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Re: [johell] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Jeu 13 Aoû 2009, 20:46
par Zeek
johell a écrit:T'as vu le film, donc tu peux être catégorique. :-P
non j'ai pas vu le film comme je l'ai dis :| mais je sais que l'actrice joue mal parce que c'est la même que dans high school musical qu'on m'a forcé à regarder une fois.

Re: [johell] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Jeu 13 Aoû 2009, 20:57
par johell
Je faisais de l'humour, mon petit. :mrgreen:
Mais bon, je ne trouve pas qu'elle joue mal. Dans les actrices de sa catégorie, je trouve même qu'elle s'en sort pas mal du tout. Dans HIGH SCHOOL MUSICAL, c'est même la meilleure des comédiennes. Son jeu est largement plus nuancé que celui de la "méchante" blondinette. En même temps, ce côté excessif, surjoué, fonctionne pleinement dans HSM. C'est voulu comme tel. Cela crée un décalage qui rend l'ensemble très théâtral et amusant. Mais je vois bien que c'est pas ton truc, surtout si on te force à regarder en plus, ça devait rien avoir de plaisant comme séance. Mais il ne faut pas mettre tout les "teenie movies" dans le même panier. Il peut aussi y avoir du bon.

Et puis la campagne d'affichage de BANDSLAM est très mal conçue, reprenant certains tics de HSM. Et comme c'est un film "musical", on pourrait tomber dans le piège d'y voir une comédie du même genre. Ce qui n'est pas le cas. Et Vanessa Hudgens n'est qu'un second rôle dans le film. Le premier rôle féminin du film, c'est Alyson Michalka. De plus, dans le film, Hudgens ne chante qu'une seule fois. Rassuré? :mrgreen:

Re: [johell] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Ven 14 Aoû 2009, 13:12
par Scalp
johell a écrit:Et puis HIGH SCHOOL MUSICAL, c'est pas du même niveau. Faut pas tout mélanger. Mais pour certains forumeurs, ça doit être dur de faire la différence. :eheh:


C'est tres dur de différencier 2 merdes.

Re: [johell] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Ven 14 Aoû 2009, 14:25
par johell
Hopeless...

Re: [johell] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Ven 14 Aoû 2009, 23:52
par zack_
Sclap tu penses trop fort tu va te faire taper sur les doigts...

Re: [johell] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Sam 15 Aoû 2009, 02:33
par Jeff Buckley
Scalp a écrit: M'en fout, comme ça je serais au chomage technique.

Si tu perds ton taf t'auras plus le temps de regarder des films... :-P

Re: [johell] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Mar 18 Aoû 2009, 09:51
par Riton
Riton a écrit:
johell a écrit: Image
CHARLESTON & VENDETTA (Carlston Za Ognjenku) de Uros Stojanovic (2008) : 9/10

J'ai vu la bande annonce l'autre jour au ciné, et c'est vrai qu'il a l'air très bien ce film. Pour info, il sort le 12 août au ciné, et il sera au moins projeté au Publicis cinéma pour les parisiens du Forum :wink:

je l'ai vu, et c'est vraiment du très bon ce film.

Re: [johell] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Mar 18 Aoû 2009, 13:18
par johell
Très content de t'avoir donné envie de le voir. Ca valait bien le coup, surtout en salles. Quel film magnifique! :D

Re: [johell] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Mar 18 Aoû 2009, 17:31
par Riton
Oui, très content de l'avoir découvert au ciné. Maintenant, vu que c'est Europa qui distribue (C'est aussi produit par Besson :shock: ), j'espère une tite sortit en Blu-Ray :love:

Re: [johell] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Mar 18 Aoû 2009, 18:24
par nicofromtheblock
Je ne sais pas à combien de copies il a été distribué Charleston & Vendetta mais en tout cas, il ne passe pas par chez moi :(

Je suppose que toi Riton, tu l'as vu au Publicis.

Re: [johell] Mes critiques en 2009

MessagePosté: Mar 18 Aoû 2009, 19:22
par Riton
Non, tout compte fait je l'ai vu a l'UGC des Halles

Contes d'Hoffmann (Les) - 8/10

MessagePosté: Dim 23 Aoû 2009, 10:32
par johell
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LES CONTES D'HOFFMANN (The Tales Of Hoffmann) de Michael Powell et Emeric Pressburger (1951) : 8/10

S'enivrant dans un troquet, Hoffmann se souvient des femmes qu'il a aimées et perdues : Olympia la poupée douée de vie, Giulietta, la courtisane, Antonia la phtisique...

