BE KIND, REVIEW!

Speed Racer, chef-d'oeuvre incompris.

Oui je sais il a ses fans...
Mais là c'est franchement trop pour moi

Bah t'es loin d'être le premier que je connais qui aime pas le film, ça c'est clair. Mais je te trouve un peu méchant avec ta comparaison avec Star Wars 2 et 3. Chez Lucas, ok c'est de la bouillie visuelle, mais chez les Wachos c'est quand même travaillé et assumé, un peu comme ce que peut proposer (c'est de la supposition vu que je l'ai pas encore visionné mais vu les critiques ça a l'air de s'en rapprocher) Scott Pilgrim. C'est du pur produit geek auquel, apparemment, tu n'adhères pas vraiment, pas une mauvaise direction artistique.

Ben j'attends Scott Pilgrim impatiemment... j'espère aimer davantage ce dernier.
Mais d'après le trailer je pense adhérer plus à Pilgrim et à son côté geek et graphique qu'à Speed Racer, trop kitch et que j'ai trouvé très laid.

Speed Racer d'un point de vue purement technique c'est super balaise, la course à la mario kart elle est terrible notamment.

francesco34 a écrit:Ben j'attends Scott Pilgrim impatiemment... j'espère aimer davantage ce dernier.
Mais d'après le trailer je pense adhérer plus à Pilgrim et à son côté geek et graphique qu'à Speed Racer, trop kitch et que j'ai trouvé très laid.

Moi non plus je n'avais pas du tout accroché à Speed racer (4/10) mais je te rassure, j'ai beaucoup aimé Scott Pilgrim (8,5/10).
Il faudra quand même que je laisse une seconde chance au film des frères Wachowski.

oh putain ce wacho je suis du meme avis que francesco , enfin pas aussi radicale , alors oui la technique c'etait super impressionant , mais alors TOUT le reste c'est de la grosse merde ridicule , comment j ai crue qu on se foutait de ma gueule devant ce machin , non mais le singe qui vole des bonbons quoi la cerise sur le tas de bouze .
dernierement ils sont mieux en producteur les wacho , Vendetta et ninja assassins ca tue bien

nicofromtheblock a écrit:

francesco34 a écrit:Ben j'attends Scott Pilgrim impatiemment... j'espère aimer davantage ce dernier.
Mais d'après le trailer je pense adhérer plus à Pilgrim et à son côté geek et graphique qu'à Speed Racer, trop kitch et que j'ai trouvé très laid.

Moi non plus je n'avais pas du tout accroché à Speed racer (4/10) mais je te rassure, j'ai beaucoup aimé Scott Pilgrim (8,5/10).
Il faudra quand même que je laisse une seconde chance au film des frères Wachowski.

Bien tu me rassures pour Scott Pilgrim, il sort bientôt j'ai hâte de voir ce que ça donne... en espérant qu'il sorte pas en catimini mais qu'il ait quelques salles vers chez moi!

Une jeune américaine, Jennifer Sorvino (Jennifer Connelly) fille d'un acteur célèbre en tournage à l'autre bout du monde, débarque dans un pensionnat pour jeunes filles très huppé en Suisse, alors qu'un serial killer tueurs de jeunes filles rode dans les parages. Jennifer va rencontrer un vieil entomologiste et découvrir qu'elle a un don particulier avec les insectes...

