par osorojo » Mer 28 Mai 2025, 13:56
Black Mirror S7 - 7.5/10
Une bonne fournée de mon côté, j'ai pris du plaisir à regarder les épisodes, en les disséminant sur plusieurs semaines. Il n'y en a qu'un qui m'a gavé, j'ai trouvé les autres intéressants dans ce qu'ils avaient à défendre, et plutôt bien foutus de manière globale.
S7 E1 • Des gens ordinaires 8/10
L'idée est bien cool, même si on grince un peu des dents vu qu'on est sur Netflix, et que le côté polémique du récit vise forcément ce genre d'entreprises dont les abonnements mensuels augmentent sans cesse. Et cette place de la pub. Disons que c'est étrange, de se faire servir une réflexion de la sorte par la main même du diablotin qu'elle incrimine. En-dehors de ça, la démonstration est efficace, et puis j'aime bien Rashida Jones et Chris O'Dowd, donc l'entrée en matière pour cette nouvelle saison fut positive.
S7 E2 • Bête Noire 7/10
Encore une fois, j'ai adhéré à l'idée et pourtant j'ai mis du temps à me mettre dans l'épisode. Mais une fois qu'on comprend l'envers du décors, ça décolle. Ce collier du démon m'a fait sourire, on pense un peu à Rick et Morty, et mine de rien, c'est bien gaulé (toute proportion gardée bien sûr, mais ce n'est pas rien de réussir à faire un truc qui fonctionne à l'écran).
S7 E3 • Hôtel Rêverie 2/10
Bon celui-là, c'est mort, il m'a gavé du début à la fin, et c'est le seul cette saison. L'idée ne m'a pas parlé, à mon sens, elle ne tient pas sur la distance, l'actrice prisonnière d'un film... je trouve que ça ne fonctionne pas.
S7 E4 • De simples jouets 8.5/10
Mon préféré de la saison, je pense qu'il parlera à tous les joueurs, à tous ceux qui sont intéressés, même de manière minime, par le développement info ou l'IA. Le récit est assez subtil malgré le côté polémique facile de son sujet. La narration est intelligente, on se demande où l'on va, et quand on comprend, la mythologique qui a été mise en place s'exprime. Le salopard qui s'amuse à dézinguer des bidules sur l'ordi nous est directement antipathique, et on est limite satisfait devant son sort (pas bien je sais). La fin est cool, et Peter Capaldi est convaincant (les afficionados de Dr Who devraient apprécier).
S7 E5 • Eulogie 7/10
Celui-là, je l'ai terminé sans trop savoir si j'avais apprécié ou non. L'idée de départ est bonne, la mécanique de révision des souvenirs sympas, mais l'épisode m'avait paru redondant. Et puis pendant les jours qui ont suivi, j'y ai repensé, et je ne conservais en mémoire que la super prestation de Giamatti, et le sous-texte touchant qui se déroule au fur et à mesure qu'on découvre la vérité. Pas certain que dévoiler le visage à la fin, en ultime plan, fut la meilleure idée, mais je me demande en même temps si ce n'était pas nécessaire. Bref, à mon sens, il y a un truc qui manque, ou en trop, mais ça reste tout de même un chouette épisode.
S7 E6 • USS Callister : Au cœur d'Infinity 7/10
Ça fonctionne toujours. J'avais aimé le premier opus, même sentiment devant cette suite. C'est dommage que tout soit si "in your face", à l'image du personnage de l'enculé de service qui ne recule devant rien qui mériterait un peu de nuance (apportée, il est vrai par le perso de Jesse Plemons). En plus en ce moment, j'aime beaucoup Cristin Milioti (seul point positif à mon sens de The Pinguin), alors j'ai apprécié la retrouver en protagoniste de cette plongée dans une réalité plus si virtuelle. La lore de l'épisode est sympa, même si ça manque un peu de patate, notamment lorsqu'on rentre dans le jeu, et que les tentatives d'humour sont à la peine (le clone de l'enfoiré envoie de la vanne qui ne fonctionne jamais), j'ai passé un bon moment. C'est p'tet un poil longuet tout de même, mais le dénouement, même si déjà vu (coucou Riley), fait sourire.