Modérateur: Dunandan




 
 








 . Je me souviens que le film avait fait son petit buzz à Cannes en 2008, mais ça m’avait pas vraiment donné envie de tenter à sa sortie, et c’est pas plus mal car dans le genre film qui se subit ça se pose là, autant dire que découvrir ça coincé dans une salle de cinéma ça doit être un sacré niveau de torture
 . Je me souviens que le film avait fait son petit buzz à Cannes en 2008, mais ça m’avait pas vraiment donné envie de tenter à sa sortie, et c’est pas plus mal car dans le genre film qui se subit ça se pose là, autant dire que découvrir ça coincé dans une salle de cinéma ça doit être un sacré niveau de torture  . L’introduction laisse pourtant présager quelque chose de sympathique, avec le background d’une famille présenté comme une triste histoire de Noël. Une introduction qui lance des pistes intéressantes, avec notamment un enfant conçu dans le simple but d’être donneur pour sauver son frère aîné, mais qui n’est finalement pas compatible, bref ça avait de quoi donner un truc pas mal avec un vrai scénariste derrière. Le truc, c’est que Desplechin ne semble pas trop connaître la définition de subtilité, et faut voir à quel point il charge la mule derrière pour créer le pire rassemblement de famille dysfonctionnelle possible. Il en fait tellement trop que ça en devient involontairement drôle, entre la matriarche qui a besoin d’une greffe de moelle osseuse sinon elle va y passer, le mec schizo et son neveu qui semble prendre le même chemin, la soeur qui a négocié le fait que son petit frère soit exclu de la famille parce que… sa naissance n’a pas pu sauver son autre frère (sérieux qui fait ça ???
 . L’introduction laisse pourtant présager quelque chose de sympathique, avec le background d’une famille présenté comme une triste histoire de Noël. Une introduction qui lance des pistes intéressantes, avec notamment un enfant conçu dans le simple but d’être donneur pour sauver son frère aîné, mais qui n’est finalement pas compatible, bref ça avait de quoi donner un truc pas mal avec un vrai scénariste derrière. Le truc, c’est que Desplechin ne semble pas trop connaître la définition de subtilité, et faut voir à quel point il charge la mule derrière pour créer le pire rassemblement de famille dysfonctionnelle possible. Il en fait tellement trop que ça en devient involontairement drôle, entre la matriarche qui a besoin d’une greffe de moelle osseuse sinon elle va y passer, le mec schizo et son neveu qui semble prendre le même chemin, la soeur qui a négocié le fait que son petit frère soit exclu de la famille parce que… sa naissance n’a pas pu sauver son autre frère (sérieux qui fait ça ???  ), bref c’est un festival de pathos comme peu oseraient en écrire, même Dolan à côté passe pour quelqu’un de très sage en comparaison.
 ), bref c’est un festival de pathos comme peu oseraient en écrire, même Dolan à côté passe pour quelqu’un de très sage en comparaison. toujours une horreur de la voir jouer. Pour le coup, je n’ai pas grand chose à sauver de ce film trop long, trop chiant, écrit n’importe comment et qui m’a donné des impressions de vulgarité dans son traitement, l’avantage désormais c’est que je sais à quoi m’en tenir avec ce réalisateur.
 toujours une horreur de la voir jouer. Pour le coup, je n’ai pas grand chose à sauver de ce film trop long, trop chiant, écrit n’importe comment et qui m’a donné des impressions de vulgarité dans son traitement, l’avantage désormais c’est que je sais à quoi m’en tenir avec ce réalisateur.


