Vos coups de gueule et humeur du jour

[noname007]

Il pensait peut être à hooligan

[Eikichi Onizuka]

Si t'avais vu mon collège... Il a peut-être été présenté, mais je n'ai aucun souvenir. Mais selon moi, il faudrait vraiment appuyer sur l'importance du conseiller d'orientation. Je me rappelle d'avoir été une fois au lycée. J'avais fait un test et on m'avait dit, "vous seriez mieux dans un métier manuel". Mais c'est vaste et comme je le disais, c'était pas hyper bien vu, surtout quand t'es en générale.

Je l'ai rencontré en 4ème et, vu que je portais un t-shirt Michael Jordan, il m'a dit qu'il me voyait bien dans le sport

Je n'avais même pas la moyenne en EPS

Un visionnaire.

[noname007]

Ou alors il a vu Mickaël, médium sans support

[Ambrosius]

Après bien sur, il y a des contre-exemples, mais autour de moi, ce malgré mes galères pour enfin décrocher mon CDI, quand je vois mon meilleur pote se faire moins de thunes que moi alors qu'il a un diplôme d'ingénieur, ce constat a l'air (hélas) de se confirmer.

Sauf s'il y a vraiment abus (et je l'ai vécu pendant pas mal d'années et je recommencerai sûrement à le vivre d'ici peu), si le boulot que je fais est en adéquation avec mes études/ma passion et que je gagne moins qu'un gars sans études avec un boulot que les gens considèrent moins "valorisant", je m'en bats les couilles. xD Tant mieux pour eux. Pour ma tranche d'âge, je suis sûr que je gagne moins en Espagne qu'un éboueur en France.


Je fais ce que j'aime, je m'en fous de gagner autant que le péquin moyen. Ensuite oui, je cracherais pas sur une augmentation hein, mais pour moi c'est pas le salaire le plus important.

Encore faut-il qu'elles veuillent d'un trentenaire.

Baisse pas les bras Kiki, je sais que tu le feras pas mais je souhaite quand même le dire. Dans mon entourage proche (famille, amis en France, Espagne et ailleurs), beaucoup ont dû attendre après les 30 ans avant de trouver la stabilité. Certains approchent des 40 ans (des collègues brésiliens, russes, etc. par exemple) et sont dans la même situation que nous. Les règles ont changé, faut serrer les dents et continuer à avancer. C'est pas facile, ça prend énormément de temps, mais tu n'es pas seul et tu n'es pas un déchet. On l'aura cette stabilité.

[Jed_Trigado]

Après bien sur, il y a des contre-exemples, mais autour de moi, ce malgré mes galères pour enfin décrocher mon CDI, quand je vois mon meilleur pote se faire moins de thunes que moi alors qu'il a un diplôme d'ingénieur, ce constat a l'air (hélas) de se confirmer.

Sauf s'il y a vraiment abus (et je l'ai vécu pendant pas mal d'années et je recommencerai sûrement à le vivre d'ici peu), si le boulot que je fais est en adéquation avec mes études/ma passion et que je gagne moins qu'un gars sans études avec un boulot que les gens considèrent moins "valorisant", je m'en bats les couilles. xD Tant mieux pour eux. Pour ma tranche d'âge, je suis sûr que je gagne moins en Espagne qu'un éboueur en France.

Je fais ce que j'aime, je m'en fous de gagner autant que le péquin moyen. Ensuite oui, je cracherais pas sur une augmentation hein, mais pour moi c'est pas le salaire le plus important.

Mais carrément, loin de moi de juger le rapport argent/passion, mais faut reconnaitre que le boulot n'est hélas pas traité a sa juste valeur.

[Waylander]

[justify]Les gens choqués parce que des gens diplomés gagnent moins que des mecs sans diplomes ça me trou le cul. Tout dépend du domaine dans lequel on bosse. Mes potes ont pas ou peu de diplomes, j'en ai plus qu'eux (et merdiques hein, je parle pas de license ou master etc..) et je gagne 1000 € de moins qu'eux tous. Pourquoi ? Parce qu'ils taffent tous dans des domaines importants et essentiels (climatisation, portails électriques, électricien, assurance etc..), bref, que des domaines utiles avec de fortes demandes. Moi je bosse dans le teritiaire, dans l'administration, à la CAF, c'est à dire dans un domaine où on ne peut pas négocier son salaire. Mes potes le peuvent et ont même pu négocier une voiture et un téléphone de fonction.
Je connais aussi un mec qui n'a pas même pas le brevet des collèges et qui est pourtant directeur régional Micromania à l'heure actuelle. A l'inverse, le peu que je connais de gens surdiplomés le sont dans des domaines un peu pétés dans lesquels on ne trouve pas de boulot et le peu qu'on obtient n'est pas si ouf que ça en terme d'avantages.
A coté de ça, mon frère bosse à la SNCF et c'est bien payé (attention, grâce aux primes- qui ne comptent pas dans la retraite- car la paye de base est nulle). Les diplomes c'st bien mais ça reste du papier qui dit juste " voilà mec, ta fais 3-4-5 ans d'études dans un domaine surement un peu has been et paumé dans lequel tu n'as aucune expérience pratique et où les places sont chères". Ya pleins de mecs qui pensent que les diplômes justifient une paye élevée. Euh non. Rien à voir. Ça devrait surtout être l'expérience et le mérite tout ça. Pas juste un papelard. Et ce qui décide du montant de ta paye, c'est surtout les moyens que la boite qui t'embauche possède...si tu es dans une bonne structure qui rentre pleins de thunes et possèdent peu d'employés, tu seras surement mieux payé que les grosses entreprises aux milliers d'employés.

