 
 t'es encore plus vieux que ce que je pensais!
Modérateur: Dunandan
 
 Mark Chopper a écrit:La mode des années 2010 consiste à faire des suites de merde qui permettent de réévaluer des purges.



| Film: Exercice de l'État (L') Note: 7/10 Auteur: Hannibal | Film: Exercice de l'État (L') Note: 7/10 Auteur: elpingos | Film: Exercice de l'État (L') Note: 7,5/10 Auteur: pabelbaba | Film: Exercice de l'État (L') Note: 9/10 Auteur: DJ Fest | Film: Exercice de l'État (L') Note: 7,5/10 Auteur: Jimmy Two Times | 


Mark Chopper a écrit:Way, il va bientôt être beau-père et il cherche une excuse pour ne plus aller voir le film...
(Là il est rentré chez sa copine et il lui explique : "Bah merde, je ne savais pas qu'il fallait réserver sa place en 2017, du coup je vais dire aux gosses que Star Wars, c'est nul... Et sinon, tu as aimé le bouquin de Soral que je t'ai passé ?")

J'ai lu qu'un livre de lui d'une part de l'autre mais tu vaschanger de disque un jour ? Dieudo soral les juifs ca fait 3 ans que je m'en branle de tout ca.




Suffit de voir qui defend star wars aujourd'hui. Que des trentenaires voir plus et c'est tout. Et des geeks souvent. Le reste a savoir au choix les plus jeunes les plus vieux et certains cinephiles , s'en branlent de star wars.

Star wars cest une enieme mythologie resultat dun gros mix de pleins de mythes et de romans de sf bien plus riche et originaux. Au cine oui ca tue cest du jamais vu mais sans se limiter au cine bah cest moyen quoi nanar par moment ultra kitsch avec un humour parfois bidon. Ca marche parce que tout a ete fait pour entre le marketing le merchandising les sons dans lespace les combats spatiaux les duels au sabre lss pouvoirs puo voila cest tres divertissant.
C’est dans cet état d’esprit qu’il débute les négociations avec la 20th Century Fox pour le projet (alors anecdotique) de THE STAR WARS, refusant une augmentation de salaire pourtant substantielle pour s’assurer des droits dérivés (suites, personnages, licences diverses) de son space opera. Les membres de la Fox, pour qui THE STAR WARS n’est rien d’autre qu’une tentative de concurrencer les films pour enfants du studio Disney (l’un des producteurs parle même de « film de Noël avec un chien géant »), ne comprennent pas le sens de ces négociations et acceptent de répondre aux demandes aberrantes du jeune cinéaste.





Mark Chopper a écrit:Ah tiens, quelqu'un a chié dans ton café ce matin.J'ai lu qu'un livre de lui d'une part de l'autre mais tu vaschanger de disque un jour ? Dieudo soral les juifs ca fait 3 ans que je m'en branle de tout ca.
Arrête de dire n'importe quoi. Donc tu t'en branles depuis trois ans ?
Tu es obsédé par les juifs. Il suffit juste de remonter au mois dernier.
Tu es obsédé par Dieudo. Là encore, il suffit de remonter au mois dernier.
Bon Soral, tu sembles t'être calmé. T'as dû comprendre que c'était un tocard, mais je vais continuer de te faire chier avec
 Dieudo ça fait un bail que je ne le suis plus, je suis resté avec le Dieudo d'antan, jusqu'à max 3-4 ans, depuis il me saoule. Pour autant, je l'ai cité dans une comparaison à l'affaire pédophilie etc...ouais  et donc je m'en branle depuis 3 ans dans le sens où je ne m'occupe plus de tout ça à moins de tomber sur une info ou un truc croustillant. Je m'y intéresse plus, je fouine plus et je ne lis plus rien en rapport.  Allez si tu veux je te payes 30 € pour aller fouiner encore plus loin.
 Dieudo ça fait un bail que je ne le suis plus, je suis resté avec le Dieudo d'antan, jusqu'à max 3-4 ans, depuis il me saoule. Pour autant, je l'ai cité dans une comparaison à l'affaire pédophilie etc...ouais  et donc je m'en branle depuis 3 ans dans le sens où je ne m'occupe plus de tout ça à moins de tomber sur une info ou un truc croustillant. Je m'y intéresse plus, je fouine plus et je ne lis plus rien en rapport.  Allez si tu veux je te payes 30 € pour aller fouiner encore plus loin.  

