BE KIND, REVIEW!

Le pire Spielberg avec Hook et Indy 4.

ouai , mais t'oublie I.A qui est bien penible et lourdingue aussi ..... les pourtant conspuer 1941 et amistad , ben moi j aime bien , enfin ca va quoi

Scalp a écrit: Le pire Spielberg avec Hook et Indy 4.

Tes deux exemples je suis d'accord ou je peux le comprendre
mais E.T quoi c'est générationnel c'est tout une époque! Et me parlait pas d'arme qui se transforme en talkie-walkie, on s'en fout

Ca vieillit super mal et pourtant je devrais aimé c'est le premier film que j'ai vu au ciné, mais non c'est super niais et passé 12 ans c'est difficilement regardable, en plus la réalisation est pas exceptionnelle.

Scalp a écrit:Ca vieillit super mal et pourtant je devrais aimé c'est le premier film que j'ai vu au ciné, mais non c'est super niais et passé 12 ans c'est difficilement regardable, en plus la réalisation est pas exceptionnelle.

Ben pas du tout, la réal est excellente (même si parfois un peu lourde), c'est sincère, pas niais, ça vieillit bien et passé 12 ans ça se regarde parfaitement bien.
Je crois que le problème vient pas de E.T. mais de toi et ta sensibilité de porte de prison

Heatmann a écrit:ouai , mais t'oublie I.A qui est bien penible et lourdingue aussi

A.I. un autre de mes Spielberg préférés. Ni pénible ni lourdingue, sublimement beau et profond.

Le bon la brute et le truand
de Sergio Leone



Je poursuis les critiques de mon top100 avec en 23ème ce western mythique de Leone.
Dur d'écrire quelque chose de nouveau sur ce film là... de l'histoire extrèmement bien écrite autour des trois personnages et leurs rapports fluctuants, au charisme des acteurs, en particulier Clint, à la musique de Morricone inoubliable, ça reste passionant de la première à la dernière seconde.
Un peu moins culte qu'Il était une fois dans l'ouest (peut être moins de scènes d'anthologie dans celui-ci) mais ça reste le pied à chaque revision.

9.5/10

Euh le Bon la Brute c'est plus culte que Il était une fois dans l'Ouest, sans parlé de la qualité des 2 films, Le Bon est vraiment plus culte pour tout le mythe qu'il a crée.

Mon voisin Totoro
de Hayao Miyazaki (1988)



L'esprit de la nature et l'empreinte de l'enfance sont omniprésents dans cette fable pastorale de Miyazaki. Devenu au Japon un emblème national, Totoro est aussi devenu l'étendard des studios Ghibli.
Pour son quatrième film (le 3ème chez Ghibli après Nausicaä et Le château dans le ciel), il change de registre et tourne un conte pour enfants. Le film s'adresse d'emblée aux très jeunes et a une durée assez courte. Il conserve néanmoins un charme imbattable même auprès des adultes, de par la grâce qui s'en dégage, le côté tendre et nostalgique.
L'animation est comme toujours chez Miyazaki de toute beauté, et les paysages du Japon rural des années 50 (le film doit se passer dans ces années là je pense, mais c'est jamais explicite) sont superbes. Toute sa touche est déjà bien présente, et s'est déjà techniquement bien améliorée par rapport à Nausicaä.
Il nous plonge dans la vie de cette famille à la campagne (plusieurs scènes de la vie quotidienne égrennent le métrage, comme des scènes de bain, ou de ménage), et c'est par petites touches qu'il nous fait basculer dans l'univers magique de Totoro. C'est même parfois savoureusement drôle (une scène à un arrêt de bus sous la pluie, d'abord un brin inquiétante, devient vite très drôle).
Sans véritables péripéties, le film s'écoule comme un long fleuve tranquille, paisible, une sorte d'ode à l'enfance insouciante et joyeuse, qui croit encore en la magie et aux esprits de la nature. Bon il se passe quand même des choses, ce n'est pas simplement une succession de saynettes, et même des événements presque dramatiques sur la fin.
Le monstre gentil Totoro (et ses versions miniatures qui l'accompagnent) est tout bonnement génial, on aimerait en avoir un (d'ailleurs la peluche est un best-seller), mais il y a aussi les noiraudes (petites boules de suie qu'on reverra dans Chihiro) et le mythique chat-bus qui complètent se bestiaire cocasse.
Les enfants dépeints sont d'un naturel sidérant, Mei (4 ans) et Satsuki (une dizaine d'années) sont plus réalistes dans leurs attitudes, réactions, gestes, paroles, que bien des enfants dans des films lives (qui ne sont pas toujours bien dirigés ou auxquels les scénaristes prêtent des mots ou comportements inadaptés). Là c'est tellement "vrai", que ça doit découler de beaucoup d'observation de la part de Miyazaki. Et en ce sens, je le rangerai sans hésiter comme un des meilleurs peintres de l'enfance au cinéma (ce qui se confirmera dans plusieurs films, dont le sublime Voyage de Chihiro).
Un film qui justifie presque à lui seul l'expression "avoir gardé son âme d'enfant", et seuls les cyniques, les désabusés ou les aigris resteront sur la touche...



9.5/10

Miyazaki critiqués:
Le château dans le ciel
Princesse Mononoké
Le voyage de Chihiro

Scalp a écrit: Euh le Bon la Brute c'est plus culte que Il était une fois dans l'Ouest, sans parlé de la qualité des 2 films, Le Bon est vraiment plus culte pour tout le mythe qu'il a crée.

Dès que quelqu'un dit un truc il faut que tu rappliques pour dire le contraire...
Ben désolé mais pour moi Il était une fois dans l'Ouest est largement plus culte que Le bon...

