maintenant comme un divertissement décomplexé comme on en fait plus. Et puis il manque le Bruce Willis qui souriait et déconnait :?.
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Messagepar lvri » Lun 13 Fév 2017, 09:54

Je pense que je ne pourrai jamais m'y faire à cet Armageddon... Et c'est un peu pareil pour tous les films de Bay d'ailleurs...
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2017

Messagepar Dunandan » Lun 13 Fév 2017, 18:34

Mais pourquoi tant de haine contre ce réalisateur, il y a tellement pire dans le genre ? :| (exception faite de ses films sur les Transformers qui eux me désolent)
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2017

Messagepar lvri » Lun 13 Fév 2017, 19:17

Il y a pire, mais c'est pas pour ça que c'est bien :mrgreen:
Et sa vision ultra patriotique me fatigue.
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Messagepar Mr Jack » Lun 13 Fév 2017, 19:18

Ouep si on voit que les Transformers c'est sur que c'est la honte mais t'as des trucs bien kiffants dans sa filmo, de The Rock à Bad Boys 2 en passant par No Pain No Gain. Sans parler du Bay plus intimiste à la 13 Hours. :super:
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Messagepar lvri » Lun 13 Fév 2017, 19:32

Autant No Pain no Gain je pourrais lui donner une chance. Autant 13 hours me donne pas envie :?
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Re: [Dunandan] Mes Critiques en 2017

Messagepar Mr Jack » Mar 14 Fév 2017, 00:51

Si le côté patriotique de Bay te saoule, c'est chaud, mais pour moi c'est un film qui dégage autre chose de ses autres oeuvres, quelque chose d'électrique, je sais pas. Rien que pour ça et la relative sobriété dans l'ambition (quand on connait son approche), ça vaut le coup d'oeil.
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