BE KIND, REVIEW!

Perso, je trouve ça logique qu'il s'éloigne de l'ancien, s'il avait eu l'apparence ou le comportement de l'ancien, le but du "modal" aurait sans doute été repéré plus rapidement par les machines.

Là dessus, je suis d'accord dans la logique, mais on était obligé d'en faire un type aussi maniéré dans ses gestes et ses costumes ? Il y a des moments bon dieu, j'avais l'impression de voir la version pimp de Zaza dans La Cage aux Folles.

Je comprends votre réaction, mais perso, ça ne m'a pas dérangé. Même je trouvais ça plutôt cool qu'on ait un perso moins coincé du cul dans cette franchise, qui, comme le dit si bien Chopper, a beaucoup à voir avec la constipation.

Jed_Trigado a écrit:Là dessus, je suis d'accord dans la logique, mais on était obligé d'en faire un type aussi maniéré dans ses gestes et ses costumes ?

J'en parlerais plus précisément dans ma critique du film, mais il est évident que sur ce genre de points, Matrix Resurrections a plus d'atomes crochus avec Sense8 qu'avec la trilogie Matrix.
Mais comme Pabel, ça ne me dérange pas car c'est vraiment dans la logique du personnage : c'est un être de jeu vidéo, conçu comme une expérience pour simuler un Morpheus dans une version low-cost de Matrix, un être d'autant plus bâtard qu'il a en lui du code de Morpheus mais aussi de Smith. C'est un protagoniste qui peut être facilement analysé sous l'angle LGBT : tiraillé entre ce qu'il souhaite être et ce qu'on lui demande d'être, il finit par s'assumer avec beaucoup d'exubérance, aussi bien sur sa garde-robe que sur son comportement.

De là à voir Neal Patrick Harris jouer comme dans Harold & Kumar (alors qu'on l'a vu plus sobre chez Fincher, par exemple), j'sais pas...

Je comprends la critique "humour Marvel" de la clique Capture Mag. Un humour pas finaud qui donne l'impression de ne plus prendre l'univers et la dramaturgie au sérieux.

C'est un protagoniste qui peut être facilement analysé sous l'angle LGBT : tiraillé entre ce qu'il souhaite être et ce qu'on lui demande d'être, il finit par s'assumer avec beaucoup d'exubérance, aussi bien sur sa garde-robe que sur son comportement.

Gros cliché je trouve. Je sentais bien, sur le peu que j'ai vu de Sense8, le manque de subtilité du traitement.

Alegas a écrit:

Jed_Trigado a écrit:Là dessus, je suis d'accord dans la logique, mais on était obligé d'en faire un type aussi maniéré dans ses gestes et ses costumes ?

J'en parlerais plus précisément dans ma critique du film, mais il est évident que sur ce genre de points, Matrix Resurrections a plus d'atomes crochus avec Sense8 qu'avec la trilogie Matrix.
Mais comme Pabel, ça ne me dérange pas car c'est vraiment dans la logique du personnage : c'est un être de jeu vidéo, conçu comme une expérience pour simuler un Morpheus dans une version low-cost de Matrix, un être d'autant plus bâtard qu'il a en lui du code de Morpheus mais aussi de Smith. C'est un protagoniste qui peut être facilement analysé sous l'angle LGBT : tiraillé entre ce qu'il souhaite être et ce qu'on lui demande d'être, il finit par s'assumer avec beaucoup d'exubérance, aussi bien sur sa garde-robe que sur son comportement.

C'est très intéressant ça! D'ailleurs ça rejoint un peu ce que dit Dahan à un moment (vous le retrouverez facilement dans le podcast, c'est le moment où il est calme. ), à savoir que ce n'est plus un film de combat comme les premiers, mais le film de quelqu'un qui a fini sa mutation et qui ce sent bien, ou en tout cas mieux. D'où l'optimisme et le ton bien plus décontracté.

Ce n'était pas un compliment d'ailleurs. Les artistes heureux font des films sans passion et sans hargne, en gros.

Ouaip, d'ailleurs Dupuy défonce la fin de Sense8 pour les mêmes raisons.

Et pour citer un grand penseur contemporain : "faut pas écrire des chansons quand t'es amoureux, t'écris que de la merde".

Patrick Eudeline.

Comme dit Moïssakis : on se demandait qui était le James Cameron des deux soeurs Wachowski,..., maintenant on sait que c'était l'autre

Je rigole mais j'ai mal en vrai (je te jure Alegas...).

C'était pas Djoumi qui disait ça ?
Mais pour le coup je trouve cette phrase sentancieuse complètement à côté de la plaque : sur la première saison de Sense8, les deux soeurs étaient ensembles et pourtant la mise en scène ne brillait pas particulièrement pendant l'action, idem pour Cloud Atlas qui se rattrape par sa façon de raconter ses histoires.
Je pense que les Wachowski ont toujours eu besoin d'une mise en scène millimétrée en amont du tournage, que ce soit par un storyboard (Matrix), un chorégraphe doué (la trilogie) ou de la prévisualisation (Speed Racer, Jupiter), et Lana a l'air de prendre une direction opposée à cette rigueur, avec un tournage plus improvisé, plus "sur le vif", héritée de Sense8 et son tournage rapide propre aux productions télévisuelles.

Du coup, pour l'état des scènes d'action de Resurrections, c'est pas spécialement le talent de Lana qu'il faut remettre en cause, mais plutôt sa méthodologie de travail à mon sens.

J'ai vu une répétition de combat avec Bugs Bunny sur Twitter et ça avait plus de gueule que dans le film.

c'est pas spécialement le talent de Lana qu'il faut remettre en cause, mais plutôt sa méthodologie de travail à mon sens.

Certains disent que le talent n'existe pas. Les bons travaillent plus que les autres, c'est tout.

Il arrive que des cinéastes, un jour, s'effondrent artistiquement. C'est même assez fréquent (De Palma et Argento sont les meilleurs exemples : des génies formalistes qui livrent désormais des machins honteux). Il est probable que les Wacho sont tout simplement sur la pente descendante...

Par faute d'énergie et d'envie, et non de moyens, sans doute.

Ou alors c'est comme les fusions dans Dragon Ball et ils sont moins forts séparément

Et du coup, la relation Néo/Trinity dans le film prend un tout autre sens.

Surtout quand ils parlent de repeindre le ciel façon arc-en-ciel.



(trop subtil)