
Modérateur: Dunandan
 
 













 , surtout que entre le pitch tout naze et le fait que le film soit Cannes-friendly, il y avait de quoi prévoir le film bien chiant au possible, et forcément, ça n'a pas loupé
 , surtout que entre le pitch tout naze et le fait que le film soit Cannes-friendly, il y avait de quoi prévoir le film bien chiant au possible, et forcément, ça n'a pas loupé  . Alors concrètement j'ai quasiment tout oublié du film le lendemain de la vision, mais bon c'est plutôt facile de résumer le film, puisqu'en fait c'est juste le biopic sur un mec un peu obsédé sexuellement qui s'avérait être un peintre pas trop mauvais. Du coup, la totalité du film alterne entre les scènes de cul, les discussions sur la sexualité envahissante, et les longues séquences où Choi Min-sik peint et où des gens hallucinent parce qu'il défie les conventions, bref autant dire que c'est passionnant de bout en bout
 . Alors concrètement j'ai quasiment tout oublié du film le lendemain de la vision, mais bon c'est plutôt facile de résumer le film, puisqu'en fait c'est juste le biopic sur un mec un peu obsédé sexuellement qui s'avérait être un peintre pas trop mauvais. Du coup, la totalité du film alterne entre les scènes de cul, les discussions sur la sexualité envahissante, et les longues séquences où Choi Min-sik peint et où des gens hallucinent parce qu'il défie les conventions, bref autant dire que c'est passionnant de bout en bout  . Le pire, c'est de voir qu'un film pareil a pu gagner le prix de la mise en scène à Cannes (ex-æquo avec Punch-Drunk Love), et du coup ça permet de constater ce qui les fait kiffer là-bas : deux heures de plans fixes avec quelques jolis plans dans la nature, on avait jamais vu ça auparavant, c'est sûr que ça fout la misère à Irréversible, lui aussi en compétition la même année
 . Le pire, c'est de voir qu'un film pareil a pu gagner le prix de la mise en scène à Cannes (ex-æquo avec Punch-Drunk Love), et du coup ça permet de constater ce qui les fait kiffer là-bas : deux heures de plans fixes avec quelques jolis plans dans la nature, on avait jamais vu ça auparavant, c'est sûr que ça fout la misère à Irréversible, lui aussi en compétition la même année  . A la limite, le seul truc à sauver c'est la prestation de Choi Min-sik qui joue bien le mec torturé entre sa teub et son pinceau, mais bon je mentirais si je disais qu'il faisait pas le même numéro d'un bout à l'autre du film. Le mérite du film aura au moins été celui de me faire comprendre que je dois me tenir loin, très loin du cinéma de Im Kwon-taek.
 . A la limite, le seul truc à sauver c'est la prestation de Choi Min-sik qui joue bien le mec torturé entre sa teub et son pinceau, mais bon je mentirais si je disais qu'il faisait pas le même numéro d'un bout à l'autre du film. Le mérite du film aura au moins été celui de me faire comprendre que je dois me tenir loin, très loin du cinéma de Im Kwon-taek.





 (on aura beau dire ce qu'on veut, le film va jusqu'au bout de son propos). Formellement, le film est assez surprenant, surtout de la part d'un mec dont je n'avais jusqu'ici jamais entendu parler. C'est jamais virtuose mais on sent le bonhomme capable de dissimuler un budget assez maigre avec une réelle maîtrise pour livrer des plans bien chiadés. Côté musique, beau boulot de Tom Holkenborg, aka Junkie XL, qui livre un très agréable score qui rappelle pas mal les moments les plus lyriques de Mad Max : Fury Road. Enfin, côté casting, Guy Pearce fait très bien le job en boogeyman bigger than life, mais la réelle surprise vient à mon sens de Dakota Fanning, qui n'avait pas été aussi convaincante depuis plus de dix ans. En revanche, je suis bien moins convaincu par la présence de Kit Harrington, dans un second rôle qui aurait mérité bien plus quelqu'un de moins connu et de plus charismatique. Un film sympathique au demeurant à bien des égards, mais qui s'effondre malheureusement sous le poids de ses ambitions, ainsi que de son manque flagrant de subtilité.
  (on aura beau dire ce qu'on veut, le film va jusqu'au bout de son propos). Formellement, le film est assez surprenant, surtout de la part d'un mec dont je n'avais jusqu'ici jamais entendu parler. C'est jamais virtuose mais on sent le bonhomme capable de dissimuler un budget assez maigre avec une réelle maîtrise pour livrer des plans bien chiadés. Côté musique, beau boulot de Tom Holkenborg, aka Junkie XL, qui livre un très agréable score qui rappelle pas mal les moments les plus lyriques de Mad Max : Fury Road. Enfin, côté casting, Guy Pearce fait très bien le job en boogeyman bigger than life, mais la réelle surprise vient à mon sens de Dakota Fanning, qui n'avait pas été aussi convaincante depuis plus de dix ans. En revanche, je suis bien moins convaincu par la présence de Kit Harrington, dans un second rôle qui aurait mérité bien plus quelqu'un de moins connu et de plus charismatique. Un film sympathique au demeurant à bien des égards, mais qui s'effondre malheureusement sous le poids de ses ambitions, ainsi que de son manque flagrant de subtilité.








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