BE KIND, REVIEW!

Non je pense pas que la découverte tardive ai vraiment joué ( j'ai jamais eu peur devant un film même gamin donc je l'aurai vu gosse ça aurait rien changé ), de Fulci je préfère largement Beatrice Cenci, L'éventreur de NY ou même son film de zombie mangeur de requin.

Zombi 2 est excellent mais juste une ébauche de son potentiel, par contre l'éventreur (avec ses scènes de cul sadique gratos) je l'ai trouvé vraiment naze comme Manhattan Baby.

L'Eventreur c'est génial c'est son meilleur film et un putain de giallo bien glauque avec plein de sexe gratuit ( ce qui est toujours cool ).

Visiblement on aime pas les mêmes sensibilités du cinéaste, moi le macabre et toi la perversion.

Il serait trop facile de classer Steak parmi les comédies, mais il faut reconnaître que son réalisateur a réalisé là une comédie d'anticipation assez atypique dans le fond car il reprend à quelques idées près le cultissime Orange Mécanique. Cette jeunesse perdue qui ne trouve de réconfort qu'au travers des humiliations qu'ils infligent aux autres, leur tenue vestimentaire ou encore leur drogue principale, le lait. Sur de nombreux points le film se rapproche effectivement du chef d'oeuvre de Stanley Kubrick mais il ne se prend aucunement au sérieux et ne porte en lui aucun message aucune résonnance, nous sommes bien face à une comédie avant tout et non pas devant un drame psychologique comme son modèle. Steak n'a pas l'envergure suffisante pour livrer une entreprise intéressante car malgré le fait de ne durer que 1h20, le film paraît assez long, trop de vides cotoient de rares moments d'humour facile mais avec le temps il pourrait cependant devenir culte car il ne ressemble à aucune comédie, une oeuvre originale avant tout.
Le réalisateur n'est autre que le célèbre Mr. Oizo très connu dans le milieu de la pop électro, d'ailleurs sa musique offre au film une dimension spéciale qui le rend assez original. Pour ce qui est de l'interprétation, Eric & Ramzy s'en sortent tant bien que mal, ils sont plus convaincants que dans le pathétique Double Zéro mais ce n'est quand même pas le film de la révélation. Le fait d'avoir tourner ce film au Canada avec les décors naturels qui lui sont propre, celà confère au film une touche particulière qui du coup le rend bien plus sympathique et ce malgré ses gros défauts. Le bilan est mitigé, on se surprend à sourire mais le tout renferme, malgré les efforts du réalisateur, un produit sans consistance mais qui mérite d'être découvert.

From Paris With Love




Le Film 2,5/10
Pierre Morel se vautre considérablement avec From Paris With Love. Là où Taken avait pu déplaire à certains en montrant un Paris sombre rempli de malfrats From Paris With Love se montre décevant en tout points avec un Paris carte postale cliché. Perso, Taken c'est extra même si son idée de Paris est un peu erroné. Pour From Paris With Love, le cinéaste a peut-être voulu rectifier son tir, force est de constater que c'est pitoyable et ce dès son générique mielleux. La surenchère dans le jeu nous empêche d'immerger dans le métrage, de plus le scénario de Besson est d'une bétise sans nom. Travolta partait bien avec son jeu dans l'aéroport mais très vite il nous irrite avec ses airs de mec qui sait tout, par contre le coup de théâtre vers la fin avec les 2 nanas ça donne bien et on est enfin dans une certaine excitation mais l'ennui reprend assez vite.
Avec son duo d'acteurs de qualité on aurait pu tenir le bon bout mais en l'état c'est affligeant, la scène en banlieue enfonce le clou. Un gamin de 10 ans qui jouent les boss, c'est lourd, c'est long, on touche le fond. La bande son s'excite pour rien, elle est à hauteur du film, sans vie.
Ceux qui ont descendu Taken reverrons leur jugement devant cette bouse qui n'a même pas d'odeur.
Sinon l'ex-mannequin qui joue un rôle de la nana de Jonathan Rhys Meyers est vraiment canon, un bon choix !


Le Blu-Ray :

Avec son fourreau cartonné, contenant le Blu-Ray ainsi que le DVD, disponible depuis peu sans le DVD inclus

Image : 9/10
Une excellente image avec un niveau des noirs précis. On est face à un Blu-Ray de qualité comme nombre de films récents même si parfois il peut y avoir des exceptions à la règle. Mais ici on ne peut rien reprocher au transfert solide.

