BE KIND, REVIEW!

The longest nite ça tue!
Mais ça se sent trop que c'est Johnny To qui prenait toutes les décisions dessus

Le petit chat curieux de Tsuneo Goda 5/10



Résumé :
Dans la charmante maison de Grand-papa, la vie s'écoule paisiblement au rythme des saisons. Koma, la petite chatte, ne manque ni d'idées, ni d'amis pour occuper ses journées. Mais quelquefois, d'étranges créatures viennent perturber le cours tranquille de l'existence ...

Critique :
Voici un film d'animation clairement destiné aux plus petits.
Utilisant l'animation image par image avec des marionnettes ou des dessins, ce film d'animation composé en 5 chapitres fera certainement le bonheur des enfants.
Personnellement, je suis resté assez hermétique à ces petites histoires assez banales ...

Bien sûr, techniquement c'est plutôt réussi mais la simplicité scénaristique montre clairement que le film ne cible pas les adultes.
D'ailleurs, il y a un détail qui m'a géné : le réalisateur n'a pas réussi à choisir entre le film muet ou parlant.
Du coup, les personnages parlent le "nianiania" et c'est assez insupportable ... vu que ce qu'ils disent ne veut rien dire, c'était tout aussi bien de ne pas les faire parler !

Voici donc un petit film d'animation techniquement réussi mais qui ne vaut d'être vu qu'accompagné de gamins ...

Bon, j'ai encore 8 critiques à faire (dont 5 Miyazaki que je suis en train de me refaire avant la sortie de Ponyo) mais ça sera pour ce soir parce que ça prend du temps l'air de rien !

Voici le premier véritable film en 3D que je vois et, bien que je ne sois pas féru de nouvelles technologie, je suis resté bluffé par cette nouvelle perception du cinéma qui s'ouvre à nous

Pourquoi? c'est un nouveau procédé qui change des lunettes classiques?
ou tout simplement que tu as pas pu voir Jaws 3D, Spykids 3D, les Fantômes du Titanic 3D ou le récent Voyage au centre de la Terre 3D

J'ai juste vu Spy kids 3D mais il y avait seulement certains passages en 3D ... le reste du temps, il fallait regarder sans les lunettes.
Je n'ai pas vu les autres : est-ce que tout le film était en 3D ?

Sinon, maintenant ils ont un nouveau systême plus élaboré : ça n'est plus des lunettes en carton avec un côté rouge et l'autre côté bleu. Ce sont de vraies lunettes et le rendu est bien meilleur

Comme les fantômes du titanic
Ce n'était pas les verres rouge et vert mais les deux coté gris léger et c'est une expérience bluffante au cinéma!
Dommage que le DVD est pas eu le droit a cette version puisque c'est pour le moment l'expérience la mieux réussi (excepté si on parle de T2-3D)

jean-michel a écrit: merci!!! une bouse infâme!!

Je lui ai mis 6,5/10 à la fille sur RER car c'est pas donné à tout le monde de réaliser un film qui parle de rien. Rappelez vous que le rêve de Flaubert était d'écrire un roman sur rien (Cf Bouvard et Pécuchet). C'est ce qu'a tenté Téchinet : enfin j'espere.
C'est notre Gus Van Sant Francais.
La vacuité de l'intrigue se calque sur celle de la vie de l'heroine.
Une promenade en roller ca peut marquer une vie (cf la rencontre avec Duvauchelle) mais quand elle se repete quotidiennement et que chaque balade se ressemble ca tourne à l'ennui dans une vie qu'on voudrait mouvementée. Je pense que c'est le sentiment que Techiné voulait engendrer dans notre esprit (partager la deprime infinie de la fille du RER : une fille parmi tant d'autres dans un RER parmi d'autres) et il a gagné... Ce n'est pas parce que tu t'ennuies devant un film que ca signifie qu'il est mauvais. Et puis il y a qq rebondissements tout de meme et 2 ou 3 dialogues cocasses.

Moi, généralement quand je m'ennuie devant un film, c'est que je le trouve mauvais ...
Il est vrai qu'il y a des films lents et qui ne parlent de rien qui peuvent être intéressants.
Ces films nous acrrochent grâce à une ambiance particulière.
Mais ça n'est pas le cas de celui-ci qui est juste chiant.

