
You can't take it with you (Vous ne l'emporterez pas avec vous) de Frank Capra
(1938)
(1938)
A continuer dans ma lente progression à travers la filmographie de Frank Capra, je me rend compte pour le moment avec ses films les plus célèbres que c’est du tout ou rien en ce qui me concerne. Car autant j’ai énormément d’estime pour It’s a wonderful life et Mr Smith goes to Washington, autant j’ai déjà beaucoup plus de mal avec It happened one night et donc ce You can’t take it with you, alors qu’ils disposent d’une réputation plus que flatteuse. Dans ce dernier, j’ai un peu l’impression de voir le revers des ingrédients du cinéma de Capra : on y retrouve une certaine naïveté, une tendresse envers les personnages, un côté manichéen et des valeurs de vie mises en avant, mais dans le cas de ce film ça m’insupporte complètement, et ce dès les premières minutes. Car autant la scène à la banque avec Vanderhof qui va convaincre un employé de quitter son boulot pour suivre ses envies passe, autant ce qui suit avec la découverte de la famille complètement nawak a signé l’arrêt de mort de l’intérêt que je pouvais porter au script.
A partir de ce passage, tout ce que je craignais comme déroulement est arrivé, et là où j’attendais un beau divertissement intelligent à la It’s a wonderful life, je me suis retrouvé face à une fable plutôt grossière sur les valeurs de la vie face à l’argent, sans subtilité aucune (le passage de l’inspecteur du fisc ou du tribunal… ) et une avec une prévisibilité à toute épreuve. Pour dire à quel point je suis déçu : je n’arrive même pas à défendre James Stewart dans ce film, son personnage d’amoureux naïf tiraillé entre son amour et ses parents étant tout ce qu’il y a de plus insupportable. Après, j’ai bien conscience que ça reste du divertissement ayant pour cible une Amérique de l’époque, mais là il manque un côté universel qu’ont les deux films de Capra que je préfère largement. Après, j’ai l’impression de ne faire que descendre le film, mais malgré ses longueurs je dois quand même avouer ne pas m’être spécialement ennuyé. J’aurais bien du mal à recommander le film, mais je sens bien que c’est moi qui fait complètement un blocage sur le traitement du propos, mais du coup j’ose espérer que les films moins connus de Capra ne sont pas du même acabit, si jamais je venais un jour à les découvrir.
 ) et une avec une prévisibilité à toute épreuve. Pour dire à quel point je suis déçu : je n’arrive même pas à défendre James Stewart dans ce film, son personnage d’amoureux naïf tiraillé entre son amour et ses parents étant tout ce qu’il y a de plus insupportable. Après, j’ai bien conscience que ça reste du divertissement ayant pour cible une Amérique de l’époque, mais là il manque un côté universel qu’ont les deux films de Capra que je préfère largement. Après, j’ai l’impression de ne faire que descendre le film, mais malgré ses longueurs je dois quand même avouer ne pas m’être spécialement ennuyé. J’aurais bien du mal à recommander le film, mais je sens bien que c’est moi qui fait complètement un blocage sur le traitement du propos, mais du coup j’ose espérer que les films moins connus de Capra ne sont pas du même acabit, si jamais je venais un jour à les découvrir.
A partir de ce passage, tout ce que je craignais comme déroulement est arrivé, et là où j’attendais un beau divertissement intelligent à la It’s a wonderful life, je me suis retrouvé face à une fable plutôt grossière sur les valeurs de la vie face à l’argent, sans subtilité aucune (le passage de l’inspecteur du fisc ou du tribunal…
 ) et une avec une prévisibilité à toute épreuve. Pour dire à quel point je suis déçu : je n’arrive même pas à défendre James Stewart dans ce film, son personnage d’amoureux naïf tiraillé entre son amour et ses parents étant tout ce qu’il y a de plus insupportable. Après, j’ai bien conscience que ça reste du divertissement ayant pour cible une Amérique de l’époque, mais là il manque un côté universel qu’ont les deux films de Capra que je préfère largement. Après, j’ai l’impression de ne faire que descendre le film, mais malgré ses longueurs je dois quand même avouer ne pas m’être spécialement ennuyé. J’aurais bien du mal à recommander le film, mais je sens bien que c’est moi qui fait complètement un blocage sur le traitement du propos, mais du coup j’ose espérer que les films moins connus de Capra ne sont pas du même acabit, si jamais je venais un jour à les découvrir.
 ) et une avec une prévisibilité à toute épreuve. Pour dire à quel point je suis déçu : je n’arrive même pas à défendre James Stewart dans ce film, son personnage d’amoureux naïf tiraillé entre son amour et ses parents étant tout ce qu’il y a de plus insupportable. Après, j’ai bien conscience que ça reste du divertissement ayant pour cible une Amérique de l’époque, mais là il manque un côté universel qu’ont les deux films de Capra que je préfère largement. Après, j’ai l’impression de ne faire que descendre le film, mais malgré ses longueurs je dois quand même avouer ne pas m’être spécialement ennuyé. J’aurais bien du mal à recommander le film, mais je sens bien que c’est moi qui fait complètement un blocage sur le traitement du propos, mais du coup j’ose espérer que les films moins connus de Capra ne sont pas du même acabit, si jamais je venais un jour à les découvrir.5/10