Bonus : 6/10
Le tout en HD sauf précision, commentaires du réalisateur Pierre Morel, du monteur Frédéric Thoraval et des coordinateurs des cascades Philippe Guégan et Michel Julienne (Option Picture in Picture) ainsi que le making of (26min 41s VF et VOSTF), l'avant-première aux Champs-Elysées (12min 27s) où les réactions sont démesurées à croire que l'on a pas visionné le même film. Interviews promotionnelles de John Travolta et de Jonathan Rhys Meyers (SD 16/9, 12min 17s VOSTF) de Pierre Morel (13min 44s), de Kasia Smutniak (10min 53s) et de Michel Julienne (13min 48s VF), le video clip : « Are you with me ? » (SD16/9, 3min 40s) 2 teasers aussi stupides que le film, mires de réglages audio et video par Mastery Pictures, fonction remote subtitle pour déplacer et modifier la taille des sous-titres ainsiq ue la fonction Remote Haxey (télécommande et téléchargement de la version nomade pour Iphone et Ipod Touch). Des bonus assez complets !

dans le flop 10 de l'annee ( car il y aura bien un topic flop 10 tfacon incontestablement

J'ai halluciné quand j'ai vu les réactions lors de l'avant-première dans les bonus, à croire que les spectateurs ont été payé.
"C'était génial" "J'irai le voir une 2ème fois" "On ne voit pas le temps passer". Autant de réactions qui mettent sur le cul.

eh ben tu sait ici en UK dans la presse specialiser ils ont pluto bien aimer si si ...

Ouais peut-être que les clichés ne leur sautent pas aux yeux mais quand même la surenchère et son humour à 2 balles sautent aux yeux. Taken c'est un chef d'oeuvre à côté.

Midnight Express
d'Alan Parker





Le Film 8,5/10
Moins traumatisant avec le temps, le film ne perd pas de sa superbe. La prison est moins lugubre également mais l'intensité et l'émotion sont toujours intacts. La cultissime bande originale offre toujours autant de plaisir tout en livrant le même constat que lors de sa sortie en salles. Brad Davis crève l'écran et l'évolution de son personnage, qui passe par plusieurs étapes, est toujours hallucinante à l'image de son monologue dévastateur à l'encontre du peuple Turque, sa haine, sa rage, palpables à mort nous prennent aux tripes.
Plusieurs morceaux du film marquent les mémoires à jamais comme son introduction avec son rythme cardiaque qui cavale méchamment, le tout porté par une composition presque inégalable.
Le découvrir de nos jours pourrait être moins estomaquant qu'il y a des années en arrière mais la qualité de sa mise en scène et surtout le jeu de ses acteurs car John Hurt et Randy Quaid sont aussi excellents sans compter les acteurs qui jouent les bourreaux. Un cauchemard cinématographique qui possède un charme et une quête de liberté sans pareil.


Le Blu-Ray :

Image : 7,5/10
C'est en dent de scie, on passe par des plans solides mais quelques fois aussi par des plans fades surtout en ce qui concerne les sombres où le niveau des noirs s'avère parfois médiocre. Mais ce n'est pas une fatalité car le grain d'origine cher à son cinéaste est respecté. On aurait aimé un piqué plus transcendant pour une découpe plus éloquente. Une remasterisation s'imposait ceci dit, dommage.

Bonus : 6/10
Les commentaires audio du cinéaste, on note aussi 3 modules HD en VOSTF d'1h15 fractionnés en 3 segments (Les Producteurs, Le Tournage, L'Oeuvre Finale). Il y a également un pseudo making-of d'époque de moins de 8 minutes en SD 4/3 VOSTF. Sinon le diaporama de Photos avec en fond sonore la bande originale du film est plutôt plaisant. La fonction BD-Live est de la partie.

Clair que c'est certainement moins traumatisant avec le temps mais ta critique exprime bien le film! Pas revu encore mon BD pour l'image...

Vol au Dessus d'un Nîd de Coucou
De Milos Forman






Le Film 10/10
Un véritable chef d'oeuvre qui prend aux tripes. Ses personnages sont attachants et imprègnent chaque image, chaque plan avec brio. Milos Forman signe l'une des oeuvres les plus marquantes de l'histoire du cinéma. L'émotion qui gagne le spectateur est immense, on passe par bien des chemins, du rire aux larmes. Le personnage de Jack Nicholson est d'un humanisme sans nom, qui se moque du paraître en privilégiant l'être, avec ses gros défauts certes mais son amour pour les autres nous explose au visage, ils se moquent de ces amis de parcours mais en même temps il est la seule et unique personne qui semble les comprendre et surtout les respecter malgré les apparences.
La musique du film est en retrait pour mieux nous pincer aux moments propices sans crier gare. C'est beau, c'est magnifique pourtant on nous parle d'un sujet grave, de personnes qui essayent de se reconstruire tant bien que mal. C'est emballé avec un génie sans nom.
Vol au Dessus d'un Nïd de Coucou regorge de moments forts, parmi ceux-là la blague de McMurphy jouant le lobotomisé, la stupéfiante découverte du secret du grand chef, on se surprend à avoir la même réaction que McMurphy. Ce même grand chef qui n'hésitera pas à prendre la défense de McMurphy et de conclure ce chef d'oeuvre de façon Herculienne mais avec la poésie imparable de son cinéaste. Un bijou inestimable !