Totoro

francesco34 a écrit:

Scalp a écrit: Euh le Bon la Brute c'est plus culte que Il était une fois dans l'Ouest, sans parlé de la qualité des 2 films, Le Bon est vraiment plus culte pour tout le mythe qu'il a crée.

Dès que quelqu'un dit un truc il faut que tu rappliques pour dire le contraire...
Ben désolé mais pour moi Il était une fois dans l'Ouest est largement plus culte que Le bon...

Alors déjà je contredis juste quand je suis pas d'accord ( bon c'est vrai ça arrive souvent ) après je te parle pas de toi ou de moi mais du statut global du film, et Le Bon la Brute et Le Truand de ce point de vue là c'est plus culte que Il était une fois dans l'ouest, ça se joue pas a grand chose, mais le bon la brute c'est la quintessence du spaghetti, Leone a crée un genre à lui tout seul.

Premier film d'extra-terrestre de Spielberg... une sorte de prologue à E.T. en moins enfantin.
La complexité du projet est maitrisée par Spielberg de bout en bout, malgré les divers attermoiments et versions qui ont jalonnés la vie du film (première version, édition spéciale puis Director's cut). Peu importe finalement la version que l'on visionnera, la qualité du film n'en pâtit jamais. Dôté d'un script brillament écrit par Spielberg lui-même (c'est dire si le projet lui était personnel), on retrouve tout ce qui constitue le cinéma du maître, déjà entrevu dans ses précédents films. Le thème de la famille et de la séparation, de l'enfance, et comme souvent le personnage principal est un américain moyen. D'ailleurs, si Spielberg s'est frotté par 3 fois aux extras-terrestres (Rencontres du troisième type, E.T., et La guerre des mondes), c'est à chaque fois en partant de ce modèle social: américain moyen (tout sauf un héros), et famille éclatée.
Bien sûr à l'époque de sa jeunesse, sa vision du monde était encore fraiche et optimiste, loin de la noirceur de ses oeuvres plus récentes. Pourtant tout n'y est pas rose. Les E.T. sont tout de même inquiétants (ils kidnappent pas mal de monde, dont le petit garçon). Les "élus" qui ont eu la vision de la rencontre ont affaire à un environnement hostile et paranoïaque (le gouvernement qui ment à la population pour écarter les indésirables et toute la machination qui en découle). Le film est à coup sûr à l'origine de séries telles que X-Files, puis Disparitions (produit par Spielberg).
Encore une fois impossible de taire le travail de John Williams. Le génie musical de cet immense compositeur aurait du lui valoir un Oscar, s'il ne se l'était pas volé lui-même la même année avec un autre film (Star Wars!). La musique fait ici partie intégrante de l'histoire puisqu'elle est le moyen de communication officiel avec les aliens...

Un grand film, majeur, fondateur, captivant.

9.5/10

J'ai revu hier soir ce film dont je gardais un vague souvenir, hormis une scène marquante.
Visuellement le film est assez beau, avec des plans bien léchés et un travail sur la photo. Mais ce sont bien sûr les scènes de combat qui retiennent l'attention, assez spectaculaires, jusqu'au combat final entre les deux Maîtres (Jet Li et un comparse dont j'ignore le nom) avec des échelles. Dantesque!
Ce genre de film est structuré de la même façon qu'un film porno: on ne le regarde en somme que pour les scènes de sexe (pardon, de combat). Le reste n'est guère intéressant, malgré un sujet et un contexte à la base attrayant: la Chine pillée par les puissances étrangères. On aurait pu s'attendre à plus de géopolitique ou des enjeux plus importants. Ici on en est finalement réduits à des américains (bien salauds pour une fois, ça fait plaisir) renégats qui font du trafic d'esclaves.
Les acteurs ne sont pas très bon dans le jeu, mais bien sûr très athlétiques dans les combats. Les femmes sont réduites au strict minimum, époque oblige, elles n'avaient pas grande liberté ni autonomie. Esclaves, prostituées, muses... heureusement qu'un zeste de rebellion les saisit à la fin, et qu'elles passent le méchant au four!
L'humour qui me fait souvent rire dans ce genre de film n'est ici pas très contagieux, et on est plutôt dans le ridicule par moments. Ridicule même involontaire sur certains plans (quand le méchant maître voit ses cheveux coupés par Jet Li, et qu'il se secoue de colère). On passera aussi sur la confusion qui règne à certains moments, qui est qui, qui fait quoi, parfois on s'y perd un peu. Ou certains raccourcis bizarres (vers la fin un des alliés est ligoté et suspendu, son colllègue file délivrer la fille sur le bateau sans le détacher, ce qui donne un gag (haha), deux minutes après ils prennent d'assaut le bateau ensemble...). Ce n'est pas un élément majeur, mais ça entretien la confusion. Le récit aurait donc gagné à plus de clarté.
Au final ne restent que les scènes de combat qui vont crescendo dans le spectaculaire. Dommage à ce titre que le final avec les échelles ne soit pas le final justement, mais que le film se poursuive avec une autre bataille qui fait retomber la sauce.

7/10

toi aussi tu entretien la confusion , tu critique le 1 et tu mets la couv du coffret qui contient les episodes 3 et 4 .. sinon pour moi ben tes note de rencontre et il est en chine s'inverse

Ah ouais j'ai pas fait gaffe je vais changer l'image...

Hop voilà c'est changé. J'ai aussi les opus 2 et 3, je les materai ces prochains jours.
Franchement j'étais un peu déçu par ce 1, j'ai même hésité à mettre un peu moins (6 ou 6.5), heureusement que le combat avec les échelles vaut le déplacement à lui seul.