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Re: [Val] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Jeu 06 Aoû 2009, 14:10
par Niko06
je l'ai plus trop en tête :?

Re: [Val] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Jeu 06 Aoû 2009, 22:34
par Val
Pas grave Nico, laisse tomber, j'ai qu'a être plus attentif. :wink:

Waterworld - 3/10

MessagePosté: Jeu 06 Aoû 2009, 22:34
par Val
126) Waterworld de Kevin Reynolds : 3/10

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Ca doit faire bien faire 7-8 ans que je n’avais pas vu ce film qui dans mes souvenirs était plutôt pas mal. Et bien je suis tombé de haut, et c’est peux de le dire. Le film est long, très long, au bout de vingt minutes j’avais envie de zapper. Au niveau de l’intrigue, il mérite vraiment sa réputation de sous Mad Max car c’est vraiment ce qu’il est, les enjeux dramatiques sont d’ailleurs totalement inintéressant. Les acteurs ont vraiment l’air de s’emmerder dans leur rôles, que ce soit Kevin Costner en mutant ou Dennis Hopper qui nous avait habitué à mieux.
Bref, un très mauvais moment.

Die Hard : Piège de cristal - 7,5/10

MessagePosté: Dim 09 Aoû 2009, 14:13
par Val
127) Die Hard: Piège de Cristal de John McTiernan : 7,5/10

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Ca fait des années que je ne l’avais pas revu lui aussi, et au moins il ne m’a pas déçu.
Ca fait vraiment plaisir de voir un film d’action aussi bien foutu avec un scénario prenant qui multiplie les rebondissements et les touches d’humour, le tout porté par un casting excellent que ce soit Willis en flic désabusé ou Rickman toujours aussi excellent quoi qu’il joue. Mise en scène simple mais efficace (j’avoue n’avoir par contre jamais vu en quoi la mise en scène de McTiernan était si géniale).
Bref, très bon film à voir et à revoir.

Re: [Val] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Dim 09 Aoû 2009, 14:17
par Scalp
En gros pourquoi McT est un génie, c'est un réal de l'image, là ou chez certains tacherons y faut 50 plans et une voix off pour faire passé une idée, chez McT un plan suffit.

Die Hard 2 : 58 Minutes pour vivre - 6,5/10

MessagePosté: Dim 09 Aoû 2009, 14:26
par Val
Merci pour l'explication, j'étais sur que tu serais là pour me la donner. :mrgreen:
Sinon, la suite :

128) Die Hard 2: 58 Minutes pour vivre de Renny Harlin : 6,5/10

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McTiernan laisse sa place de réalisateur au finlandais Renny Harlin réputé pour être bien bourrin. On quitte le gratte-ciel pour l’aéroport, et le résultat est assez décevant. Les problèmes du film sont l’absence, à l’inverse de l’opus précédent, de « méchants » charismatiques et le fait que McClane se retrouve également confrontés aux flics et au personnel de l’aéroport, ce qui a pour effet de ralentir l’intrigue.
Mais bon, on a là un divertissement qui reste prenant dans l’ensemble alors ne boudons pas notre plaisir.

100 dollars pour un shérif - 7/10

MessagePosté: Dim 09 Aoû 2009, 22:40
par Val
129) 100 dollars pour un shérif (True Grit) d'Henry Hathaway (1969) : 7/10

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Pour venger la mort de son père, assassiné, une jeune femme engage un vieux marshall borgne et un texas ranger pour retrouver son assassin. Western réalisé par une pointure du genre qui se révèle sympathique grâce à un John Wayne en pleine forme malgré la soixantaine. On retrouve également au casting les débutants Robert Duvall et Dennis Hopper. Pour ce dernier, il est amusant de le voir en 1969 à l'affiche d'un John Wayne, acteur symbolisant plutôt la puissance américaine sachant qu'il réalisa le contestataire Easy Rider l'année précédente. Les décors sont par ailleurs magnifiques. Par contre, le personnage de la fille est assez insupportable par son côté je sais tout et ses motivations (il faut la voir péter un cable quant on lui dit que l'assassin de son père sera pendu au Texas).

Invasion Los Angeles - 8/10

MessagePosté: Mar 25 Aoû 2009, 22:08
par Val
Invasion Los Angeles de John Carpenter : 8/10

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Ah, voilà un film qui fait plaisir.
Carpenter semble avoir quelques comptes à régler avec la société de consommation et il nous le fait bien comprendre. Le film passe vraiment bien et on ne s’ennuie pas une seconde, bien que le début soit peut-être un peu long. Il est assez alarmant quand même de voir qu’un film âgé désormais de 21 ans soit toujours autant d’actualité, si ce n’est plus.

Prince des Ténèbres - 7/10

MessagePosté: Mar 25 Aoû 2009, 22:09
par Val
Prince des Ténèbres de John Carpenter : 7/10

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J’avais un peu été déçu par The Fog, donc j’avais un peu d’appréhension pour ce qui est de la qualité de ce Carpenter.
Et finalement j’ai bien aimé, cette histoire de possession est assez classique mais se laisse suivre sans problème grâce, notamment, à des effets spéciaux de grande qualité. La fin est bien sympa. Par contre, dommage que Donald Pleasence semble faire de la figuration tellement son personnage ne sert finalement pas à grand chose.

