Modérateurs: Dunandan, Eikichi Onizuka


Mark Chopper a écrit:Le style de Mécréant, je le trouve typique des années 1960/1970 : assez lourd, pas très fluide. Il m'a d'ailleurs un peu dégoûté de Kenzaburo Oe quand j'y repense...
C'est un peu pareil d'ailleurs pour les auteurs américains (les traductions des premiers textes de Philip Roth me paraissent assez atroces... Il faudrait que je jette un œil aux nouvelles traductions faites pour la Pléiade).

Ca c'est symptomatique de notre époque : vouloir du simple , du court, du fluide. Bah franchement, faut pas s'étonner des Werber, Musso , King etc...Ouais ça se vend
Aujourd'hui tout le monde fait la même chose, écrit plus ou moins de la même manière...je ne comprends pas.


Mark Chopper a écrit:Le style de Mécréant, je le trouve typique des années 1960/1970 : assez lourd, pas très fluide. Il m'a d'ailleurs un peu dégoûté de Kenzaburo Oe quand j'y repense...
C'est un peu pareil d'ailleurs pour les auteurs américains (les traductions des premiers textes de Philip Roth me paraissent assez atroces... Il faudrait que je jette un œil aux nouvelles traductions faites pour la Pléiade).



Mark Chopper a écrit: c'est par dizaines que les clients déployaient le satin vierge de leur épiderme sous la pointe de ses pinceaux.
 ). Plus que le respect du rythme, du style de phrases adopté par Oe, on touche au vocabulaire et là, ou bien le texte original possède aussi une métaphore et Mécréant a finalement été fidèle (et se pose alors la question de la réception par des Français du style d'Oe qui sera forcément perçu comme peu léger). Ou bien il n'y en a pas et là Mécréant se pose comme le digne représentant de cette école française de traduction, souvent très collet monté, qui avait tendance (ça a un peu changé depuis avec Markowicz et ses traductions de Dostoievski) à enjoliver le texte original.
 ). Plus que le respect du rythme, du style de phrases adopté par Oe, on touche au vocabulaire et là, ou bien le texte original possède aussi une métaphore et Mécréant a finalement été fidèle (et se pose alors la question de la réception par des Français du style d'Oe qui sera forcément perçu comme peu léger). Ou bien il n'y en a pas et là Mécréant se pose comme le digne représentant de cette école française de traduction, souvent très collet monté, qui avait tendance (ça a un peu changé depuis avec Markowicz et ses traductions de Dostoievski) à enjoliver le texte original.

(et se pose alors la question de la réception par des Français du style d'Oe qui sera forcément perçu comme peu léger).
 
 

Mark Chopper a écrit:Je parlais de Oe car j'ai de mauvais souvenirs de Dites-nous comment survivre à notre folie (également traduit par Mécréant) sur la forme, mais le texte que j'ai cité est de Tanizaki


 
 
 
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Mark Chopper a écrit:J'ai lu un Grangé dans ma jeunesse et on ne m'y reprendra plus. Même avec une couverture pareille
(J'ai oublié le titre du bouquin, mais c'était un roman policier et dans le dernier chapitre, la mère de l’héroïne se transformait en ours... La scène qui sortait de nulle part)
 Par contre j'avais bien aimé le vol des cigognes ^^
  Par contre j'avais bien aimé le vol des cigognes ^^pabelbaba a écrit:La double corde dans la raie des fesses, tu m'étonnes qu'il y ait des morts...

erferf a écrit:pabelbaba a écrit:La double corde dans la raie des fesses, tu m'étonnes qu'il y ait des morts...
Ho y'en a qui survivent au double noeud dans les fesses tu sais, tu veux des liens?















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