La maman et la putain, Jean Eustache, 1973, Ciné VF : 1/10
Ah oui, quand même

Modérateur: Dunandan
La maman et la putain, Jean Eustache, 1973, Ciné VF : 1/10












 ), et là, clairement, j’étais dans de bien meilleures conditions pour l’apprécier. A l’instar de son premier long-métrage, Eggers propose un film à la note d’intention tellement extrême qu’elle en devient déroutante : une île et son phare pour unique lieu, deux personnages coincés plusieurs semaines ensemble, un travail formel et des inspirations qui renvoient au cinéma des années 20, le quotidien de gardien de phare sur une grande partie des scènes, et du fantastique par petites touches, bref un mélange qui peut autant créer la curiosité que l’appréhension.
 ), et là, clairement, j’étais dans de bien meilleures conditions pour l’apprécier. A l’instar de son premier long-métrage, Eggers propose un film à la note d’intention tellement extrême qu’elle en devient déroutante : une île et son phare pour unique lieu, deux personnages coincés plusieurs semaines ensemble, un travail formel et des inspirations qui renvoient au cinéma des années 20, le quotidien de gardien de phare sur une grande partie des scènes, et du fantastique par petites touches, bref un mélange qui peut autant créer la curiosité que l’appréhension.


 . Petite anecdote : sur la seconde heure de film, le personnage principal dit "vous me le dites si je vous ennuie à mourir ?" et j'ai difficilement contrôlé un fou rire nerveux, j'étais pas loin de crier "OUI" et de me casser de la salle.
 . Petite anecdote : sur la seconde heure de film, le personnage principal dit "vous me le dites si je vous ennuie à mourir ?" et j'ai difficilement contrôlé un fou rire nerveux, j'étais pas loin de crier "OUI" et de me casser de la salle. . Puis bon, même formellement le film n’a pas grand chose à sauver, c’est plan-plan au possible avec des champs contre-champs ou des longs plans fixes, parfois y’a des trucs de fous genre un regard caméra, c’est dire à quel point la mise en scène de ce film excite les sens
 . Puis bon, même formellement le film n’a pas grand chose à sauver, c’est plan-plan au possible avec des champs contre-champs ou des longs plans fixes, parfois y’a des trucs de fous genre un regard caméra, c’est dire à quel point la mise en scène de ce film excite les sens  . Ceci dit, je ne suis pas complètement mécontent de l’avoir découvert, car oui j’ai passé une des séances les moins agréables de ma vie, mais désormais je pense que je relativiserais sur n’importe quel film long et bavard, et puis je sais désormais quel film proposer pour quelqu’un qui a perdu un pari (genre Logan la prochaine fois qu’il fera une estimation au box-office
 . Ceci dit, je ne suis pas complètement mécontent de l’avoir découvert, car oui j’ai passé une des séances les moins agréables de ma vie, mais désormais je pense que je relativiserais sur n’importe quel film long et bavard, et puis je sais désormais quel film proposer pour quelqu’un qui a perdu un pari (genre Logan la prochaine fois qu’il fera une estimation au box-office  ).
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sur la seconde heure de film, le personnage principal dit "vous me le dites si je vous ennuie à mourir ?" et j'ai difficilement contrôlé un fou rire nerveux, j'étais pas loin de crier "OUI" et de me casser de la salle.
 
 je sais désormais quel film proposer pour quelqu’un qui a perdu un pari (genre Logan la prochaine fois qu’il fera une estimation au box-office).







 , c’est dommage car l’immersion en prend un coup
 , c’est dommage car l’immersion en prend un coup  .
 . . Au final, le film vaut surtout pour son histoire, du genre peu courante dans le cinéma français, et c’est dommage que le film soit juste bien car ça aurait vraiment pu prétendre à quelque chose de meilleur, peut-être avec une mise en scène plus inspirée et un scénario qui n’hésite pas à trahir le matériau d’origine.
 . Au final, le film vaut surtout pour son histoire, du genre peu courante dans le cinéma français, et c’est dommage que le film soit juste bien car ça aurait vraiment pu prétendre à quelque chose de meilleur, peut-être avec une mise en scène plus inspirée et un scénario qui n’hésite pas à trahir le matériau d’origine.


 ). Il y avait moyen d’avoir un film français qui sort du lot, mais en l’état c’est juste un Vertigo du pauvre, qui s’effondre avant même que la première moitié du récit ne se termine.
 ). Il y avait moyen d’avoir un film français qui sort du lot, mais en l’état c’est juste un Vertigo du pauvre, qui s’effondre avant même que la première moitié du récit ne se termine.





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 ), dans le genre séance pénible, ça se posait là. Pourtant, je n’ai rien contre Sorrentino, ayant aimé son Youth (avec quelques réserves néanmoins), mais là sérieux au bout de vingt minutes j’ai compris que j’allais souffrir, tant quasiment chaque décisions artistiques du métrage m’ont poussé à prendre ce dernier en horreur. Déjà, La Grande Bellezza part avec une volonté à peine cachée de faire du Fellini : c’est ni plus ni moins que La Dolce Vita qui rencontrerait Fellini/Roma. Manque de bol, j’avais copieusement détesté le second lorsque je l’avais découvert, et là j’ai vraiment eu un ressenti identique face à cette relecture contemporaine. Comme chez Fellini, je n’adhère absolument pas au concept, qui consiste juste à suivre un homme dans une succession de séquences sans liens entre elles, le tout pour avoir une vision particulière de Rome. Et si on ajoute le fait que cette vision se fait à travers le prisme de l’univers de l’art contemporain, que j’exècre, et de la bourgeoisie qui gravite autour, autant dire que ça ne m’a jamais parlé, et que le temps m’a semblé bien long.
 ), dans le genre séance pénible, ça se posait là. Pourtant, je n’ai rien contre Sorrentino, ayant aimé son Youth (avec quelques réserves néanmoins), mais là sérieux au bout de vingt minutes j’ai compris que j’allais souffrir, tant quasiment chaque décisions artistiques du métrage m’ont poussé à prendre ce dernier en horreur. Déjà, La Grande Bellezza part avec une volonté à peine cachée de faire du Fellini : c’est ni plus ni moins que La Dolce Vita qui rencontrerait Fellini/Roma. Manque de bol, j’avais copieusement détesté le second lorsque je l’avais découvert, et là j’ai vraiment eu un ressenti identique face à cette relecture contemporaine. Comme chez Fellini, je n’adhère absolument pas au concept, qui consiste juste à suivre un homme dans une succession de séquences sans liens entre elles, le tout pour avoir une vision particulière de Rome. Et si on ajoute le fait que cette vision se fait à travers le prisme de l’univers de l’art contemporain, que j’exècre, et de la bourgeoisie qui gravite autour, autant dire que ça ne m’a jamais parlé, et que le temps m’a semblé bien long.


| Film: Garçonnière (La) Note: 7/10 Auteur: osorojo | Film: Garçonnière (La) Note: 8/10 Auteur: Jipi | Film: Garçonnière (La) Note: 6,5/10 Auteur: Hannibal | 





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