Superbe opéra-ballet-film, LES CONTES D'HOFFMANN est une suite de tableaux dans la plus pure tradition théatrâle, avec leur décors "à plat" qui font ressurgir des perspectives incroyables avec des peintures et autres accessoires qui rendent l'ensemble du film très vivant. Powell et Pressburger, véritables techniciens de génie, multiplient les prouesses visuelles. Leur film est d'un richesse plastique assez phénoménale. Les expérimentations ne cessent jamais, les contes étant traité avec une couleur dominante spécifique pour chacun d'eux. C'est d'une beauté visuelle assez bluffante et les ballets sont somptueusement exécutés avec des chorégraphies vraiment magnifiques. On y retrouve d'ailleurs Moira Shearer qui avait déjà joué dans LES CHAUSSONS ROUGES du même duo de réalisateurs. La musique d'Offenbach soutient l'intégralité du long métrage qui, à chaque dialogue est tout le temps chanté (en anglais). Le film n'étant pas sous-titré et que les chants sont parfois pas très évidents pour comprendre chaque parole, cela n'empêche pas le spectateur d'être saisi par l'émotion que dégage de nombreuses séquences. Car celle-ci est constamment présente par la gestuelle des comédiens ainsi que par les décors et couleurs qui expriment des sentiments très forts. Du coup, le film est imprégné d'un lyrisme délicat, qui vous prend par la main et vous fait voyager à travers cet opéra-univers unique, totalement transcendé par la mise en scène exceptionnelle de Powell/Pressburger. Tout simplement superbe! :D

Massacre au camp d'été 2 - 5/10

MessagePosté: Dim 23 Aoû 2009, 10:33
par johell
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MASSACRE AU CAMP D'ETE 2 (Sleepaway Camp II : Unhappy Campers) de Michael A. Simpson (1988) : 5/10

Les meurtres effroyables d'Angela qui ont terrorisés le camp Arawak, sont devenus le vague sujet des moniteurs du camp Rolling Hills (installé autour du même lac où a eu lieu le massacre). Six ans après, le cauchemar reprend. Angela est libérée de l'asile, elle est maintenant adulte et elle a un emploi au camp Rolling Hills, celui de tuer.

La suite d'un film d'horreur plutôt singulier, voir malsain. Mais cette fois-ci, le ton de ce MASSACRE AU CAMP D'ETE est radicalement différent. Il s'agit plutôt d'une comédie débridée plutôt qu'une bande horrifique. Ce long-métrage joue constamment avec le second degré, sa tueuse en série éliminant les gens qui ne font que l'emmerder. Du coup, même si cette suite accumule les meurtres sans temps morts, on est plutôt amusé que terrifié, un peu à la manière d'une production Troma de Lloyd Kaufman. UNHAPPY CAMPERS regorge d'assassinats divers avec des effets spéciaux sanguinolents à deux balles, souvent hors champ. C'est assez misérablement exécuté mais finalement assez rigolo. On a même droit à un petit clin d'oeil assez amusant à VENDREDI 13 et au personnage de Freddy Krueger.

MASSACRE AU CAMP D'ETE 2 regorge également de nudité gratuite, une belle scène de t-shirt mouillé (je ne m'en lasse pas!) de coupes de cheveux 80's bien gratinées et d'une bande son rock très datée. Le rôle principal est tenu cette fois-ci par Pamela Springsteen (soeur de Bruce), excellente en tueuse en série, tandis que le rôle de la jeune fille qui restera vierge tout le long du film est interprété par Renée Estevez. Oui, la soeur d'Emilio! Une petite série B sympathique! :)

Massacre au camp d'été 3 - 2/10

MessagePosté: Dim 23 Aoû 2009, 10:34
par johell
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MASSACRE AU CAMP D'ETE 3 (Sleepaway Camp III : Teenage Wasteland) de Michael A. Simpson (1989) : 2/10

C'est l'automne et un groupe de gosses venus de différents milieux sociaux viennent occuper le camp New Horizons. Mais Angela, qui a emprunté l'identité d'une des participantes, va rejoindre cette bande de campeurs pour une terrible boucherie...