 . Le fait est que c’est vraiment loin de ce à quoi je m’attendais, et clairement j’aurais certainement beaucoup moins apprécié le film à sa sortie vu que c’était vraiment pas mon délire à l’époque, alors qu’aujourd’hui j’ai nettement moins de réserves à regarder un divertissement mignon comme celui-là. Le pitch est plutôt délirant : ça commence comme un film d’animation Disney classique, avec les clichés bien soulignés entre le prince vaillant et les petits animaux amis de la princesse, mais c’est pour mieux contraster avec ce qui va suivre, puisque la bad-guy va transporter la princesse dans une autre dimension, qui n’est autre que le Manhattan des années 2000, et donc avec un passage en live action. Tout l’aspect ludique du métrage va donc être de confronter l’univers magique d’un Disney avec le monde contemporain, et il faut avouer que ça marche vraiment bien, d’autant que c’est traité avec beaucoup d’humour.
 . Le fait est que c’est vraiment loin de ce à quoi je m’attendais, et clairement j’aurais certainement beaucoup moins apprécié le film à sa sortie vu que c’était vraiment pas mon délire à l’époque, alors qu’aujourd’hui j’ai nettement moins de réserves à regarder un divertissement mignon comme celui-là. Le pitch est plutôt délirant : ça commence comme un film d’animation Disney classique, avec les clichés bien soulignés entre le prince vaillant et les petits animaux amis de la princesse, mais c’est pour mieux contraster avec ce qui va suivre, puisque la bad-guy va transporter la princesse dans une autre dimension, qui n’est autre que le Manhattan des années 2000, et donc avec un passage en live action. Tout l’aspect ludique du métrage va donc être de confronter l’univers magique d’un Disney avec le monde contemporain, et il faut avouer que ça marche vraiment bien, d’autant que c’est traité avec beaucoup d’humour. , le tout avec une orientation premier degré du côté du personnage chantant, est vraiment savoureuse. La love story et son évolution fonctionne plutôt bien avec une écriture à double sens efficace (la princesse découvre que l’amour évolue avec le temps, pendant que le new yorkais apprend que le monde n’est pas aussi cynique qu’il n’y paraît), et même la storyline avec le sous-fifre et le prince charmant s’avère plaisante à suivre, c’est jamais exceptionnel mais il y a un vrai côté divertissant qui est à l’œuvre. Le casting est en plus bien choisi : Amy Adams est adorable en princesse qui tombe de haut
 , le tout avec une orientation premier degré du côté du personnage chantant, est vraiment savoureuse. La love story et son évolution fonctionne plutôt bien avec une écriture à double sens efficace (la princesse découvre que l’amour évolue avec le temps, pendant que le new yorkais apprend que le monde n’est pas aussi cynique qu’il n’y paraît), et même la storyline avec le sous-fifre et le prince charmant s’avère plaisante à suivre, c’est jamais exceptionnel mais il y a un vrai côté divertissant qui est à l’œuvre. Le casting est en plus bien choisi : Amy Adams est adorable en princesse qui tombe de haut  , Dempsey, malgré ses limites d’acting, est efficace en prince charmant qui s’ignore, et le duo Marsden/Spall joue à fond ce qu’on attends d’eux. Finalement, seule Sarandon est décevante, pas spécialement par sa prestation elle-même, mais surtout parce qu’elle n’a rien à défendre, et que son personnage n’apparaît jamais comme une menace vraiment sérieuse
 , Dempsey, malgré ses limites d’acting, est efficace en prince charmant qui s’ignore, et le duo Marsden/Spall joue à fond ce qu’on attends d’eux. Finalement, seule Sarandon est décevante, pas spécialement par sa prestation elle-même, mais surtout parce qu’elle n’a rien à défendre, et que son personnage n’apparaît jamais comme une menace vraiment sérieuse  , entre son character design tout cheap en live action (sa version animée est bien meilleure) et ses décisions stupides (elle se laisse complètement faire lors du climax, ça en devient ridicule
 , entre son character design tout cheap en live action (sa version animée est bien meilleure) et ses décisions stupides (elle se laisse complètement faire lors du climax, ça en devient ridicule  ).
 ). ). Bref, le métrage était bien meilleur dans la parodie/hommage intimiste que dans quelque chose de plus spectaculaire et terre à terre. J’ai aussi un peu de mal avec la résolution finale, et vu ce que racontait le film jusqu’ici je trouve ça dommage de céder au happy end facile et prévisible, alors qu’on aurait pu avoir quelque chose de plus doux amer, le film rate vraiment quelque chose sur ce point et finit de façon très balisée. Le score de Menken est pas mal sans être mémorable, le bonhomme livre une composition qui n’est vraiment à la hauteur des grands thèmes qu’il a pu signer dans les années 90, d’ailleurs pendant tout le film j’étais même persuadé que c’était plutôt du James Newton Howard en mode très mineur. Sinon formellement y’a pas vraiment grand chose à dire, c’est très fonctionnel, sans éclat, et ce n’est pas très étonnant de la part d’un Kevin Lima qui a une une filmo qui brille bien plus dans l’animation que dans le live action (c’est lui qui a commis Les 102 dalmatiens
 ). Bref, le métrage était bien meilleur dans la parodie/hommage intimiste que dans quelque chose de plus spectaculaire et terre à terre. J’ai aussi un peu de mal avec la résolution finale, et vu ce que racontait le film jusqu’ici je trouve ça dommage de céder au happy end facile et prévisible, alors qu’on aurait pu avoir quelque chose de plus doux amer, le film rate vraiment quelque chose sur ce point et finit de façon très balisée. Le score de Menken est pas mal sans être mémorable, le bonhomme livre une composition qui n’est vraiment à la hauteur des grands thèmes qu’il a pu signer dans les années 90, d’ailleurs pendant tout le film j’étais même persuadé que c’était plutôt du James Newton Howard en mode très mineur. Sinon formellement y’a pas vraiment grand chose à dire, c’est très fonctionnel, sans éclat, et ce n’est pas très étonnant de la part d’un Kevin Lima qui a une une filmo qui brille bien plus dans l’animation que dans le live action (c’est lui qui a commis Les 102 dalmatiens  ). Malgré son dernier quart décevant, ça reste quand même un divertissement plutôt chouette, et je préfère nettement ce genre de projet plutôt que les remakes live action qui sont sortis de chez Disney depuis.
 ). Malgré son dernier quart décevant, ça reste quand même un divertissement plutôt chouette, et je préfère nettement ce genre de projet plutôt que les remakes live action qui sont sortis de chez Disney depuis.

