BE KIND, REVIEW!

maltese a écrit:- Guy, d'Alex Lutz. Vraiment étonnant, Lutz est saisissant dans ce rôle de vieux chanteur français de variété en fin de carrière, mélange parfait des Claude François, Sardou, Serge Lama, etc. Le maquillage est formidable, mais c'est aussi tout le travail de l'acteur qui est à souligner, sa façon de marcher, de parler - on a vraiment l'impression d'avoir affaire à un vieux. Et le style façon faux-documentaire (son fils caché le filme sans lui dire qui il est réellement) est très réussi également, que ce soit dans les situations, les dialogues, le ton général fait très autenthique (les tubes de Guy Jamet composés pour l'occasion sonnent aussi très vrais). Lutz joue bien aussi de l'utilisation des fausses images d'époque, que ce soit les années 1960 ou les années 1980, et puis il y a une vraie tendresse qui naît de l'interaction entre ce personnage un peu misérable mais attachant et son fils caché. Beau film.

Je quote sept mois plus tard... Je viens de le voir et c'est brillant. Avec ce portrait de fausse gloire vieillie de la variété française, Alex Lutz évite tous les pièges (pas de moquerie, pas de pathos) et garde le parfait équilibre pour livrer un beau portrait et, surtout, une belle relation père-fils. Son interprétation est bluffante (effectivement le maquillage, la voix, la posture, la démarche... Je n'ai jamais été à ce point conquis par un "jeune" qui interprète un vieillard).

Même si le sujet vous rebute, je conseille. Un très beau film.

Je l'ai enregistré sur Ciné+ depuis plus d'un an et je ne l'ai toujours pas maté.

Vos avis me motivent bien.

Film que j'ai complétement snobé. Je pensais que c'était encore une énième comédie franchouillarde et j'ai même pas fouillé un minimum pour en savoir plus... Je me le note

L'affaire Dominici : totale découverte de ce film avec Gabin. Je connaissais l'histoire (plus ou moins), mais la redécouvrir de cette façon rend les choses plus intéressantes. Gabin est absolument extra dans le rôle du vieux Dominici, tout comme le cast qui l'entoure. On se rend bien compte des erreurs commises par la police, de cette course au coupable... Et cette famille Dominici qui passe son temps à mentir, à accuser leur père, ... Simple, mais vraiment efficace. Et chouette boulot de CoinDeMire niveau édition BR.

5.5/10

C'est pas fou, mais c'est acceptable, et c'est pas rien pour ce genre de comédie française. Donc j'en dis un petit mot rapidos, parce que même si ça me restera pas spécialement en mémoire, ça m'a fait du bien de mater un truc léger qui certes m'a fait soupirer à l'occasion de 2-3 jeux de mots un peu lourds, mais aussi rigoler à 2-3 moments également. Je n'en demandais pas plus, ça m'a fait plaisir de retrouver un Blanc qui n'en fait pas trop, son acolyte, comique à ses heures parait-il que je ne connais pas du tout, véhicule une bonne énergie, suffisante en tout cas pour insuffler du rythme à cette petite buddy comédie qui fait le job. Dommage que la mise en scène se contente du strict minimum syndical et que le Paris nocturne de noël soit si peu exploité finalement, mais bon, faut pas trop en demander dans ce créneau, malheureusement

Découvert après toute la hype Marriage Story. C'est un bon film qui évite le pathos et qui reste en nuance et à mon avis très juste sur les jeux d'équilibre après une séparation. Driver vole le film, vraiment. Scarjo a ses moments mais quand le ton monte et qu'il faut envoyer le paté on voit vite ses limites. Ca me donne envie de découvrir le reste de la filmo de Baumbach (Frances Ha était sympa mais j'ai tout oublié de ce film) et de Driver, surtout.

Mark Chopper a écrit:

maltese a écrit:- Guy, d'Alex Lutz. Vraiment étonnant, Lutz est saisissant dans ce rôle de vieux chanteur français de variété en fin de carrière, mélange parfait des Claude François, Sardou, Serge Lama, etc. Le maquillage est formidable, mais c'est aussi tout le travail de l'acteur qui est à souligner, sa façon de marcher, de parler - on a vraiment l'impression d'avoir affaire à un vieux. Et le style façon faux-documentaire (son fils caché le filme sans lui dire qui il est réellement) est très réussi également, que ce soit dans les situations, les dialogues, le ton général fait très autenthique (les tubes de Guy Jamet composés pour l'occasion sonnent aussi très vrais). Lutz joue bien aussi de l'utilisation des fausses images d'époque, que ce soit les années 1960 ou les années 1980, et puis il y a une vraie tendresse qui naît de l'interaction entre ce personnage un peu misérable mais attachant et son fils caché. Beau film.

