Page 6 sur 69

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Sam 06 Fév 2010, 23:26
par Milkshake
Oula je ressort de The Box : mon dieu quel foirage complet, un beau nanar délavé à l'eau de javel qui méritera une véritable critique pour le descendre en flèche.

Kelly l'ex-futur grand réal n'a peut être jamais existé Donnie Darko était certainement un beau petit coup de bluff.

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Sam 06 Fév 2010, 23:28
par zack_
:shock: Oula ca va charcler après ta critique!
Perso j'ai hâte de le revoir!

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Dim 07 Fév 2010, 08:17
par lordpolo
C'est clair que le Richard Kelly est un réalisateur très très surestimé...tout ce qu'il a fait après Darko c'est vraiment mauvais. De temps en temps tu vas trouver un fadas qui va te dire que c'est de l'art et que ce n'est pas accessible à tout le monde. Ça plaît à ceux qui veulent se donner un genre quoi...

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Dim 07 Fév 2010, 08:33
par nicofromtheblock
Richard Kelly, il fait de l'art et que ce n'est pas accessible à tout le monde :roll:

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Dim 07 Fév 2010, 10:54
par zack_
The Box c'est pas trop complexe encore - faut que je regarde Southland Tales (parait que c'est du grand n'importe quoi!)

.tout ce qu'il a fait après Darko

En même temps avant il avait rien fait :lol:
et après il a fait que deux films

hop j'ouvre son topic

Box (The) - 2/10

MessagePosté: Dim 07 Fév 2010, 11:03
par Milkshake
Image
Le seul élément classe du film : le design de sa BOX

The Box de Richard Kelly


The Box, film au pitch alléchant semblait au premier abord tenir toutes ses promesses Richard Kelly revient à ses travers de Southland Tales sauf que cette fois ci ses délires nanardesque ne sont pas assumé et ses questionnements métaphisco-fantastique sont traité par dessus la jambe avec un sérieux déconcertant. L'heure est grave Richard Kelly ne rigole plus.

Dès les première secondes le film sonne faux, il faut avouer que le film affiche un travail photo ignoble vous voyez les 5 premières minutes de la Guerre des Mondes avec la lumière ultra-saturé étalé sur deux heures : Délavé à l'eau de javel estampillé 70's, le traitement photoshop pimpant et flashy est à l'image des ses idées, qui tente de combler le vide, toutes plus kitsh les unes que les autres.

Richard Kelly n'arrive même plus à diriger des acteurs dont le talent est encore à vérifié, le couple pierre angulaire du film n'est pas crédible une seul seconde c'est à peine si Marsden, version Kent de l'astronaute raté, ose prendre la main de Cameron au détour d'un séquence, Diaz a rarement été aussi mauvaise, mère courage au jeu qui boite, manquant d'un naturel flagrant lorsqu'elle interpèle son gamin en devenir épileptique, la caractérisation des personnages est digne des pires Jambes Bond avec planque top secrète aux décors dépouillé inclut. Le jeu monocorde d'un Frank Langella siiii intriguant avec une couche de cicatrice numérique coule d'autant plus un film en perdition énigmatique -> Le double-face du pauvre vous le dit : il aime le mystère

Image
Cuuuuuut : Twist deux doigts coupe faim


Le plus dur d'en tout ça on ressent à chaque une histoire tiré d'une miro-nouvelle qui aurait pu donner un huit-clos sec et tendu mais non Kelly ne connait pas le mot cut et se dit "Il faut que je tienne 2h". Du coup aucune scènes du film n'échappe à étirement insoutenable saupoudré d'une musique envahissante.

Pour remplir le vide de sa Box entre une première heure qui aurait pu être réduit à 15 bonnes minutes et un final moralisateur pathétiquement tragique, Kelly brode en recyclant toutes les faux suspense tombant à plat qu'il a vu à la télé étant gosse : les tics d'un Lynch version Twix, le village des damnes, perte de mémoire suivi d'un saignement du nez, une secte d'employés, la foudre divine, un serial-killer, la NASA, un complot inter-galactique pour tester l'espèce humaine .... Kelly sans inspiration veut rendre tellement mystérieux son épisode au rabais de la quatrième dimension qu'il se force à recycler l'élément le plus hype de sa grande carrière : les flaques spatio-temporelles à la sauce Stargate -> on vous le dit Indissociable de la Magie

Kelly montre qu'en plus de ne pas avoir les moyens de ses ambitions visuelles, il ne possède surtout pas le talent de ses ambitions scénaristiques : le film est un sandwich à rallonge prétentieux qui cite Arthur C. Clarke et Sartre au détriment d'acteurs délaissés dans un scénario péniblement régressif .

2/10

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Dim 07 Fév 2010, 11:17
par zack_
Soulignons que tu es la seule mauvaise critique pour le moment (j'essaye de me positionner :lol:)
Ta critique démonte le film et tu le fait bien, tes arguments sont là et bien écrit mais je n'y adhère pas!

Je suis contre les réalisateurs à la Lynch qui balance des images sans eux même les comprendre, mais je ne pense pas que Kelly dans ce film (car celui d'avant je ne l'ai pas vu et je crains le pire) soit dans cette configuration. Cette mystérieuse boite est bien amenée et repartira avec ses questions! J'aime l'idée qu'à la fin d'un film le spectateur puisse se faire ses réponses mais à condition que le réalisateur nous amène des éléments de réponses (pas comme David Lynch [je m'acharne désolé] qui met des vieux dansant et qui ne sait même pas pourquoi dans Mulholland Drive!)

