Avis express de feignasse / Mon dernier visionnage

[pabelbaba]

Avec le confinement on attend ton bouquin.

[maltese]

Sale temps pour les procrastinateurs dans mon genre effectivement

[padri18]

Spaceballs (La folle histoire de l'espace) : 2/10
Les Mel Brooks ça doit pas être un truc pour moi. Je m'étais refais "Dracula mort et heureux de l'être" qui m'avait bien fait comprendre ma douleur, mais là Spaceballs se tape quand même un certain culte sur le web donc je me suis lancé. Aïe. Si certaines vannes fonctionnent pas mal, la plupart tombent souvent à plat. Dommage parce que y'en a des très bonnes (les méchants qui regardent la cassette du film, le coup des cascadeurs,...) mais Brooks abuse a fond sur les vannes méta à un point que ça en devient vite agaçant.


The lighthouse : 6/10
J'ai beau ne pas avoir adhéré à 100% au trip tout le long, c'est quand même une sacré expérience. Dafoe est habité par son rôle, Pattinson toujours aussi impressionnant.


Ne coupez pas ! : 5/10
La première demi heure j'étais perdu. Comme un truc aussi cheap et mal joué pouvait avoir capté l'attention sur ce forum (l'avis de Mark le vendait très bien). Passé cette épreuve, on comprend mieux, et effectivement il est préférable de ne rien savoir du film à l'avance. Reste que j'ai pas entièrement adhéré et la première demi heure, bien que nécessaire, est un poil longue à supporter.

[francesco34]

Sinon en films j'ai un vieux souvenir agréable de Splash, un des premiers rôles qui a lancé Tom Hanks, comme sympathique romcom, je l'ai pas revu depuis les 80's alors je le reverrai sûrement.

Autant éviter puisqu'il est présenté dans une version censurée.

Je vais vite me désabonner de cette merde du coup.

Il semblerait qu'un paquet de Disney sont censurés et / ou modifiés sur la plateforme Disney+. Mais ce ne sont pas les seuls à le faire puisque Netflix s'y est mis aussi sur sa série 13 reasons why (de mémoire).
Si un jour le support physique disparaît, de nombreuses éditions originales suivront....

Ouais fallait bien s'attendre à ce genre de désagréments avec Disney...
Bon pour Splash ils ont juste coupé les fesses de Daryl Hannah apparemment. Quand on connait maintenant l'extrème prudité des américains avec la nudité y'a rien d'étonnant. Le violence ok, les meurtres ok, mais la nudité c'est le Mal.
Ceci dit j'ai revu le film, il reste des références au sexe en pagaille, notamment avec le perso du grand frère de Hanks (John Candy) obsédé, qui parle d'une histoire de lesbiennes qu'il a publié dans Penthouse, et qui mate les culottes sous les robes des filles. Ou encore la sirène qui ne pense qu'à faire l'amour au début et saute sur Hanks à la moindre occasion.

Ca me fait penser quand les Simpson passent sur la tnt W9, avec la bierre Duff floutée à l'image, mais pas dans le son puisque les dialogues y font beaucoup référence. Ca parait bien vain et ridicule tout ça.
Pour le recadrage des Simpson sur D+ c'est d'autant plus dommage que pas mal d'autres séries ou films sont bien présentés dans leur format original en 4/3.
Sinon y'a des films assez vieux qui ne sont pas censurés mais diffusés avec une sorte d'avertissement concernant les us et coutumes différents à l'époque où le film a été tourné: « CE PROGRAMME POURRAIT CONTENIR DES REPRÉSENTATIONS CULTURELLES DÉPASSÉES », notamment des éléments pouvant paraitre racistes à notre époque, mais qui pour le coup ne sont pas censurés.

[osorojo]

Ceci dit j'ai revu le film, il reste des références au sexe en pagaille, notamment avec le perso du grand frère de Hanks (John Candy) obsédé, qui parle d'une histoire de lesbiennes qu'il a publié dans Penthouse, et qui mate les culottes sous les robes des filles. Ou encore la sirène qui ne pense qu'à faire l'amour au début et saute sur Hanks à la moindre occasion.