La nouvelle édition dvd chez Wild Side qu'avait conseillé Scalp dans sa récente critique est effectivement très belle, et vaut le rachat (du coup je revend ma vieille édition ).
Argento au sommet de son art dans ce giallo atypique qui part dans des univers fantasmagoriques, avec jeune fille somnambule, enfant difforme, singe savant, insectes pullulants (mais du côté du "bien" pour une fois, ça change leur image, leur syndicat doit être content!), et bien sûr tueur mystérieux ganté... le tout sur fond d'Alpes Suisses qu'Argento parvient à rendre menaçantes (faut le faire pour rendre un joli chalet en bois menaçant!!).
On retrouve les ingrédients du cinéma d'Argento: musique exarcerbée et particulière (dont du hard-rock), raffinement des cadres (moins poussé que dans Suspiria tout de même), menace latente du tueur et meurtres sanglants. La présence de Jennifer Connelly est un atout indéniable, alors au début de sa carrière, elle est non seulement superbe mais extrèmement talentueuse. Avec en guest Donald Pleasance qu'on a toujours plaisir à voir.
Argento bâtit un vrai climat inquiétant et étrange, rend effrayant l'anodin, et sait conserver le mystère quant à l'identité du tueur jusqu'à la longue séquence finale.
Bien sûr on a quelques meurtres sanglants, à l'arme blanche, mais ce n'est pas ce qui préoccupe le plus Argento, focalisé davantage sur le suspense et sur son héroïne (en petite tenue si possible).

8.5/10

Alegas a écrit::evil:

Speed Racer, chef-d'oeuvre incompris.

et en BD ca défonce bien les yeux et les oreilles! Un bon top démo

francesco34 a écrit:[center]Phenomena
de Dario Argento



On retrouve les ingrédients du cinéma d'Argento: musique exarcerbée et particulière (dont du hard-rock),

Le hard rock nique bien les séances oniriques c'est atroce cette BO.

Oui ça détonne c'est assez particulier... je préfère la musique plus typique du cinéma d'Argento.
Disons que plusieurs fois la musique n'est pas en corrélation avec l'image et que le mélange est par moments bizarre...

Yates rempile pour la troisième fois à la réalisation de ce nouvel opus, mais il manque un petit quelque chose pour combler totalement les fans... Cette fois l'excuse de la durée ne tient plus. Si pour les films n°5 et 6 on pouvait comprendre que le condensé de ces deux immenses pavés en films de 2 heures et quelques nécessitaient abondance de coupes, ici les coupes sont plus rares. Quasiment toutes les péripéties du livre sont présentes, et pourtant, il y a toujours un goût d'inachevé dans cette adaptation.
Peut-être est-ce dû à une absence de méticulosité concernant les détails, car si les grandes lignes et étapes sont là, il manque à chaque scène un détail, un événement, un rythme qui s'imposait dans le livre.
Si on n'a pas lu le livre (ou pas relu récemment comme moi), on peut peut-être faire abstraction de ces éléments, ou au contraire être perturbé par les ellipses. Au final il reste un épisode plutôt bien fait, mais au rythme bizarre, parfois trop lancinant, parfois trop rapide dans l'enchainement des situations. En effet la temporalité n'est pas toujours bien rendue.
Comme par exemple pour "l'assaut" du ministère de la magie, on ne sent pas les semaines de préparation du plan et la galère que ça représente. Dès qu'un personnage lance l'idée, au plan suivant l'action commence... Raccourcis scénaristiques faciles et pas toujours bien gérés.
D'ailleurs cette scène de l'incursion dans le ministère est plutôt bien faite en elle-même, avec du suspense, une petite référence au Brazil de Gilliam (le côté bureaucratie dictatoriale dans le bureau où on travaille à la chaine), et un autre petit gag ressemblant à celui où les journaux s'envolent et avalent De Niro dans le film de Gilliam.
L'Horcruxe maudit en forme de médaillon qui change les comportements rappelle un petit peu l'anneau dans la trilogie de PJ, bref les références sont multiples, mais jamais exagérées.
On peut aussi regretter (et ça se confirmera dans la 2ème partie, une certaine confusion d'explications concernant pas mal de détails souvent importants. Par exemple le fait qu'il existe une trace dès qu'on prononce le nom de Voldemort, et qui peut ainsi envoyer ses sbires sur place vérifier qui est l'impudent... Détail qui trahit la petite troupe en fuite au début du film dans le café londonien, mais qu'ignorent les héros jusqu'à un moment avancé du livre. Or à partir des scènes dans les bois, Harry se met à dire "tu-sais-qui" au lieu de Voldemort alors que ça ne 'lavait gêné jusqu'ici... on a l'explication dans le livre mais pas ici.
Tout de même, la partie fuite en avant tranche radicalement avec les autres films, on quitte complètement le décrors habituel de Poudlard, et notre bande de héros est complètement larguée: sans savoir précisément quoi chercher et encore moins où...
Un des éléments majeurs du livre a complètement été écarté des films: la remise en question totale de l'intégrité de Dumbledore et son passé trouble, sa famille, sa soif de pouvoir et son amitié avec un autre sorcier noir célèbre ayant précédé Voldemort.
Rayon visuel comme toujours avec les gros moyens le film tient son rang haut-la-main... effets spéciaux parfaits, superbe photo, mais extrèmement sombre, beaucoup de scènes nocturnes dans le film.
Niveau musique après Williams (1-2-3), Doyle (4) et Hooper (5 et 6) c'est le frenchie Alexandre Desplat qui s'y colle. J'en attendais mieux, il compose une musique très fonctionnelle, qui se fond dans l'action et accompagne parfaitement le film, mais qui manque radicalement de personalité.
Enfin le film contient le conte des trois frères (pas Les inconnus hein) raconté en animation, et carrément superbe.
Un film presque transitoire, mais étape nécessaire vers le grand final.