Pour la photographie, j'ai un souvenir étalonnage à la 70's mais cela ne m'a pas dérangé et j'ai pas trouvé que le réal avait comblé le vide.
Frank Langella il est vrai est très monocorde et ne laisse pas grand chose sur sa mystérieuse identité :cry:

M'enfin les gouts et les couleurs ne se discutent pas mais de là a mettre 2 c'est fort en chocolat (dixit ton Twix deux doigts coupe faim)

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Dim 07 Fév 2010, 11:43
par Heatmann
OUCH :shock: tin ca me casse l'engouement la , genre je l'ai juste choper hier , bon j'ai trop tout lu ton avis milkshake pour pas que ca m'influence trop , jvai ptetre attendre un peu pour le mater :mrgreen:

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Dim 07 Fév 2010, 11:54
par Milkshake
Sauf que Zack dans le film il y a effectivement des vieux aux regards sournois sortie de nulle par pour implanter un mystère bidon. :eheh:

Pour moi c'est digne des pires Lynch à la sauce SF-paranoïaque périmé depuis les 70's, le film ne laisse pas des zones d'ombre puisqu'il ne construit rien, c'est juste une superposition de couche plus ridicule les unes que les autres.

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Dim 07 Fév 2010, 14:44
par Scalp
Tient un film de Kelly tout pourri quel surprise :eheh:

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Lun 08 Fév 2010, 17:25
par jean-michel
:eheh: bon a voir en location pour me faire une idée...il fait des affaires avec moi comme client en ce moment... :mrgreen:

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Lun 08 Fév 2010, 21:03
par zack_
Sauf que Zack dans le film il y a effectivement des vieux aux regards sournois sortie de nulle par pour implanter un mystère bidon

Certes, mais il reste un mystère quand même dans leurs apparitions :eheh:

Chien enragé - 8,5/10

MessagePosté: Jeu 11 Fév 2010, 19:03
par Milkshake
Image

Chien Enragé de Akira Kurosawa


Il faut avouer que j'ai un poil moins apprécié que les précédents films noir de Kurosawa (Les salauds dorment en paix, Entre le ciel et l'enfer) ici il nous conte une histoire plus prétexte qu'autre chose, bien que tout les ingrédients du polar soit incarné et présent (Meurtres, Femme Fatale), l'enquête relativement simpliste traine des pieds engendrant un ventre mou au milieux du film alors que la première partie inspiré et la fin cruelle sont parsemés de courses poursuites haletantes.

Le fond de l'histoire se révèle aussi plus faible, le film ne possède au final pas de message fort, on suit juste un jeune policier un peu à la ramasse qui vient de perdre son arme de service encore une fois de plus interprété magistralement par Mifune qui constate qu'il n'y a pas de mauvaises personnes uniquement de mauvais endroits. Plus la figure du père/collègue prend de l'importance plus le récit dévoile des faiblesses et un intérêt moindre.

Le film fascine donc beaucoup plus pour son ambiance moite et son aspect documentaire sur le Japon d'après guerre. A travers des séquences errantes quasi-muettes, Kurosawa nous expose un été caniculaire ou les inspecteurs et danseuses de cabaret transpire de tout leur pores. Entre deux orages magnifiquement mise en scène, on a droit à du suspense durant un match de baseball (avec un sport aussi chiant, il est fort ce Kurosawa), une scène déchirante autour d'une robe et surtout un duel final à bout de souffle dans un champ roseaux qui a certainement inspiré James Gray.

Malgré une baisse de régime et un sujet mince, Chien Enragé est un polar magistralement mise en scène, parsemé de bonnes idées et de moments forts.

Image


8.5/10

Sanjuro - 8/10

MessagePosté: Ven 12 Fév 2010, 14:01
par Milkshake
Image

Sanjuro de Akira Kurosawa


Un exemple de divertissement au rythme irréprochable, l'enchainement des péripéties ne s'arrête pas un seconde, Kurosawa gomme tout les défauts du premier volet Yojimbo qui mettait déjà en scène un anti-héros charismatique offrant ses services pour un repas et quelques pièces. Mifune est une nouvelle fois impeccable en samouraï non-chaland portant sur ses épaules rustre un long métrage fournit en ruses et combats tranchant.

Akira Kurosawa recentre son récit on passe d'un village à deux maisons et n'hésite plus à fournir de l'action sèche mêlé à des touches d'humour qui font mouche, la réalisation est plus sobre pour le réalisateur qui impression ici par sa maitrise du montage donnant une vitalité essentielle au film. Bien que Sanjuro finisse sur une effusion de sang qui fera ensuite partie intégrante de la culture cinématographique Niponne, le film porte avant tout un message dénonçant cette violence : une bonne épée se doit de rester dans son fourreau.

Ce qui est passionnant chez Kurosawa est de découvrir à chaque long métrage l'immense influence de sa mise en scène sur le cinéma mondial.



Image


8/10

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2010

MessagePosté: Ven 12 Fév 2010, 14:20
par Scalp
Du tout bon Sanjuro, et d'un point de vue technique le film a pas pris une ride.