Et faut aussi penser un peu au fait que certains boulots qui requièrent des diplômes précis sont parfois galvaudés. Je vois des gens avec des masters taper du 3000 € net pour un taff que n'importe qui peut faire après 2 mois de formation. Je ne parle pas de médecine hein. Mais des trucs dans l'administration par exemple, ou dans les agences des voyage, sur PC, juste à entrer du texte...

Et faut pas oublier que pas mal de gens diplômés ne bossent pas dans leur domaine d'études donc...ca explique clairement le souci de la rémunération. Dans mon job, pas mal de nanas ont des masters dans le juridique et pourtant, je fais le même taff qu'elles our la même paye alors que je n'ai qu'un bac pro commerce. Le souci, c'est qu'elles ont pris la CAF car c'est bourré d'avantages que n'auraient pas les autres jobs sur lesquels elles lorgnent parfois juste pour la thune. Ex: certaines penchaient pour avocate ou cabinet d'huissier sauf que quand elles vues les semaines de 50h, le boulot le week-end, les déplacements, l'investissement etc... elles ne pouvaient pas conciliées le boulot et la vie privée, les enfants, les sorties, les voyages. C'est cool de gagner 3000 ;€ ou plus, mais si derrière ça demande de bosser 7 jours sur 7, de rentrer chez soi à 20h du soir en plus d'avoir des responsabilités qui te bouffent pendant ton sommeil...bah non merci quoi.

Du coup, les mieux lotis ça restera TOUJOURS les mecs qui bossent dans le manuel, à leurs comptes ou non. On gagne souvent 1700 € net au début puis très rapidement 2000. On peut demander des augmentations, négocier le salaire et j'en passe. Alors que dans des tas d'autres milieux, négocier c'est mort, et demander une augmentation ça n'existe pas. Dans mon boulot, tu veux évoluer et gagner plus, faut postuler, point.

Chacun son délire après tout. Mais perso, la paye je ne m'en fiche pas, mais c'est pas le premier truc que je regarde. Je veux surtout un boulot pas loin de chez moi (certains kiffent se taper 1h de route ou de train ,je ne comprendrais jamais ce délire), pas ou peu de transport, pas de pression ou peu, mes week-end. Si j'ai ça déjà on peut discuter.
A la caf, j'ai ça, un bon CE, des syndicats de partout, je suis presque fonctionnaire donc sécurité de l'emploi (et ça pour un prêt, c'est juste génial peu importe la paye qu'on rentre), j'ai 10 semaines de vacances par an (grâce à 20 RTT et des jours de congés en plus de principaux), je suis à 10 min à pied de mon boulot, ma salle de sport à côté, centre co aussi, je perds pas de temps. J'ai de la chance, mais j'ai galéré 3 ans au chomage avant de trouver ce que je cherchais. Par contre ouais j'ai pas une paye mirobolante. Mais je vis et pour le moment, à part le fait de ne pas partir en vacs (genre autre pays quoi), j'ai pas à me plaindre.

La vraie question à se poser c'est : est-ce que les efforts que je vais fournir seront insurmontables ou non ? Est-ce que le gain à la ligne d'arrivée est suffisant pour équilibrer la balance effort/confort ? Si tu gagnes 4000 € par mois à bosser 12h par jour, te taper 1h ou 2h de route ou de train, de vivre stressé -ce qui va provoquer des maladies, une tension permanente, des ulcères, un mal être, des problèmes conjugaux-, est ce que ça en vaut la peine ? Surtout si ce n'est pas un domaine qui te passionne ou au moins, te convient ? A mon avis non. Et ce monde qui vend la réussite professionnelle comme plus importante ou "aussi" importante que la vie privée me terrifie. Pour moi la vie privée est bien au-dessus. On a qu'une vie. Pas 40.

[Jed_Trigado]

Je me demandais quand Way allait ramener sa fraise, c'est chose faite désormais.