Je quote sept mois plus tard... Je viens de le voir et c'est brillant. Avec ce portrait de fausse gloire vieillie de la variété française, Alex Lutz évite tous les pièges (pas de moquerie, pas de pathos) et garde le parfait équilibre pour livrer un beau portrait et, surtout, une belle relation père-fils. Son interprétation est bluffante (effectivement le maquillage, la voix, la posture, la démarche... Je n'ai jamais été à ce point conquis par un "jeune" qui interprète un vieillard).

Même si le sujet vous rebute, je conseille. Un très beau film.

Je plussoie, film assez exceptionnel a tous points de vue.
Merci pour la "découverte"

Je suis sûr que ce film peut plaire à beaucoup d'autres personnes ici.

Un petit mot sur After Dark, My Sweet de James Foley que j'ai découvert hier soir.

Bravo a Carlotta d'avoir exhumé ce néo-noir méconnu qui confirme que Foley est un des réals a la filmo la plus schizo du monde, entre deux trucs avec Madonna il te pose cette bonne adaptation de Jim Thompson : cadre désertique, héros losers et coups foireux. Malgré un aspect très codifié/attendu en apparence, il se distingue par son perso principal joué par Jason Patric qui semble jusqu'au bout assumer sa descente aux enfers via une voix off qui nous partage ses moindres pensées sur ce qu'il entoure et ce qu'il attend de la vie, alors que d'habitude on aurait plutot avoir tendance a suivre un perso se faire manipuler jusqu'au bout. Dern est parfait en ex-flic roublard qui tente de vainement redorer son blason tout en essayant de se faire un peu d'oseille au passage et surtout quelle mise en scène quoi, elle fait toujours sens avec son emploi du gros plan et des plans d'ensemble, sans parler de la photo de ouf.

Dommage qu'il n'ait pas plus fait de films de ce style, on aurait pu avoir un grand petit maitre du polar.

Merci, vendu!

J'vais tenter aussi.

Même Scalp, si tu peux le choper, tu pourrais trouver ça sympa.

20 balles un truc auquel je vais mettre 6 je me méfie car sur toutes les adaptations de Thompson j'aime que le Tavernier, les autres je trouve vraiment à chier

Je t'ai pas dit d'acheter le blu-ray non plus même si l'itw de Foley est top.

Mais a l'occase, tente-le.

Jed_Trigado a écrit:Un petit mot sur After Dark, My Sweet de James Foley que j'ai découvert hier soir.

Bravo a Carlotta d'avoir exhumé ce néo-noir méconnu qui confirme que Foley est un des réals a la filmo la plus schizo du monde, entre deux trucs avec Madonna il te pose cette bonne adaptation de Jim Thompson : cadre désertique, héros losers et coups foireux. Malgré un aspect très codifié/attendu en apparence, il se distingue par son perso principal joué par Jason Patric qui semble jusqu'au bout assumer sa descente aux enfers via une voix off qui nous partage ses moindres pensées sur ce qu'il entoure et ce qu'il attend de la vie, alors que d'habitude on aurait plutot avoir tendance a suivre un perso se faire manipuler jusqu'au bout. Dern est parfait en ex-flic roublard qui tente de vainement redorer son blason tout en essayant de se faire un peu d'oseille au passage et surtout quelle mise en scène quoi, elle fait toujours sens avec son emploi du gros plan et des plans d'ensemble, sans parler de la photo de ouf.

Dommage qu'il n'ait pas plus fait de films de ce style, on aurait pu avoir un grand petit maitre du polar.

Maté ce soir, merci pour la reco. J'aime les néo noirs dans ce style, j'ai toujours été étonné qu'il n'y en ait pas davantage des petits films de ce type. J'ai pas forcément tout apprécié, je trouve que ça manque un poil de pêche, mais Jason Patric porte le film et l'ambiance est bien là, désenchantée comme je les apprécie