Amy Adams est adorable en princesse qui tombe de haut










 
 
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 , et je ne parle même pas de la façon dont Jeremy Northam chope le virus, ça devrait être interdit d’écrire des trucs aussi nuls
 , et je ne parle même pas de la façon dont Jeremy Northam chope le virus, ça devrait être interdit d’écrire des trucs aussi nuls  ). Le film est très inégal dans ses péripéties, on a l’impression que ça cherche à faire quelque chose de très terre à terre sur la majorité du film, puis arrive le dernier acte où d’un coup ça devient un film d'action, avec happy-end toute naze en prime, pour le coup je serais curieux de savoir à quoi ressemblait le premier cut car là ça fait vraiment monstre à plusieurs têtes (d'ailleurs le climax final préfigure un peu celui de Matrix Resurrections avec les entités corrompues qui foncent en masse sur leurs victimes, mais va savoir si c'est vraiment un ajout des Wachowski). Je pourrais continuer longtemps sur ce qui ne va pas, mais je résumerais juste en disant que c’est l’exemple typique du film qui avait du potentiel mais qui a été complètement gâché par une production houleuse, et qui débouche sur un résultat pas complètement nul, mais jamais convaincant non plus. Parce que ça se suit quand même sans ennui, je ne vais pas être trop méchant, mais en l’état c’est clairement pas un film que je reverrais ni recommanderais, et je pense qu'il y aura un gros gap qualitatif entre la découverte de cette version et celle de Kaufman.
 ). Le film est très inégal dans ses péripéties, on a l’impression que ça cherche à faire quelque chose de très terre à terre sur la majorité du film, puis arrive le dernier acte où d’un coup ça devient un film d'action, avec happy-end toute naze en prime, pour le coup je serais curieux de savoir à quoi ressemblait le premier cut car là ça fait vraiment monstre à plusieurs têtes (d'ailleurs le climax final préfigure un peu celui de Matrix Resurrections avec les entités corrompues qui foncent en masse sur leurs victimes, mais va savoir si c'est vraiment un ajout des Wachowski). Je pourrais continuer longtemps sur ce qui ne va pas, mais je résumerais juste en disant que c’est l’exemple typique du film qui avait du potentiel mais qui a été complètement gâché par une production houleuse, et qui débouche sur un résultat pas complètement nul, mais jamais convaincant non plus. Parce que ça se suit quand même sans ennui, je ne vais pas être trop méchant, mais en l’état c’est clairement pas un film que je reverrais ni recommanderais, et je pense qu'il y aura un gros gap qualitatif entre la découverte de cette version et celle de Kaufman.


