BE KIND, REVIEW!

Je n'ai pas pu mettre la main sur l'arrêt de la Cour d'Appel, mais d'après différents articles elle dit simplement que le contrat entre Gilliam et la société de Branco n'était pas résilié.

Du coup Branco peut demander des dommages-intérêts, ce qu'il menace de faire d'ailleurs, mais il n'a aucune chance d'avoir des droits sur le film qui a été tourné sans son fric.

Mark Chopper a écrit:

Par contre que ce connard gagne en appel

Tu as une vision bien manichéenne de l'affaire. Il y a sûrement bien des éléments qui nous échappent.

Il est apparemment connu pour promettre monts et merveilles et au final ne rien apporté d'un point de vu financier, voir d'imposer sa vision du film parce qu'il a réussi à amener un peu de fric de je ne sais où. Donc à par faire chier je vois pas ce qu'il cherche. Un peu d'argent peut être, pour financer un autre projet...

Eikichi Onizuka a écrit:Il est apparemment connu pour promettre monts et merveilles et au final ne rien apporté d'un point de vu financier

Si c'était vrai, pourquoi certains bosseraient encore avec lui vu cette réputation ?

Je remarque surtout qu'il a produit une centaine de films.

voir d'imposer sa vision du film parce qu'il a réussi à amener un peu de fric de je ne sais où

C'est un peu le boulot d'un producteur en fait. Il n'y a qu'en France ou presque qu'on a une vision du réalisateur roi.

Mark Chopper a écrit:C'est un peu le boulot d'un producteur en fait. Il n'y a qu'en France ou presque qu'on a une vision du réalisateur roi.

Art vs. business
Je trouve qu'il n'y a aucune honte à défendre cette vision du status du réalisateur, plutôt que la vision américaine qui donne tout pouvoir au producteur, avec les effets désastreux qu'on voit tous les ans...
Quand on voit les grand noms de réals à travers l'histoire du cinéma, c'est quand même dur de ne pas considérer ces gens là comme des artistes à part entière, pères (ou mères) de leurs oeuvres, quand bien même un film est un travail collectif, une somme de différents arts.

Je doute fort qu'un grand réal' puisse tourner un film potable sans un grand producteur derrière lui. Juste un exemple : Hayao Miyazaki a eu besoin de Toshio Suzuki.

Le réalisateur qui ne pense qu'à l'art et le producteur qui ne pense qu'au pognon, ça me paraît un peu cliché. Certains réal' ne font ça que pour le pognon et certains producteurs veulent faire des bons films.

Ah ben oui certains réals sont juste mauvais ou interessés par le côté pognon commercial... sinon on aurait que des bons films en France

Pour le coup, on manque surtout de bons producteurs en France.

Le film sort enfin le 6/02 chez un éditeur inconnu au bataillon (Coming Soon).

Ce qui semble être un making-of du film va sortir au cinéma en Espagne, pour un projet qui se veut donc être la suite de Lost in la Mancha.