On dirait un RG sérieux.


 ).
 ). ). Le gros moment du film, c'est évidemment tout le passage avec Keaton en détective fantasmé, et ça donne des supers scènes vraiment mémorables, que ce soit dans la simplicité de la séquence de billard (celle-ci c'est quand même le must en terme de comédie
 ). Le gros moment du film, c'est évidemment tout le passage avec Keaton en détective fantasmé, et ça donne des supers scènes vraiment mémorables, que ce soit dans la simplicité de la séquence de billard (celle-ci c'est quand même le must en terme de comédie  ) ou dans l'impressionnant passage où Keaton se retrouve sur le guidon d'une moto qui roule sans conducteur (sérieux il y a des plans où on se dit qu'ils sont vraiment fous d'avoir tourné des trucs pareils
 ) ou dans l'impressionnant passage où Keaton se retrouve sur le guidon d'une moto qui roule sans conducteur (sérieux il y a des plans où on se dit qu'ils sont vraiment fous d'avoir tourné des trucs pareils  ). En bref, si on n'est pas trop regardant sur l'histoire, somme toute assez simpliste avec une résolution un peu facile, c'est quand même un super moment de comédie visuelle, chose hélas de plus en plus rare ces dernières années.
 ). En bref, si on n'est pas trop regardant sur l'histoire, somme toute assez simpliste avec une résolution un peu facile, c'est quand même un super moment de comédie visuelle, chose hélas de plus en plus rare ces dernières années.


 ), mais au final ça se révèle vraiment sympa, preuve que Marchal a quand même la capacité de livrer toujours quelque chose de constant dès qu'il s'agit de réaliser des longs-métrages. Pourtant, vu le pitch, on pourrait se dire que le sujet ne colle pas vraiment au réalisateur, qui est plutôt un habitué du polar, mais en l’occurrence il gère plutôt bien ce film d'arnaque qui va se transformer peu à peu en rise and fall à l'inspiration très américaine. Autant avant chez Marchal on pouvait déceler l'influence de Melville ou du Parrain, ici c'est très clairement Scarface, qui est même ouvertement cité en milieu de métrage. Comme le film de De Palma, on a l'histoire d'un mec qui veut prouver à tout le monde qu'il est le meilleur, la différence étant qu'il ne part pas de rien à la base mais l'ego du personnage va clairement devenir le moteur du récit (plus que le risque de voir son entreprise fermer, c'est davantage les disputes avec sa femme et sa belle-famille qui est l'élément perturbateur). Et forcément, comme souvent avec ce genre de film, la réussite totale va peu à peu laisser place à une déchéance totale, aspect que Marchal réussit vraiment bien notamment en restant toujours à hauteur d'homme : comme ses précédents films la psychologie des personnages et la famille sont les éléments centraux du script.
 ), mais au final ça se révèle vraiment sympa, preuve que Marchal a quand même la capacité de livrer toujours quelque chose de constant dès qu'il s'agit de réaliser des longs-métrages. Pourtant, vu le pitch, on pourrait se dire que le sujet ne colle pas vraiment au réalisateur, qui est plutôt un habitué du polar, mais en l’occurrence il gère plutôt bien ce film d'arnaque qui va se transformer peu à peu en rise and fall à l'inspiration très américaine. Autant avant chez Marchal on pouvait déceler l'influence de Melville ou du Parrain, ici c'est très clairement Scarface, qui est même ouvertement cité en milieu de métrage. Comme le film de De Palma, on a l'histoire d'un mec qui veut prouver à tout le monde qu'il est le meilleur, la différence étant qu'il ne part pas de rien à la base mais l'ego du personnage va clairement devenir le moteur du récit (plus que le risque de voir son entreprise fermer, c'est davantage les disputes avec sa femme et sa belle-famille qui est l'élément perturbateur). Et forcément, comme souvent avec ce genre de film, la réussite totale va peu à peu laisser place à une déchéance totale, aspect que Marchal réussit vraiment bien notamment en restant toujours à hauteur d'homme : comme ses précédents films la psychologie des personnages et la famille sont les éléments centraux du script. , et ça c'était vraiment pas gagné d'avance. Du rise and fall simple et efficace, dommage que le film soit déjà complètement oublié, car il rejoint ces quelques films français, avec le Klapisch, le Valette et le Dupontel, qui redonnent de l'espoir dans le cinéma français en 2017.
 , et ça c'était vraiment pas gagné d'avance. Du rise and fall simple et efficace, dommage que le film soit déjà complètement oublié, car il rejoint ces quelques films français, avec le Klapisch, le Valette et le Dupontel, qui redonnent de l'espoir dans le cinéma français en 2017.