[Mr Jack]

J'ai lu le post d'Eikichi. En fait le gros soucis de l'orientation au lycée (au collège t'es bien trop jeune pour savoir ce que tu sais faire) c'est qu'on nous prépare à passer le bac. C'est tout. Au primaire, tu apprends les bases. Au collège, les savoirs sont variés et tu as une plus large palette. Au lycée, tu passes un concours. Le seul et unique but des profs c'est de faire de la stat pour finir au meilleur classement annuel.

Le plus important pour avoir un travail, je pense, c'est de se spécialiser. Tout passe par là. Sauf si tu es un artiste dans l'âme et que tu fais du piano depuis tes 4 ans. Et se spécialiser c'est pas connaitre son profil c'est savoir vers quelle voie on peut aller pour avoir un métier qui entre dans notre champ de connaissances et de capacités. Qu'est-ce que ça veut dire être littéraire ou scientifique ? Rien. Faites un test de QI, à la limite, on saura plus vite comment le cerveau traite les infos et là on trie. Un test de QI et un bilan de compétence à la fin de la 3ème. Tu sais comment ton cerveau marche et ce que tu sais faire. Tu rajoutes un point obligatoire avec le conseiller d'orientation (qui ne s'appelle plus comme ça, d'ailleurs, c'est des psychologues carrément il me semble) et à la rentrée tu as, je ne sais pas, un bilan écrit des recommandations de l'école. Les voies privilégiées par le directeur/le CPE/le psychologue et avec l'accord des parents et le tien en tant qu'élève, tu t'orientes. C'est sur que c'est plus facile à dire qu'à faire ce que je raconte mais ça fait combien de temps qu'on a ce système de méritocratie de merde et que tous les ans tu as des dizaines ou des centaines de milliers de jeunes qui disparaissent des écrans radars dès la sortie du lycée ? Et je ne parle pas des décrocheurs... C'est une vraie politique à penser. Mais si en 2019 on pensait en politique, ça se saurait...

[comICS-soon]

Quand tu te spécialise, que tu galère à trouver un job, que tu finis par en avoir un où tu restes X années en CDD avec un salaire correct mais en plein dans le français moyen qui n'a le droit à rien et qui paye tout au prix fort et que tu vois ton pote qui n'a rien branlé, qui a tout fait à l'arrache en suivant le sens du vent et qui finit par bosser dans la livraison ou la restauration et que le mec gagne plus que toi. C'est là qu'est la véritable déprime.

[noname007]

Si ce n'est que dans la restauration, le travail est difficile et que tu dois être performant tous les jours, contrairement à un col blanc qui peut glander un jour et rattraper ça le lendemain...

[Criminale]

Perso j'avais aucune idée de ce que je voulais faire. La seule chose c'était que j'aimais bien les Sciences, du coup j'ai fait S puis médecine (que j'ai raté), un an de biologie (mais trop de cours sur les plantes et leur pistil en carton ça m'a saoulé) du coup je suis parti en Chimie (sans toujours savoir trop quoi faire mais au moins ça je sais que j'aimais).

Finalement, à la fac, bon c'est peut être un peu tard mais on a eu la chance d'avoir lors de nos années d'études, des tables rondes métiers avec des anciens de la fac justement qui venaient présenter leur métier. J'ai tous été les voir, j'ai posé plein de questions et j'ai rencontré une personne qui m'a expliqué son métier que je ne connaissais absolument pas, à savoir ingénieur brevet. Il n'y avait aucun problème à trouver un travail (je reçois une proposition d'emploi par semaine quasiment), c'est très très bien payé, pas des horaires de dingue, le job parfait.

J'ai cherché à faire un stage la dedans (on le dit souvent assez mais les stages c'est la vie), ça ma plu et j'ai décidé de faire ça comme métier plus tard.

Le système scolaire français n'est pas parfait mais j'ai quand même pu bénéficier d'une scolarité jusqu'à mon bac+5 quasi gratuite (seul les 400 euros de frais d'inscription).

Je me suis réorienté plusieurs fois, mais bon il vaut mieux perdre quelques années au début plutôt que toute sa vie. Honnêtement si j'avais continué sur le chemin que les enseignants à la fac cherchent à défendre le plus, à savoir chercheur, j'aurai été dans une situation assez galère où t'enchaines les post doc, t'es mal payé... mais j'ai essayé de ne pas suivre ce chemin et j'ai vraiment cherché quels métiers recrutaient dans ma branche afin de faire les stages en adéquation avec ça.

[Mr Jack]

Chouette, le retour de la canicule

[noname007]

Chouette ça laisse présager une deuxième journée de solidarité

[lvri]

Ça fera un sujet à traiter par les journalistes... Et pendant ce temps, nos enc... de députés vont adopter discrètement le Ceta .... quel monde merveilleux

[lvri]

CETA ratifié... Bienvenue à toutes les merdes interdites en France et en Europe ! Vive la destruction de notre environnement ! Vive la malbouffe ! Vive le Roi Macron