 ) et finalement les seuls qui s’en sortent vraiment bien c’est Cremer et surtout Piccoli dans un rôle qui lui sied à merveille et où il donne l’impression de s’amuser comme un petit fou, il en fait des tonnes mais ça fonctionne complètement. Pour le reste, le film est bourré d’idées sympas, que ce soit la storyline de la productrice, la traque sur le chantier, la présentation des tueurs avec leurs motivations (d’ailleurs il y a même Jean-Claude Dreyfus qui a la gueule de l’emploi) ou encore le final assez glaçant. Quitte à faire grincer quelques dents, je trouve pour le coup que le film se prêterait bien à l’exercice du remake : entre de bonnes mains et avec un bon budget, il y aurait vraiment moyen d’avoir quelque chose de plus percutant et de plus abouti côté action, mais bon vu le contexte actuel et le fait que le financement du cinéma français se fait majoritairement par la télévision, la production d’un tel film serait un miracle sorti de nulle part.
 ) et finalement les seuls qui s’en sortent vraiment bien c’est Cremer et surtout Piccoli dans un rôle qui lui sied à merveille et où il donne l’impression de s’amuser comme un petit fou, il en fait des tonnes mais ça fonctionne complètement. Pour le reste, le film est bourré d’idées sympas, que ce soit la storyline de la productrice, la traque sur le chantier, la présentation des tueurs avec leurs motivations (d’ailleurs il y a même Jean-Claude Dreyfus qui a la gueule de l’emploi) ou encore le final assez glaçant. Quitte à faire grincer quelques dents, je trouve pour le coup que le film se prêterait bien à l’exercice du remake : entre de bonnes mains et avec un bon budget, il y aurait vraiment moyen d’avoir quelque chose de plus percutant et de plus abouti côté action, mais bon vu le contexte actuel et le fait que le financement du cinéma français se fait majoritairement par la télévision, la production d’un tel film serait un miracle sorti de nulle part.


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 ). ). Cette relation, c’est clairement le moteur du récit, et en plus d’être toujours juste, elle donne lieu à de très beaux moments comme l’adieu où Noiret ordonne au jeune homme de ne plus jamais revenir
 ). Cette relation, c’est clairement le moteur du récit, et en plus d’être toujours juste, elle donne lieu à de très beaux moments comme l’adieu où Noiret ordonne au jeune homme de ne plus jamais revenir  . Globalement, c’est toute l’écriture qui est réussie, jusqu’à la description du petit village avec les habitants et leurs habitudes (j’adore les running-gags sur certains spectateurs, que ce soit les gamins qui se masturbent, le mec qui dort la bouche ouverte ou encore celui du balcon qui crache sur les autres par simple plaisir
 . Globalement, c’est toute l’écriture qui est réussie, jusqu’à la description du petit village avec les habitants et leurs habitudes (j’adore les running-gags sur certains spectateurs, que ce soit les gamins qui se masturbent, le mec qui dort la bouche ouverte ou encore celui du balcon qui crache sur les autres par simple plaisir  ). A côté de ça, le film a le mérite d’être formellement pas trop mal. C’est fonctionnel avant tout mais ça n’hésite pas à flatter la rétine dès qu’il s’agit d’élaborer des séquences poétiques, et il en ressort donc quelques séquences assez marquantes (la projection citée plus haut, mais je pourrais aussi parler de celle faite en bord de mer à ciel ouvert avec la pluie qui se met à tomber et qui chasse les spectateurs).
 ). A côté de ça, le film a le mérite d’être formellement pas trop mal. C’est fonctionnel avant tout mais ça n’hésite pas à flatter la rétine dès qu’il s’agit d’élaborer des séquences poétiques, et il en ressort donc quelques séquences assez marquantes (la projection citée plus haut, mais je pourrais aussi parler de celle faite en bord de mer à ciel ouvert avec la pluie qui se met à tomber et qui chasse les spectateurs).






 ), Jean Rochefort en gentilhomme plus sincère et prévenant que la moyenne est une évidence, et je ne parle même pas de la flopée des seconds rôles qui se distinguent, de Giraudeau à Dhéran, en passant par Cancelier en Louis XVI. Finalement, seule Judith Godrèche fait un peu tâche avec sa diction théâtrale, mais son joli minois fait passer la pilule. Au final,
 ), Jean Rochefort en gentilhomme plus sincère et prévenant que la moyenne est une évidence, et je ne parle même pas de la flopée des seconds rôles qui se distinguent, de Giraudeau à Dhéran, en passant par Cancelier en Louis XVI. Finalement, seule Judith Godrèche fait un peu tâche avec sa diction théâtrale, mais son joli minois fait passer la pilule. Au final, 
 
 