 ) mais en plus il arrive à livrer un film complètement noir, au pessimisme ambiant, et même lorsqu'on entrevoit un peu de lumière au bout du tunnel c'est généralement pour que Clouzot nous prouve qu'elle est impossible à atteindre à ce stade, l'épilogue est d'ailleurs plutôt équivoque sur ce point.
 ) mais en plus il arrive à livrer un film complètement noir, au pessimisme ambiant, et même lorsqu'on entrevoit un peu de lumière au bout du tunnel c'est généralement pour que Clouzot nous prouve qu'elle est impossible à atteindre à ce stade, l'épilogue est d'ailleurs plutôt équivoque sur ce point. ). A côté de ça, formellement le film est très réussi, c'est bourré de fulgurances qui permettent de voir à quel point Clouzot gère très bien le suspens (le montage qui accélère avant l'explosion de la dynamite
 ). A côté de ça, formellement le film est très réussi, c'est bourré de fulgurances qui permettent de voir à quel point Clouzot gère très bien le suspens (le montage qui accélère avant l'explosion de la dynamite  ) et les effets de surprise (la fameuse scène de la cigarette, en un effet de montage on comprend tout), par contre je suis moins fan de la séquence où ça joue sur la vitesse des deux camions : on ne comprend pas grand chose à la séquence et à côté des autres péripéties ça fait vraiment climax du pauvre
 ) et les effets de surprise (la fameuse scène de la cigarette, en un effet de montage on comprend tout), par contre je suis moins fan de la séquence où ça joue sur la vitesse des deux camions : on ne comprend pas grand chose à la séquence et à côté des autres péripéties ça fait vraiment climax du pauvre  . Le film possède un autre défaut, et de taille, à savoir sa gestion du rythme : car autant la seconde moitié du film est intouchable, autant la première aurait mérité d'être écourtée. Tout le passage dans le village dure vraiment trop longtemps par rapport à ce que ça raconte, d'autant que les passages avec Véra Clouzot servent peu ce qui va suivre, et sur ce point le film de Friedkin est bien supérieur. C'est pas à mon sens le grand film que beaucoup voient, mais c'est clairement un film osé et particulièrement réussi dans sa façon d'aller au bout de ses intentions, du pur Clouzot en somme.
 . Le film possède un autre défaut, et de taille, à savoir sa gestion du rythme : car autant la seconde moitié du film est intouchable, autant la première aurait mérité d'être écourtée. Tout le passage dans le village dure vraiment trop longtemps par rapport à ce que ça raconte, d'autant que les passages avec Véra Clouzot servent peu ce qui va suivre, et sur ce point le film de Friedkin est bien supérieur. C'est pas à mon sens le grand film que beaucoup voient, mais c'est clairement un film osé et particulièrement réussi dans sa façon d'aller au bout de ses intentions, du pur Clouzot en somme.| Film: Salaire de la peur (Le) (1953) Note: 9/10 Auteur: osorojo | Film: Salaire de la peur (Le) (1953) Note: 9/10 Auteur: Scalp | Film: Salaire de la peur (Le) (1953) Note: 10/10 Auteur: Jipi | Film: Salaire de la peur (Le) (1953) Note: 8,5/10 Auteur: Dunandan | 






