Modérateur: Dunandan












 ) et pessimisme omniprésent (la lecture de la déclaration en cas d’échec de l’alunissage pose bien le niveau). Chazelle a en plus la bonne idée de confronter ça avec la vie de couple qui souffre de toute cette ambiance, et donne un rôle non négligeable à l’épouse (magistrale Claire Foy) qui est loin de se reposer dans le cliché de la femme heureuse des activités de son mari, permettant non seulement de souligner ce qu’ont sûrement réellement endurées les femmes d’astronautes, mais aussi de pointer par moment l’extravagance des situations via des petites scènes simples (la mère qui dit à son enfant que son père va aller sur la Lune, l’enfant qui lui répond en lui demandant si il peut aller jouer dehors).
 ) et pessimisme omniprésent (la lecture de la déclaration en cas d’échec de l’alunissage pose bien le niveau). Chazelle a en plus la bonne idée de confronter ça avec la vie de couple qui souffre de toute cette ambiance, et donne un rôle non négligeable à l’épouse (magistrale Claire Foy) qui est loin de se reposer dans le cliché de la femme heureuse des activités de son mari, permettant non seulement de souligner ce qu’ont sûrement réellement endurées les femmes d’astronautes, mais aussi de pointer par moment l’extravagance des situations via des petites scènes simples (la mère qui dit à son enfant que son père va aller sur la Lune, l’enfant qui lui répond en lui demandant si il peut aller jouer dehors).


 ). Sur ce point, First Man tient vraiment du film sensoriel plus qu'autre chose. Tout le côté pellicule/granuleux est très appréciable en raccord avec les intentions du réalisateur, et autant au cinéma je n’avais pas vu de différence avec le passage lunaire filmé en IMAX, autant en vidéo j’ai vraiment saisi l’ampleur de ce choix, autant en termes de définition (on abandonne complètement le grain sur cette scène pour avoir quelque chose de plus lissé, et qui paraît donc plus irréel que le reste) que de format (l’écran qui s’élargit une fois qu’on dépasse la trappe, c’est quelque chose qu’on n’avait malheureusement pas dans les salles de cinéma classiques).
 ). Sur ce point, First Man tient vraiment du film sensoriel plus qu'autre chose. Tout le côté pellicule/granuleux est très appréciable en raccord avec les intentions du réalisateur, et autant au cinéma je n’avais pas vu de différence avec le passage lunaire filmé en IMAX, autant en vidéo j’ai vraiment saisi l’ampleur de ce choix, autant en termes de définition (on abandonne complètement le grain sur cette scène pour avoir quelque chose de plus lissé, et qui paraît donc plus irréel que le reste) que de format (l’écran qui s’élargit une fois qu’on dépasse la trappe, c’est quelque chose qu’on n’avait malheureusement pas dans les salles de cinéma classiques).





| Film: First Man - Le premier homme sur la Lune Note: 7,5/10 Auteur: Dunandan | Film: First Man - Le premier homme sur la Lune Note: 8/10 Auteur: lvri | 






 ), Kate Bosworth montre vite ses limites de jeu évidentes, et même Jacob Tremblay, que j’avais pourtant adoré dans Room sorti un an avant, fait ici un gamin complètement artificiel. Formellement, c’est là où le film est un peu plus solide, alors oui ça fait pas spécialement peur (mais pour le coup c’est vraiment l’orientation du script qui est en cause à mon sens) et les effets visuels sont hyper limites techniquement, mais c’est correctement filmé et il y a même quelques bonnes idées. C’est con car le concept (un gamin qu’il faut empêcher de dormir car ses rêves et cauchemars prennent vie) aurait pu donner un truc vraiment cool et tordu, mais tout le côté mièvre et l’omniprésence du trauma du couple (intéressant mais surexploité) n’aide jamais à exploiter pleinement la chose.
 ), Kate Bosworth montre vite ses limites de jeu évidentes, et même Jacob Tremblay, que j’avais pourtant adoré dans Room sorti un an avant, fait ici un gamin complètement artificiel. Formellement, c’est là où le film est un peu plus solide, alors oui ça fait pas spécialement peur (mais pour le coup c’est vraiment l’orientation du script qui est en cause à mon sens) et les effets visuels sont hyper limites techniquement, mais c’est correctement filmé et il y a même quelques bonnes idées. C’est con car le concept (un gamin qu’il faut empêcher de dormir car ses rêves et cauchemars prennent vie) aurait pu donner un truc vraiment cool et tordu, mais tout le côté mièvre et l’omniprésence du trauma du couple (intéressant mais surexploité) n’aide jamais à exploiter pleinement la chose.


 , un cadavre accroché à un passage à niveau, un cochon qui mange une voiture, et j’en passe), mais souvent c’est un peu tout à la fois, et ça donne un côté extravagant à l’ensemble du film, mais aussi un côté fatiguant car finalement ça se ne repose quasiment jamais.
 , un cadavre accroché à un passage à niveau, un cochon qui mange une voiture, et j’en passe), mais souvent c’est un peu tout à la fois, et ça donne un côté extravagant à l’ensemble du film, mais aussi un côté fatiguant car finalement ça se ne repose quasiment jamais. . Bref, pas convaincu par ce premier pas dans le cinéma de Kusturica, j’espère que Underground, qu’on m'a conseillé il y a peu, sera plus dans mes cordes.
 . Bref, pas convaincu par ce premier pas dans le cinéma de Kusturica, j’espère que Underground, qu’on m'a conseillé il y a peu, sera plus dans mes cordes.
















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Val a écrit:J'en profite pour conseiller American Honey, qui me semble tombé dans l'oubli depuis sa sortie.
 
 






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