Antre de la folie (L') - 9/10

MessagePosté: Mar 25 Aoû 2009, 22:10
par Val
L’antre de la folie de John Carpenter : 9/10

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Waow ! Grosse claque que ce In The Mouth of Madness.
C’est vraiment pas loin du sans faute.
Le scénario est absolument excellent et nous tient en haleine du début à la fin, surtout qu’il est assez facile de s’identifier à ce personnage principal partisan du rationalisme qui se retrouve embarqué dans une histoire qui remet en doute ses certitudes. Apparemment, le film est assez marqué par l’influence de Lovecraft, ce qui confirme qu’il va falloir que je me penche sur son œuvre.
On a également droit à une interprétation de grande qualité du toujours aussi excellent Sam Neill mais aussi Jürgen Prochnow, que je ne connaissais pas, et Charlton Heston, qui reste toujours aussi imposant même à 70 ans.
En voyant ce film, je comprends pourquoi Carpenter est réputé pour être un maître du cinémascope.

En gros, vraiment une très très bonne surprise, que je conseille à tous et à toutes. Et quelle fin !

Re: [Val] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Mer 26 Aoû 2009, 06:25
par kenshiro
L'antre de la folie est un chef d'oeuvre :super:

Re: [Val] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Mer 26 Aoû 2009, 07:06
par jean-michel
des critiques sympathiques!! :super: continue!

Road House - 5,5/10

MessagePosté: Ven 18 Sep 2009, 20:22
par Val
Road House de Rowdy Herrington

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Road House est un film réputé pour être « culte » dans la filmographie de Patrick Swayze, et il faut bien avouer que sa découverte est une grande déception. Sans doute faut il avoir vu ce film à sa sortie, ou alors être un grand fan des séries B d’action made in 80s pour pouvoir l’apprécier. Le cas échéant, on risque de bien s’ennuyer devant le film de Rowdy Herrington.

Le film nous raconte donc l’histoire de Dalton, videur de boîte ayant une très grande réputation dans le métier. Engagé par le dirigeant du Double Duce, un bar malfamé (les fans de Lost reconnaîtront Kevin Tighe qui interprétait le père de John Locke), Dalton va devoir affronté la pègre locale, en la personne de Brad Wesley et y découvrira, par la même occasion : l’amour. Du jamais vu donc. On a vraiment du mal à s’intéresser à cette histoire des plus banales et qui frise assez régulièrement avec le ridicule. On ne compte plus les scènes inutiles dans le film, dont celles visant à nous faire comprendre que le personnage principal vit avec un lourd secret, celui d’avoir tué le mari d’une de ses conquêtes. Franchement, il faudra qu’on m’explique l’intérêt d’avoir créer un tel « background » qui de toute façon n’a aucune influence sur le film, si ce n’est de rajouter des scènes inutiles. Autre problème : les enjeux dramatiques. Tout simplement nuls et ridicules. Le film est sensé se dérouler dans un petit patelin paumé des Etats-Unis et on nous sort la grande mafia et tout le bazar qui dirige la ville d’une main de fer. Je ne suis pas expert en mafia, mais il me semble tout de même que lorsque l’on fait partie du « crime organisé » on s’installe là où on pourra gagner de l’argent. Et ce n’est pas en arnaquant trois pelés et deux tondus qu’on va gagner une fortune. Qui plus est, les « bad guys » ont un charisme d’huîtres. Certes, peut-être cela fait il parti du charme du film mais bon, à un moment donné faudrait écrire une histoire cohérente.

Pour couronner le tout, l’ensemble des second rôles semble s’emmerder d’une manière peu commune et ce pendant tout le film. Aucun acteur ne sort du lot. De plus, j’ai trouvé le métrage extrêmement mal cadré, certains personnages sur les bords du cadre étant à moitié hors-champs. Mais, point de mauvais fois, ayant vu le film sur NT1, je laisse le bénéfice du doute quand à un éventuel recadrage.

Seul point positif du film, Patrick Swayze. Et je ne dis pas ça car on n’a pas le droit de dire du mal d’un mort, mais parce que je le pense vraiment. Son personnage improbable de videur de boîte philosophe averti (ça ne s’invente pas) est vraiment, à l’inverse des seconds rôles, très attachant et nous permet de ne pas trop s’ennuyer. Bien qu’une nouvelle fois son espèce de traumatisme suite à ce qu’il a fait des années auparavant ne serve à rien.

Road House est donc un film bourré de défauts et qui risque d’ennuyer purement et simplement la majorité des gens s’attardant sur son cas. Mais le personnage de Patrick Swayze arrive à s’imposer comme un héros charismatique et peu commun et permet à Road House de tout de même valoir la peine que l’on s’y intéresse.

5,5/10

Re: [Val] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Ven 18 Sep 2009, 21:26
par Scalp
Ah bein road house c'est clair que c'est du bon nanard mais c'est ça qui est bien justement :eheh:

Amarcord - 10/10

MessagePosté: Mar 03 Nov 2009, 22:17
par Val
Amarcord de Federico Fellini

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Comme le dit la célèbre anecdote, Amarcord signifie à peu près « Je me souviens » en Romagnol, dialecte en vigueur dans la ville natale de Federico Fellini. Amarcord est une chronique, il n’y a donc pas réellement de début, ni de fin. Juste une tranche de vie. Un an du quotidien d’une petite ville balnéaire italienne sous le fascisme des années 30. On y suit toute une galerie de personnages haut en couleurs et terriblement attachants. La grande force du film est de savoir parfaitement alterner les passages comiques, comme les scènes de classe, et les moments d’émotions, presque poétiques à l’image de ce paon dans la neige, ou de cette scène où la ville est plongée dans le brouillard. Mais avant tout, ce que l’on ressent devant ce film, c’est l’amour que porte Fellini pour ces personnages, et ce dans tout leurs excès. Amarcord est un film magnifique, qui transpire la vie. Un chef d’œuvre, qui rentre immédiatement dans la liste de mes films préférés.

10/10