Le Blu-Ray :

Existe en Digibook US All Zone

Image : 7,5/10
Il fait parti de ces Blu-Ray moyens qui s'avèrent tout de même convaincants. On a pas vraiment de précision et le piqué est parfois faiblard mais on contaste que l'on a jamais vu le film dans de telles conditions, ça aurait pu être plus travaillé parce qu'on ne passe quasiment jamais dans les sombres car le film se veut assez lumineux, le blanc est très présent sur la photographie donc plus facile pour obtenir une superbe image et le résultat n'est pas si probant, le manque de détail en arrière-champ est l'un des premiers constats qui saute aux yeux mais quelques fois le piqué est plus appuyé ce qui occasionne des arrières-champs saisissants. Surement le meilleur support à ce jour pour ce chef d'oeuvre.

Bonus : 6/10
Les commentaires audio dénués de sous-titrage français, c'est à n'y rien comprendre on se retoruve avec des sous-titres Coréens en option. Le making-of qui dépasse les 45 minutes où l'on revient sur la genèse du film avec les interventions de Kirk Douglas qui par un concours de circonstances à envoyer, en même temps que son fils Michael, le livre à Milos Forman. Des témoignages fort intéressants. Des scènes supprimées plus ou moins bonnes mais celles qui tournent autour du grand chef sont excellentes, une vraie découverte, on découvre des agissements fumeux de la part des 3 blacks polyvalents. Et la bande annonce en VO sans sous-titres conclue les bonus. La HD est absente.

PS : Je viens de voir que Zack lui a mis 5/10 c'est inconcevable.

Oui je te rejoitn totalement sur ce film , comme tu dit , un authentique chef d'oeuvre, et qui prend aux tripes, la gallerie de perso est superbe et la fin toujour aussi boulversante

Raging Bull
de Martin Scorsese




Le Film 9/10
Un classique qui ne pert pas de sa superbe, toujours aussi réaliste, il torche n'importe quel Rocky, sa simplicité dans les combats d'un réalisme saisissant, pas d'envolée musicale à la Avildsen, les coups pleuvent sec et quand ça morfle, ça morfle sévère. D'ailleurs l'un des combats où Jake se voit défiguré avec des explosions d'hémoglobine on ne fait pas mieux même de nos jours. La caméra de Martin Scorsese suit tout ce qui se trame dans le ring avec une maestria qui nous enchante au plus haut niveau. Certaines retenues sont bien gérées, le cinéaste décide d'accélérer son récit avec quelques années de plus au compteur le temps de faire prendre de la bouteille à la romance de Jake et Vickie.
Mais contrairement aux apparences Raging Bull est plus un film intimiste sur le caractère et la paranoïa de son personnage central qu'un film sportif à proprement dit. Le noir et blanc est une merveille rendant ce biopic plus transcendant et fidèle à l'époque des faits relatés.
De Niro livre comme de coutume une excellente performance d'acteur, sa prise de poids est hallucinante surtout pour l'époque, de nos jours ce n'est plus si étonnant de voir un acteur jouer réellement sur son poids mais là le résultat est éreintant, on passe d'un sportif au corps sculpté dans la roche à celui d'un énorme ogre. Le véritable Jake La Motta était consultant sur le film, ce qui rend l'exercice encore plus intense, tout ce que l'on voit à l'écran n'est pas pour le faire briller loin de là car malgré son fabuleux palmarès le personnage en lui-même est très contrasté.
L'actrice qui joue Vickie est sublime de beauté et dans son jeu également. Joe Pesci excellent dans l'ébauche de ce qui sera par la suite sa carte de visite, un personnage quelques fois imprévisible dans ses agissements. Un chef d'oeuvre tout court !


Le Blu-Ray :

Image : 8/10
Le noir et blanc est surperbement retranscrit et ce transfert est très convaincant dommage que l'on aperçoive une bande verticale transparente sur la partie gauche de l'écran parfois surtout lors du passage dans la cellule. Le piqué est souvent étonnant malgré quelques flous en arrière-plan. Mais dans son ensemble à défaut d'être saisissant ce transfert se révèle être honnête, sans cette satanée barre verticale on aurait pu se vanter de tenir un excellent Blu-Ray.

Bonus : 4,5/10
La majeure partie des bonus ne possèdent pas de VOSTF mise à part Bronx Bull (26'44), La Motta défend le Titre (1') un module inutile avec des archives sur le vrai La Motta. Le reste c'est de la VO pure avec plusieurs commentaires audio de Martin Scorsese en compagnie de sa monteuse, des acteurs et de l'équipe technique sans De Niro, des scénaristes et de Jake LaMotta. Plus 4 modules : Avant le combat, Dans le Ring, Hors du Ring et Après le Combat. Ces modules on l'air bien sympathiques mais sans sous-titres non merci. Pour conclure la petite bande annonce en VO aussi. Ma note c'est pour le manque de sous-titres.