
Au poste ! de Quentin Dupieux
(2018)
(2018)
Je n’avais franchement pas été enchanté par mon premier contact avec le cinéma de Dupieux : Rubber avait été une grosse déception vu le buzz qu’il y avait autour à l’époque, et du coup je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec un autre de ses films. Pour le coup, je pense avoir fait une bonne pioche avec celui-là, d’une part parce que le casting m’attire bien plus (Poelvoorde et Ludig), d’autre part parce que quand le récit part en couilles, ça reste dans les limites du raisonnable. Résumer le pitch serait un peu vain tant ça joue à fond sur l’absurde, je dirais donc juste que c’est plutôt bien écrit pour une comédie de ce genre : les dialogues sont drôles, les situations marchent bien, et même des idées casse-gueules sur le papier s’avèrent réussies à l’écran (le flashback raconté sans cesse interrompu). Si je devais pinailler, je dirais que ça perd un peu de sa force dans les ultimes minutes du film, avec tout le délire du théâtre qui, à mon sens, n’amène pas grand chose de plus, mais ça ne pourrit pas le métrage non plus. Globalement, c’est pas une comédie que je garderais longtemps en mémoire (peut-être quelques gags à la limite comme la mort du flic, le trou dans le ventre
ou le passage de l’huître), mais le fait est que ça a parfaitement rempli son office de comédie absurde courte et rondement menée, et que je n’en demandais pas plus. Du coup, je tenterais peut-être d’autres Dupieux à l’avenir, en particulier Réalité dont la présence de Chabat en lead ne fait qu’attiser ma curiosité.
ou le passage de l’huître), mais le fait est que ça a parfaitement rempli son office de comédie absurde courte et rondement menée, et que je n’en demandais pas plus. Du coup, je tenterais peut-être d’autres Dupieux à l’avenir, en particulier Réalité dont la présence de Chabat en lead ne fait qu’attiser ma curiosité.6,5/10








. Tous les seconds rôles sont cools, mentions spéciales au mécano, Dutchy et au personnage de Barthelmess, par contre je suis moins convaincu par celui de Rita Hayworth qui a un peu de mal à exister hors de sa relation avec Grant. Formellement, j’ai trouvé ça franchement dingue, et pas parce que c’est spécialement virtuose, mais plutôt par le fait que le film vieillit peu et donne l’impression d’avoir de l’avance sur son temps (véridique, j’ignorais son année de sortie, et pendant tout le film j’étais persuadé de voir un film de fin des années 40), le must étant forcément les scènes d’aviation où les trucages marchent encore bien, et où on a aussi le droit à des réelles images tournées dans le ciel, et qui donnent un certain cachet au film (le plan avec l’avion de Barthelmess qui passe au-dessus du camp pour revenir ensuite en arrière, c’est beau). Un excellent Howard Hawks, doublé d’un de mes films américains préférés des années 30.