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 ). A la découverte, c'est à peu près ce que j'avais imaginé, à savoir que c'est un film admirable à bien des égards, mais qui souffre aussi d'un des travers du Hollywood de l'époque, qui consistait à adapter des œuvres littéraires fleuves sans forcément tailler dans le gras. Il en résulte une adaptation certainement très fidèle (en tout cas, c'est ce qui est ressorti de quelques discussions que j'ai pu avoir avec des lecteurs), mais qui a ce côté too much et grandiloquent qu'on peut trouver dans d'autres productions de l'époque (les péplums notamment) : ça raconte beaucoup de choses, mais pas toujours à des fins utiles. Ça se ressent beaucoup sur la façon dont est découpé le métrage, avec une première partie qui va se concentrer sur la façon dont la guerre va influencer la vie de Scarlett O'Hara, et une autre bien plus centrée sur sa relation avec Rhett, la première partie étant clairement plus intéressante que la seconde, qui traîne beaucoup trop en longueur. C'est dommage car le côté romance sur fond de contexte historique avec imagerie épique marche vraiment bien sur la première heure et demie, on suit avec attention la décadence de cette aristocratie du sud qui connaît la fin de son existence.
 ). A la découverte, c'est à peu près ce que j'avais imaginé, à savoir que c'est un film admirable à bien des égards, mais qui souffre aussi d'un des travers du Hollywood de l'époque, qui consistait à adapter des œuvres littéraires fleuves sans forcément tailler dans le gras. Il en résulte une adaptation certainement très fidèle (en tout cas, c'est ce qui est ressorti de quelques discussions que j'ai pu avoir avec des lecteurs), mais qui a ce côté too much et grandiloquent qu'on peut trouver dans d'autres productions de l'époque (les péplums notamment) : ça raconte beaucoup de choses, mais pas toujours à des fins utiles. Ça se ressent beaucoup sur la façon dont est découpé le métrage, avec une première partie qui va se concentrer sur la façon dont la guerre va influencer la vie de Scarlett O'Hara, et une autre bien plus centrée sur sa relation avec Rhett, la première partie étant clairement plus intéressante que la seconde, qui traîne beaucoup trop en longueur. C'est dommage car le côté romance sur fond de contexte historique avec imagerie épique marche vraiment bien sur la première heure et demie, on suit avec attention la décadence de cette aristocratie du sud qui connaît la fin de son existence. ou encore des plans sur la fin de la première partie qui ont dû en inspirer plus d'un, de John Ford à Steven Spielberg en passant par Martin Scorsese. Surtout que côté écriture, le personnage de Scarlett s'avère vraiment captivant à voir évoluer, mais à partir du moment où le couple avec Rhett se forme définitivement le film tombe dans une sorte de "je t'aime, moi non plus" pas toujours des plus intéressants à suivre. Du coup, lorsque Clark Gable balance son fameux "I don't give a damn" à la fin (la classe cette réplique
  ou encore des plans sur la fin de la première partie qui ont dû en inspirer plus d'un, de John Ford à Steven Spielberg en passant par Martin Scorsese. Surtout que côté écriture, le personnage de Scarlett s'avère vraiment captivant à voir évoluer, mais à partir du moment où le couple avec Rhett se forme définitivement le film tombe dans une sorte de "je t'aime, moi non plus" pas toujours des plus intéressants à suivre. Du coup, lorsque Clark Gable balance son fameux "I don't give a damn" à la fin (la classe cette réplique  ), on est carrément d'accord avec lui, vu qu'on a l'impression de tourner en rond sur la dernière heure. Formellement, hormis les passages évoqués précédemment, ça reste du film de studio avec ce que ça comporte comme qualités et défauts : ça a parfois encore de la gueule, mais il y a un côté pièce de théâtre grandeur nature qui ressort pas mal, d'autant que c'est filmé de façon assez conventionnelle. Pas spécialement un classique que je conseillerais à n'importe qui vu la durée, mais ça reste quand même intéressant à voir sur bien des aspects.
 ), on est carrément d'accord avec lui, vu qu'on a l'impression de tourner en rond sur la dernière heure. Formellement, hormis les passages évoqués précédemment, ça reste du film de studio avec ce que ça comporte comme qualités et défauts : ça a parfois encore de la gueule, mais il y a un côté pièce de théâtre grandeur nature qui ressort pas mal, d'autant que c'est filmé de façon assez conventionnelle. Pas spécialement un classique que je conseillerais à n'importe qui vu la durée, mais ça reste quand même intéressant à voir sur bien des aspects.| Film: Autant en emporte le vent Note: 10/10 Auteur: jean-michel | Film: Autant en emporte le vent Note: 9/10 Auteur: maltese | 


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