Et je t'interdis de comparer Gus Van Sant à André Téchiné !!!

Bon, je vais essayer de rattraper progressivement mon retard sur mes critiques.
Je vais donc faire l'impasse sur les Miyazaki pour le moment : je les ferai plus tard ...

Yes!

Les 3 royaumes de John Woo 8,5/10



Résumé :
En 208 après J.-C., l'empereur Han Xiandi règne sur la Chine pourtant divisée en trois royaumes rivaux. L'ambitieux Premier ministre Cao Cao rêve de s'installer sur le trône d'un empire unifié, et se sert de Han Xiandi pour mener une guerre sans merci contre Shu, le royaume du sud-ouest dirigé par l'oncle de l'empereur, Liu Bei ...

Critique :
Voici le grand retour de John Woo à son meilleur niveau.
On aurait pu croire que son long séjour aux Etats-Unis lui aurait fait perdre tout son talent mais ça n'est pas le cas : le grand John Woo est de retour !

Alors, que dire de cette version occidentale réduite de moitié par rapport à la version originale ?
Et bien, elle est d'excellente facture.
On sent que John Woo a suppervisé cette version en personne car le film tient vraiment la route.
On ne sent pas les coupes même s'il est vrai que les explications de départ pour poser les bases du film sont un peu vite expédiées ... Cela n'empèche pas de comprendre l'histoire assez facilement.

Cette version est donc principalement centrée sur les scènes de bataille et il n'y a quasiment pas de temps morts.
Ce qui ne doit pas être le cas de la version longue qui doit bien prendre le temps de développer les personnages entre les batailles.
Cependant, ici, les personnages ne sont quand même pas baclés : les discussions sur les stratégies de combat mettent assez bien en valeur le caractère de chacun.


Niveau mise-en-scène, c'est du grand John Woo
Les décors sont magnifiques, les batailles sont gigantesques, les mouvements de caméra sont toujours d'une grande intelligence et le montage est trés lisible : rien à dire, c'est du grand art !

Enfin, le casting est vraiment prestigieux : que de grands acteurs asiatiques dans ce film !
Ils sont tous trés bons quel que soit l'importance de leur rôle.
Tony Leung, Takeshi Kaneshiro, Zhang Fengyi, Chang Chen, ... tous incarnent leur rôle avec une grande maestria.
Takeshi Kaneshiro est particulièrement bon dans le rôle de ce stratège de guerre trés posé qui va apporter son aide à Zhou Yu interprété par un Tony Leung qui a toujours autant la classe.

Voici donc une belle fresque historique qui nous tient en haleine pendant 2h30..
J'ai toutefois trouvé la dernière scène du face-à-face entre les 2 chefs d'armée un tout petit trop longue ...
Mais sur l'ensemble, c'est vraiment du grand cinéma !

Je verrai la version longue quand elle sortira en DVD mais j'ai du mal à croire que John Woo ait réussi à faire un film de 5h sans baisse de rythme ... cette version va à l'essentiel et même si elle mériterait de faire une petite demie-heure de plus, je ne trouve pas qu'il y ait de gros manque.
Enfin, on verra ça au moment venu mais je suis trés satisfait de cette version

Une famille brésilienne de Walter Salles & Daniela Thomas 7/10



Résumé :
Au coeur de Sao Paulo, quatre frères essaient de se réinventer de manières différentes.
Reginaldo, le plus jeune, cherche obstinément son père ; Dario rêve d'une carrière de footballeur, mais son âge le rattrape; Dinho se réfugie dans la religion tandis que l'aîné, Denis, déjà père d'un enfant, gagne difficilement sa vie ...

Critique :
4 ans après Carnets de voyage, voici le retour de Walter Salles à la réalisation aidé de sa scénariste atitrée Daniela Thomas.
Et on peut dire que c'est un retour réussi.

En effet, ce film nous fait découvrir un Brésil contemporain où il n'est pas toujours facile de trouver sa place face à la précarité ambiante.
Le réalisateur suit une famille composée d'une mère et de ses 4 fils, une famille pleine de diversité où il n'est pas toujours facile de s'entendre, une famille comme tant d'autres.