Troisième opus de la série SLEEPAWAY CAMP, ce "Teenage Wasteland" est le moins bon de tous. On retrouve ici le ton décalé de UNHAPPY CAMPERS mais ceci sans aucune conviction. On sent clairement que la série s'essoufle terriblement et n'arrive pas à nous offrir un divertissement horrifique convenable. L'ensemble est poussif, convenu, sans idées... Les séquences des meurtres sont bâclés, même la nudité gratuite est amoindrie. Par contre, on a droit à de longues conversations inutiles et des personnages insupportables. Le réalisateur n'a plus rien à raconter, on se demande même pourquoi Angela revient dans un camp d'été pour tuer des gens. Le long-métrage dure à peine 1h20, c'est dire à quel point il y avait matière à une nouvelle suite!

Néanmoins, on y retrouve tout de même à nouveau Pamela Springsteen dans le rôle de la tueuse, c'est principalement le seul intérêt de cette suite passablement inutile et qui n'apporte rien d'autre qu'un ennui profond. Dans la distribution du film, on reconaîtra également la rouquine Tracy Griffith, soeur de Melanie Griffith.

Finalement, la série SLEEPAWAY CAMP aura juste eu un mérite : celui d'avoir fait tourner les frangines de "stars" hollywoodiennes. Un petit tour devant la caméra et puis s'en va. On aura même pas eu le plaisir de les voir exposer leur nudité, leurs rôles se cantonnant à tuer ou se faire tuer... tout en gardant leur vêtement. Bien dommage.

Meurtres au Soleil - 8/10

MessagePosté: Dim 23 Aoû 2009, 10:35
par johell
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MEURTRES AU SOLEIL (Un Verano Para Matar) de Antonio Isasi-Isasmendi (1972) : 8/10

Un jeune enfant assiste à la mise à mort de son père, noyé par des mafiosos dans une piscine municipale. 20 ans plus tard, toujours assoiffé de vengeance, le jeune blondinet a bien grandi et est déterminé à éliminer chaque responsable de la mort de son papa...

Un film de vengeance à la Charles Bronson mais avec moins de violence et un tempo plus lent, envoûtant. L'histoire et son action se partage entre New-York, Madrid, Aix-en-Provence et Lisbonne. Dans MEURTRES AU SOLEIL, il s'y dégage une superbe atmosphère, aidée par une très belle photographie et une musique à la fois douce et bien dynamique de Luis Bacalov (réutilisée dans KILL BILL de Tarantino!). La distribution du film est très réussi, réunissant Christopher Mitchum (le fils de Robert Mitchum), Karl Malden, Claudine Auger (ex-Bond Girl ayant également tourné avec Mario Bava) et une toute jeune Olivia Hussey.

Le film aligne quelques spectaculaire morceaux d'actions sous la forme de courses poursuites en voiture, à moto et même à cheval, supervisé par Rémy Julienne. Il y a une belle scène de séduction entre Mitchum et Auger : lui en moto, elle est voiture. Se jaugeant tout en se dépassant, conduisant à vive allure... pour finir dans la mer pour le jeune homme. Afin d'atteindre le chef responsable de la mort de son père, le jeune blondinet va donc d'abord séduire sa secrétaire avant de kidnapper sa propre fille. Et c'est là que l'on atteint le sommet du long-métrage où Olivia Hussey et Christopher Mitchum s'isolent en pleine mer sur une cabane flottante. Lieu original pour entretenir une relation particulière entre ces deux personnages. La jeune femme développant le "Syndrôme de Stockholm" qui va remettre en doute la vendetta personnel du jeune homme. Eblouissante de beauté, Olivia Hussey n'a sans doute jamais été aussi belle que dans ce film. Elle irradie de charme ce film plutôt bien troussé, porté par un acteur guère expressif et bien plus crédible sur une moto que lorsqu'il récite ses dialogues. Pour rajouter au plaisir, il y a tout le côté 70's du métrage qui ancre le film dans une mode et ambiance absolument délectable. Une jolie réussite!