Ben ils vont pas en faire un moyen métrage non plus en virant tout

Franchement, quand tu mates la retouche des images en mode chewbacca, avant-après, c'est complètement débilos en plus d'être hypocrite. T'en vois autant dans l'une des 3 coupures pub par épisode sans que ce soit flouté -_-

[maltese]

Un peu la flemme d'écrire un avis plus long, mais j'ai découvert La Conquête de l'Ouest l'autre jour et je suis surpris de voir à quel point ça valait la peine j'en avais toujours eu l'image d'un film vieillot, niais, patriotique (voire révisionniste), au fond sans grand intérêt... Bon, il y a un peu de ça tout de même sauf que ça a plus que son intérêt. Je crois qu'il faut voir le film réellement comme une succession de "tableaux", que ce soit visuellement ou scénaristiquement : le fait de suivre le destin d'une famille à travers plusieurs générations permet de passer en revue tous les grands mythes de l'Ouest, vue de façon quelque peu idylliques certes (encore qu'il y a certains aspects peu reluisants qui ressortent, et que la famille va tout de même de drame en drame), mais surtout mythologiques je dirais. On peut reprocher ce côté "propagandiste" sans doute, mais vu 60 ans plus tard, je trouve que ça a vrai intérêt sur la construction du mythe qu'est la conquête de l'Ouest et le western - le fait que toutes les grandes stars du genre participent au projet (même ne serait-ce que deux minutes comme John Wayne) sert tout à fait ce propos. Un peu étonné de voir John Ford participer au film cela dit, lui qui avait déjà plus que commencé à remettre en question ces mythes avec L'homme qui tua Liberty Valance...son segment, sur la guerre civile, est cela dit le plus "désillusionné".

Ce film, c'est un peu du rêve de l'Amérique, dans toute sa démesure et sa grandiloquence. Parce que le projet était pharaonique (comme beaucoup à l'époque), et que visuellement, c'est vraiment un spectacle de tous les instants. Le procédé du Cinerama ne permet pas de gros plans sur les acteurs, mais fait la part belle à la beauté des paysages, on en a plein les yeux comme rarement, y compris dans des scènes d'action spectaculaires au possible (la charge des bisons l'attaque des chariots dans le désert ).
Après, je comprends qu'on n'accroche pas trop, qu'on trouve les histoires peu intéressantes et trop niaises (le casting principal n'aide pas toujours, et même un taulier comme James Stewart n'est pas forcément au top). Mais je me suis bien pris au jeu personnellement.

A noter pour les amateurs de Blueberry que Charlier a clairement dû être inspiré par le segment sur la construction du chemin de fer pour son cycle du "Cheval de Fer". On y trouve la lutte entre l'Union Pacific et la Central Pacific pour la construction, on y voit un lieutenant de l'armée devant intervenir auprès des Indiens pour mettre fin aux tensions avec les Blancs, puis les Blancs trahir les Indiens, ce qui relance la guerre... Il y a même un personnage qui s'appelle Jethro, comme Steelfingers Sacré Charlier, déjà que son histoire précédente, "L'homme à l'étoile d'argent" était bien pompée sur Rio Bravo

[Alegas]

Tu mets un poster et une note sur ton topic et c'est référencable.

[pabelbaba]

J'avais vu la version charcutée en vhs quand j'étais nain et ça ne m'a pas laissé un grand souvenir.

Sinon Charlier était un sacré coquinou.

[maltese]

Je me demande ce que ça pouvait donner dans sa version charcutée, car l'essentiel de la beauté du film vient évidemment de ces panoramas grandioses. Du coup, si on perd ça...

Alegas: ouais allez, je vais voir ça

[Scalp]

Je le trouve atroce la Conquête de l'Ouest, un truc tout boursouflé sans grand intérêt autre que ces plans numémachin

[maltese]

Je peux pas trop te contredire, mais l'aspect "boursouflé" fait en quelque sorte partie du truc en fait. Il y a un côté livre d'images pour enfants. C'est le Legend du western

[angel.heart]

Le coup du siècle - Friedkin (1983)

La satire fonctionne parfois bien et le cynisme des perso fait son petit effet, mais c'est quand-même trop mal foutu pour convaincre.
Sur un sujet similaire, Niccol fera mieux avec son Lord of war.

4/10

[pabelbaba]

C'est de Friedkin? Il n'en parle même pas dans sa bio!

[angel.heart]

Bah y a pas de quoi être fière...

[Jed_Trigado]

C'est de Friedkin? Il n'en parle même pas dans sa bio!

Il évite pas mal de moments de sa carrière quand ça l'arrange.

Il a du mal avec sa filmo 80/90's, c'est le point faible de sa biographie.