 ) et autant dire que l’attente était haute, parce qu’au-delà du fait que c’est majoritairement considéré comme le meilleur western d’Howard Hawks, c’est aussi tout simplement réputé pour être l’un de ses meilleurs films tout court. A l’arrivée, et peut-être est-ce à cause de mes attentes, j’en ressors un poil déçu, mais toutefois en ayant eu conscience d’avoir vu un très bon film. Le métrage commence de façon excellente, avec une introduction muette du plus bel effet, où tout le savoir faire visuel et narratif de Hawks s’affiche à l’écran, et petit à petit le récit va prendre son temps pour poser les enjeux qui sont assez simples : un groupe de quatre personnages prêt à défendre leur ville et la loi, un prisonnier important dans une cellule, et une petite armée prête à tout pour le libérer avant qu’il ne soit remis à la justice.
 ) et autant dire que l’attente était haute, parce qu’au-delà du fait que c’est majoritairement considéré comme le meilleur western d’Howard Hawks, c’est aussi tout simplement réputé pour être l’un de ses meilleurs films tout court. A l’arrivée, et peut-être est-ce à cause de mes attentes, j’en ressors un poil déçu, mais toutefois en ayant eu conscience d’avoir vu un très bon film. Le métrage commence de façon excellente, avec une introduction muette du plus bel effet, où tout le savoir faire visuel et narratif de Hawks s’affiche à l’écran, et petit à petit le récit va prendre son temps pour poser les enjeux qui sont assez simples : un groupe de quatre personnages prêt à défendre leur ville et la loi, un prisonnier important dans une cellule, et une petite armée prête à tout pour le libérer avant qu’il ne soit remis à la justice. , de Dean Martin à contre-emploi, et de Ward Bond parfait en vieux de la vieille au grand cœur qui emmerde tout le monde (et qui tire sur ses collègues
 , de Dean Martin à contre-emploi, et de Ward Bond parfait en vieux de la vieille au grand cœur qui emmerde tout le monde (et qui tire sur ses collègues  ). La musique de Dimitri Tiomkin est cool, j'aime particulièrement le petit thème avant chaque offensive, thème que Leone voudra reprendre sur son premier western avant que Morricone lui sorte une version encore meilleure. Clairement un bon film, y’a aucun doute là-dessus, mais c’est à mes yeux un bon cran en-dessous de High Noon et de certains autres films de Hawks.
 ). La musique de Dimitri Tiomkin est cool, j'aime particulièrement le petit thème avant chaque offensive, thème que Leone voudra reprendre sur son premier western avant que Morricone lui sorte une version encore meilleure. Clairement un bon film, y’a aucun doute là-dessus, mais c’est à mes yeux un bon cran en-dessous de High Noon et de certains autres films de Hawks.

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