[Alegas] Mes Critiques en 2018

[Mark Chopper]

N'oublions pas son rêve d'adapter Blacksad

[Alegas]

C'était pas en tant que producteur qu'il voulait le faire celui-là ?

[pabelbaba]

Il voulait pas abandonner plutôt?

[Mark Chopper]

C'était pas en tant que producteur qu'il voulait le faire celui-là ?

Peut-être, mais n'est-ce pas déjà trop ?

[Mr Jack]

N'oublions pas son rêve d'adapter Blacksad

Oh putain

[Val]

Et dire que j'ai vu le Zidi en salles à l'époque. Sacré nanar en effet.

Et ce casting improbable : réunir Depardieu, Sim, Roberto Benigni, Jean-Pierre Castaldi et l'acteur fétiche de Fassbinder, Gottfried John, dans un même film, fallait oser.

[Alegas]

Astérix et le coup du menhir de Philippe Grimond
(1989)

Pour cette nouvelle aventure d’Astérix au cinéma, Gaumont reprend la formule appliquée à La Surprise de César, à savoir l’adaptation combinée de deux albums, dans lesquels les intrigues s’entremêlent intelligemment pour donner un tout homogène. Ici donc, il est question de reprendre deux albums sympathiques mais pas spécialement exceptionnels, à savoir Le combat des chefs et Le devin, et ce qui surprend tout d’abord avec ce film est l’excellent travail d’écriture qui permet de tirer le meilleur des deux récits pour un résultat vraiment convaincant. Ainsi, l’amnésie de Panoramix provoquée par le lancer d’un menhir par Obélix, auquel s’ajoute l’arrivée d’un devin charlatan profitant de la naïveté des habitants permet de concevoir une histoire aux tonalités étonnamment sombres pour du Astérix. Ce penchant pour quelque chose de moins convenu est loin d’être désagréable, bien au contraire, et fait plaisir à voir dans une licence qui, mine de rien, restait à mes yeux beaucoup trop sage en terme d’adaptation. Ayant découvert le film assez jeune, j’ai été surpris de constater à la revision à quel point plusieurs séquences m’avait profondément marquées de par leur noirceur, et notamment tout ce qui touche à la folie de Panoramix, où le réalisateur n’hésite pas à partir dans du gros délire psychédélique, avec torture de romain à la clé , ainsi que la mort presque frôlée du héros-titre. Pour un film dont le public cible est particulièrement jeune, ça fait plaisir de voir une telle prise de risques, même à travers le personnage du devin qui est aussi méprisable que celui de la BD, et même visuellement on sent une grosse avancée par rapport au film précédent, avec un joli travail sur l’animation et les environnements qui deviennent beaucoup plus détaillés et agréables à regarder. Autant de qualités qui font de ce film une des adaptations d’Astérix les plus recommandables.

7/10

[Alegas]

Astérix conquers America (Astérix et les indiens) de Gerhard Hahn
(1994)

Je ne cache pas que j’avais très peur de revoir celui-là, notamment à cause du fait que la seule chose dont je me souvenais était les horribles chansons qui ponctuaient le récit, bref autant dire que ça partait mal, et c’était finalement encore pire que ce que je prévoyais. Adapter La grande Traversée en film c’est déjà une drôle d’idée : l’album est très loin de faire partie des réussites de la série malgré une idée de base intéressante, et ça se confirme ici même si côté scénario il y a une tentative de créer une nouvelle menace ainsi qu’une nouvelle storyline pour Panoramix et le village gaulois. Mais au fond, le gros problème du métrage est davantage son ouverture à un plus grand public : le film étant le premier Astérix produit hors des frontières françaises, il y avait sûrement une volonté des producteurs d’attirer au maximum un public international. Outre le choix de l’album (qui se déroule dans les terres vierges d’Amérique), il y a aussi un humour bien plus lourd que celui de Goscinny (tout les passages avec les indiens sont ignobles de ce côté là), une love-story incluant Obélix et donc les fameuses chansons citées plus haut (encore pires que dans mes souvenirs…), qui finissent de rendre le film une vision plus vendeuse (sur le papier en tout cas) d’Astérix plutôt qu’une véritable adaptation qui chercherait la fidélité. C’est dommage car il y avait tout de même un potentiel, notamment du côté de l’ambition visuelle où l’on trouve des panoramas grandioses (la première vision de l’Amérique) mais aussi les premiers éléments 3D dans un Astérix, malgré les limitations techniques (le premier plan notamment, joli de loin mais plus on se rapproche plus on voit à quel point c’est moche). Pour le coup, le film mérite amplement sa réputation d’une des plus mauvaises adaptations Astérix ever.

4/10

[Mark Chopper]

une love-story incluant Obélix

De mémoire, c'était déjà dans l'album.

[padri18]

Astérix et le coup du menhir de Philippe Grimond
(1989)

7/10

Revu il y a quelques semaines, même avis pour ma part. Je rajouterais également un petit mot sur la musique de Michel Colombier qui nous sort un thème qui reste en tête, et ça c'est un bon plus. (et ça nous donne une séquence assez poétique de fin avec le romain qui s'envole avec la chouette)

[Alegas]

une love-story incluant Obélix

De mémoire, c'était déjà dans l'album.

Peut-être, j'avoue que je n'ai plus trop l'album en tête pour le coup. Mais si c'est le cas je ne pense pas que c'est aussi marqué que dans le film, où tu te retrouves avec une scène d'adieu avec la chanson par-dessus qui en fait des caisses.

[Mark Chopper]

De toute façon, comme je l'ai écrit plus tôt, c'est vraiment le seul album raté du duo Goscinny/Uderzo.

[lvri]

Alegas, tu as revu le Coup du Menhir dans sa version blu-ray ?

[Alegas]

Revu sur Netflix donc oui, c'était en HD.

[lvri]

Faut que je regarde ce que ça donne !

Les dernières éditions des 12 Travaux et de Cléopâtre sont plutôt réussies (mais tirent sur le jaune). On retrouve enfin le cadrage original et c'est franchement agréable de les redécouvrir dans cet état.