Chaque personnage est parfaitement interprété et on est touché par chacun d'eux et par leur recherche respective pour trouver leur place dans cette société.
Sandra Corveloni qui joue la mère, a d'ailleurs remporté un prix d'interprétation au dernier festival de Cannes.
Les 4 fils suivent leur propre voie parfois chaotique : l'ainé qui travaille comme coursier va devenir voleur à l'arrachée pour pouvoir subvenir aux besoins de sa petite-amie et de sa fille, le deuxième qui est à fond dans la religion va finir par péter un plomb, le troisième qui veut devenir footballeur va être obligé de falsifier son carte d'indentité pour avoir une chance d'être recruté et enfin le petit dernier part à la recherche de son père qui est chauffeur de bus ...
On pourra reprocher au film de se finir sur une fin un peu trop ouverte où l'on est obligé d'imaginer l'avenir de chacun des membres de la famille tant il se finit en suspens.

Niveau mise-en-scène, Walter Salles se fait assez discret mais garde un style bien à lui comme dans Carnets de voyage : une caméra à l'épaule assez stable qui suit les protagonistes au plus près et utilisant les gros plans de façon récurrante.
La musique a également une place importante dans le film et étant composée par Gustavo Santaolalla, elle fait forcément penser aux films d'Innaritu et tout particulièrement Babel.

Au final, on a le droit à un joli drame social qui nous fait découvrir un Brésil qu'on a peu l'habitude de voir.
Un film à voir assurément

Monstres contre aliens de Conrad Vernon & Rob Letterman 6,5/10



Résumé :
Un mystérieux et maléfique robot, échu d'une lointaine galaxie, se pose sur notre planète et se met à y causer de sérieux dégâts. Le Président, cédant aux pressions du général Putsch, décide alors d'enrôler une bande de monstres pour contrer les envahisseurs et sauver le monde civilisé d'une destruction imminente...

Critique :
Tout d'abord, il est important de préciser que j'ai vu le film en VF et en 2D.
Quand on doit se taper les voix de Stéphane Freiss, Julien Doré et Louise Bourgoin à la place de celles de Seth Rogen, Hugh Laurie et Reese Witherspoon, on y perd certainement un peu au change
Et il y a des scènes qui semblent volontairement prévues pour la 3D et qui perdent complètement de leur intérêt en 2D ...

A part ça, Dreamworks arrive à nous livrer un film d'animation de bonne facture.
Ils arrivent à parodier les films du genre avec intelligence et scénaristiquement, c'est plutôt bien mené même si un peu trop classique.
C'est d'ailleurs étonnant (dans le bon sens du terme) que le film soit principalement centré sur le personnage de Susan : si la bande-annonce nous spoilait pas mal de gags, elle nous cachait le véritable personnage principal du film.

Forcément, le film aborde le thème de la différence, de la peur de l'inconnu mais au-delà de ces thèmes propre au cinéma de science-fiction, il aborde le thème du féminisme et de la place de la femme dans la société de façon trés intéressante.
En cela, il se démarque des autres dessins animés Dreamworks en faisant passer un message un peu plus sérieux qu'à son habitude.

Au final, on obtient un film d'animation plutôt sympathique qui n'apporte rien de nouveau du point de vue technique mais qui se montre un peu plus intelligent dans son message.
Entre humour et reflexion, on passe un bon petit moment.

Je confirme que le doublage Fr est assez moyen, surtout Julien Doré que j'ai trouvé nul.

nicofromtheblock a écrit: Extreme movie de Adam Jay Epstein & Andrew Jacobson 2/10
Je pense que ça n'est pas la peine d'en rajouter, ce film ne mérite même pas le détour.
Sauf peut-être pour Riton si il a un peu de temps à perdre

Comme prévu, j'avais du temps à perdre (à peine 1h15 en fait) et j'ai matté ce truc. Alors oui, c'est de la merde, malgré quelques passages réussi. Notamment
Pour le reste, ça vas du moyen au nullissime.
Un 3/10 tout au plus.