Suivre cette saison en direct restera quand même comme l'un des moment les plus enthousiasmants vécus en tant que spectateur. Le genre de chose qui peut redonner foi dans le cinéma/la télévision.
Il y a énormément de choses qui n'ont pas d'utilité "concrète" dans le récit. Mais peu importe, il faut vraiment prendre
The Return comme une oeuvre-monde, à la fois synthèse et florilège de l'oeuvre de Lynch, poursuivant ses obsessions et en intégrant de nouvelles (la question des enfants, notamment, quasiment absente dans son oeuvre et qui est très importante dans la saison, répondant ainsi à la thématique de son premier film). C'est une oeuvre testamentaire sur la mort, le temps qui passe, ce qu'on laisse derrière soi, sur la possibilité de survivre dans un monde où le mal a gagné depuis longtemps. Qu'importe au final si il y a des longueurs, des moments WTF, j'adhère complètement.
Comme tu le dis, et je l'avais souligné à l'époque sous les moqueries de je ne sais qui, la scène dans le château avec Carel Struycken en lévitation me fout les frissons à chaque fois. Les quelques nouvelles compositions de Badalamenti sont grandioses.
francesco34 a écrit: (le gars du début qui est emprisonné -l'acteur de Scream- on l'a jamais revu celui-là par exemple, pas encore tout au moins).

Accroche toi pour un grand moment d'acting à venir.