7/10

Une femme, unique rescapée d'un terrible accident de voiture, quitte sa ville pour être embauchée comme organiste professionnelle dans une Eglise. Arrivée sur place, elle va être victime d'apparitions fantomatiques étranges et de phénomènes qui vont la faire glisser vers la folie...

Sorti en 1962, ce film fantastique a une atmosphère particulière, et est réputé pour avoir inspiré nombre de cinéastes.
En effet, dur de ne pas y voir les prémices de films comme La nuit des morts-vivants de Romero, du cinéma de Lynch, ou même un lointain parent de 6ème sens de Shyamalan.
Le réalisateur créée une ambiance déroutante et dérangeante à la fois, avec peu de moyens et pas mal d'idées. Le cadre est assez soigné, et les comédiens, surtout l'actrice principale, livrent une bonne prestation.
A découvrir.



7/10

The Sword
de Patrick Tam



Li, jeune guerrier intègre, veut se mesurer à un grand maitre pour tester sa valeur. Mais le Maître en question s'est retiré et vit reclus quelque part. Il part en quête de cet homme et va croiser le chemin de plusieurs femmes, d'une épée maudite et d'un autre guerrier prêt à tout pour posséder l'arme du Maître...

Film de 1980 qui n'a pas pris une ride. Considéré comme un des films fondateurs du Wu Xia Pian moderne, on y trouve tous les ingrédients qui feront le succès international de ces films après Tigre et Dragon: Guerrier avec sens de l'honneur, méchant diabolique, intériorité, grands sentiments (souvent frustrés), musique romanesque, combats spectaculaires où les adversaires volent dans tous les sens...
Les personnages féminins (il y en a 3) sont bien développés et très intéressants, offrant déjà un personnage de jeune fille forte (qui inspirera sans doute fortement celui de Zhang Ziyi dans Tigre & Dragon). Les hommes sont aussi au nombre de 3: le héros, le méchant (qui s'est marié à l'ex amour d'enfance du héros), et le vieux maître.
Les combats sont très beaux, ça virevolte dans tous les sens et ça reste suffisamment magique et poétique. Le bruissement des étoffes et les éclats des lames qui s'entrechoquent sont omniprésents dans les duels.
Visuellement les images ne sont pas aussi belles et travaillées que dans les films futurs de Ang Lee, Hark ou Yimou (pas le même budget non plus sans doute, et à l'époque ça s'exportait pas encore). Les comédiens sont très bons, même s'ils n'ont pas le charisme d'un Chow Yun Fat ou d'une Michelle Yeoh.
Superbe.

8/10