les dérives que peut apporter le choix du silence dans une affaire où il faudrait informer de sa situation
tu parles de quel personnage ?
Modérateur: Dunandan
les dérives que peut apporter le choix du silence dans une affaire où il faudrait informer de sa situation













Alegas a écrit:



, les deux amants se partageant la fumée d’une cigarette, le trip sous champis), et nul doute que l’expérience Thelma a dû bien aider de ce côté là. Sinon, je mentirais si je disais que je ne trouvais pas la première moitié du métrage réussie, et globalement jusqu’à la séparation du premier couple j’étais vraiment parti pour apprécier le film, ce qui rend d’autant plus dommageable ce qui suit. Car clairement, à partir du moment où le second couple se forme, j’ai vraiment la sensation que l’écriture jusqu’ici assez juste devient tout ce qu’il y a de plus attendue et de forcée, le point le plus représentatif étant toute la storyline autour du cancer qui est clairement pas subtile pour un sou : dès que ça arrive on sait très bien où ça va se diriger et le film ne fait que confirmer ça par la suite. A cela s’ajoute l’impression globale d’un film qui veut être plus grand qu’il ne l’est, en souhaitant parler d’un maximum de choses, sans pour autant se donner le temps de le faire. Résultat : le film est bourré de petites séquences où on aborde des sujets à la mode (#MeToo, le fait de parler des menstruations en société, est-ce qu’une œuvre d’art/un artiste doit être cancel lorsqu’il offense certaines personnes, est-ce qu’une femme contemporaine peut avoir du plaisir en faisant une fellation forcée, etc…) mais le problème c’est que ça reste juste l’affaire de quelques minutes, et après on passe à autre chose. Ces scènes m’ont vraiment donné la sensation d’un film qui essaye de caser un maximum de choses pour montrer qu’il est à la page, mais que ça reste juste traité en surface.








.
). Dommage que tout ce travail formel, encore une fois complètement dingue pour l’époque, soit au service de quasiment rien du tout, et du coup ça donne un film bien lourdingue à regarder, où on se réveille parfois devant les étonnantes propositions visuelles. Le film montre vraiment à mon sens les limites extrêmes de l’expressionnisme allemand : à trop vouloir faire un film en se reposant juste sur l’aspect formel, on en oublie que ce n’est pas ça qui rend un long-métrage regardable.


), la scène sous le pont 




un film de requin


Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 1 invité