TWIN PEAKS de Mark Frost & David Lynch [ABC/SHOWTIME]

[osorojo]

Vers quel épisode la mort dont tu parles en spoiler, me rappelle plus ?

[logan]

8 ou 9 de mémoire, aprés faut se farcir 13 épisodes nanardesque

[Mark Chopper]

Vers quel épisode la mort dont tu parles en spoiler, me rappelle plus ?

En comptant le pilote, il y a 30 épisodes (saisons 1 & 2).

La mort est à la fin de l'épisode 17.

[lvri]

James et Nadine, c'est insupportable... Déjà que je trouvais James très bof (que ce soit acting ou personnage...), là c'est pire que tout.

En fait sur la dizaine d'épisodes entre la mort et le final, il y a facilement 50% à jeter... Mais étrangement, il y a toujours dans chaque épisode quelques moments qui donnent envie de poursuivre. Pas souvenir lors de ma découverte de la série d'avoir eu envie d'arrêter.

[Mark Chopper]

James et Nadine, c'est insupportable... Déjà que je trouvais James très bof (que ce soit acting ou personnage...), là c'est pire que tout.

L'acteur qui joue Mike a dû faire chier les scénaristes. Il n'y a que des bombes à Twin Peaks et on lui colle une amourette avec le seul laideron qui traîne

[Mark Chopper]

Bon Annie Blackburn est arrivée et non, ce n'est pas mieux.

Billy Zane et sa perruque sont également là et je viens de me taper un épisode centré sur une soirée caritative organisée pour un furet.

Pendant ce temps, Windom Earle se la joue Patrick Sébastien en mode Grand bluff dans toutes ses scènes.

Mortel

Encore 6 épisodes avant le final.

[Val]

Il n'y a que le dernier épisode qui remonte le niveau.

Je l'ai déjà dit mais ma révision de la série cette année m'a laissé un sentiment étrange. Il y a vraiment du déchet et même le début de la série détonne quand on sait ce qui va suivre et accuse vraiment son âge.
Et pourtant, il y a effectivement un je ne sais quoi unique qui fait que l'on poursuit sans problème.

Par contre, j'ai encore plus aimé The Return. Ça m'a fait un effet similaire à ma revision de Lost.

[Olrik]

Le ventre mou de la saison 2 est le prix à payer pour être en extase lors du dernier épisode. D'ailleurs, de mémoire, les deux épisodes juste avant ne sont pas si mal, on est plus dans les standards du début de la saison.

[Mark Chopper]

J'ai trouvé le temps long devant le pilote... Mais après ça, j'ai suivi la série avec grand plaisir du début jusqu'à la mort de qui vous savez. Même en sachant qui est le tueur (je le savais déjà d'ailleurs quand j'ai découvert la série), l'intrigue permet à la série d'être prenante et Dale Cooper sert de pont entre le spectateur et la ville dont on découvre peu à peu les habitants (et leurs secrets).

Mais vraiment, on sent que la série n'était pas faite pour durer (plus pour être reprise un jour). C'est sûr que la tonalité est très différente entre la série originale et le film (je comprends mieux un peu le rejet initial de ce dernier par les fans de la série).

Mais bon... L'épisode d'hier était plaisant grâce au retour de Gordon Cole aka David Lynch qui, dès sa première scène, demande à Coop' de virer sa chemise en flanelle... avant de draguer Shelly

[Val]

Ah Shelly...

Quand j'ai découvert la série jeune étudiant, j'étais plus bloqué sur Audrey mais à la revoyure, difficile de ne pas tomber sous le charme de Madchen Amick.

[Mark Chopper]

Rien à faire, je ne peux résister au charme d'Audrey... En particulier lorsqu'elle infiltre le bordel.

Mais à la revoyure, Joan Chen - malgré un personnage sacrément pété à la finalité improbable - c'est également quelque chose.

[Mr Jack]

Ah mais une fois que t'as tenté l'expérience Twin Peaks saison 2 post episode 9, plus jamais tu t'y risques tellement c'est catastrophique. Ca doit être unique dans l'histoire de la TV un tel effondrement de qualité. T'es vraiment dans le nanar ultime avant le dernier qu'il faut vraiment pas manquer, pour le coup. Ensuite enchainer direct avec le film.

[Mark Chopper]

Ca doit être unique dans l'histoire de la TV un tel effondrement de qualité.

J'avoue, je n'ai pas d'autres exemples en tête. Je suis arrivé au bout de mes peines : il ne me reste plus que le dernier à voir.

Windom Earle, c'est vraiment un perso de série Z. Je pensais exagérer en le comparant à Patrick Sébastien en mode Grand Bluff, mais quand il débarque dans le concours de beauté (cringe) déguisé en Dame à la bûche... C'est navrant. Faut en avaler des couleuvres avec ce perso quand même. Il y avait quand même mieux à faire pour développer la mythologie de la Black Lodge / White Lodge.

[Mr Jack]

C'est complètement fou, c'est clair. C'est le contraste aussi qui rend la chose unique. Le show installe dès le pilote quelque chose de tellement radical et singulier à tous les niveaux, j'entends. Visuellement, on avait jamais vu ça à la TV. Narrativement, ça détourne tous les codes. C'était vraiment une révolution à l'époque. Et pendant une dizaine d'épisodes en saison 2 t'as vraiment l'impression que c'est le neveu de 8 ans de Frost qui a écrit quoi tellement c'est bête et moche et niais, même. C'est une réinvention hardcore du jumping the shark.

[lvri]

Vrai question : est-ce qu'on peut vraiment se rendre compte de l'impact d'une série ou d'un film sans avoir vécu sa période de diffusion ? (Aucun reproche dans ma question, j'ai découvert Twin Peaks très tardivement)