BE KIND, REVIEW!

Apres un Panic Room assez mitigé, Fincher revient en grande forme, l'auteur de Fight Club montre avec Zodiac une facette plus adulte de son cinéma, le sujet est dense et passionnant, les 2h30 du films sont plus que nécessaire pour mettre en image une traque d'un Serial Killer étalé sur plus de 20 ans.

Bien que le début soit assez rythmé et que les meurtres s'enchaînent de façon magistrale, il n'en est pas moins un véritable film d’investigation : il constitue l’anti-Seven par excellence. Les moments de tensions sont présent mais on est loin du sensationnalisme de ce dernier, le film prend son temps pour narrer l’histoire de trois hommes dont la vie va être bouleversé par ce meurtrier adorant attiré l'attention par le biais de lettre crypté.

Fincher s'attache à rester le plus proche possible de la réalité des faits, il s’applique à nous montrer les obstacles qui ont empêché la réussite de l’enquête, la reconstitution des 70’s est impeccable, la BO imprégné de cette époque est savoureuse, sa mise en scène toujours aussi virtuose mais bien plus posé minimise les effets de style au profit d’une narration limpide.

Les trois protagoniste qui vont se perdre dans une enquête obsessionnelle sont interpréter à la perfection : Jake Gyllenhaal touchant en dessinateur timide, Robert Downey Jr. démontre une fois de plus qu’il est plus qu’à laisse lorsque qu’il est tourmenté par les substances illicites et Mark Ruffalo trouve le ton juste à un rôle plutôt casse gueule, un beau casting bien dirigé qui permet de se focaliser pleinement sur le sujet du film.

Au départ on peut craindre une pâle copie de la superbe série Mad men, on suit la vie d’un couple dans la banlieue de New York dans les années 50. Le mari passant sa journée au bureau pendant que sa femme adopte le rôle de mère au foyer. Hors contrairement à cette série et au premier film de Sam Mendes, American Beauty, l’approche s’avère moins cynique et plus profonde.

Dès les premières scènes Sam Mendes nous annonce la fin de ce couple ; pourtant, Kate Winslet et Leonardo Di Caprio, qui trouve ici son meilleur rôle, vont essayer de raviver la flamme au détriment de leur idéaux contradictoires.

Le film se révèle ambitieux en abordant des thèmes universels sur le couple comme la désillusion sur les rêves d’une vie, la frustration de s’être soi même enfermé, l'isolement qui en découle, l’influence de l’environnement social ou encore l'adultère nécessaire à prouver son pouvoir d’attraction sur l’autre.

Avec une première heure de mise en place, le film trouve toute sa force lors de sa seconde partie lorsque les sentiments des protagonistes sont exacerbés atteignant un niveau d’intensité rare. Aidé par un scénario implacable et des dialogues tranchants, l’interprétation époustouflante délivre de nombreuses scènes mémorables qui nous immergent dans cette grande tragédie.

Si on peut regretter l’aspect terne de la réalisation, Mendès nous ayant habitué à un cinéma très graphique sur ses deux derniers films, ce choix s’avère coller parfaitement au fond du film qui nous conte finalement le vide d’un couple à la suite d’un renoncement.

Un film bouleversant qui constitue la plus grande réussite de Sam Mendes.

Han le topic des Bisounours

Le fait que les images soient redimensionnées ne dispense pas de le faire manuellement.
Pensez aux petites connexions (car oui cela existe toujours).

Audiard utilise l'épure porté à l'épaule pour nous assener un uppercut d'une violence âpre en ne relâchant jamais la pression, le densité du récit épouse un traitement formel de l'univers carcéral constamment renouvelé à cela s'ajoute une finesse d'écriture tout simplement disparu dans le paysage cinématographique français, tout les dialogues sont absolument vital au récit, chaque scène fait avancer l'intrigue tout en donnant une épaisseur ambigüe à ces protagonistes.

Que dire des performances, rien juste qu'ils sont tous époustouflant dès les premiers regards on sent que le voyage va être intense, une atmosphère qui pourrait vite être étouffante mais Audiard nous évite l'asphyxie en distillant de petites touches d'humour et surtout en s'offrant des séquences libératrices. Et quelle BO travaillé, avoir le culot de mettre du Nas à fond la caisse en plein milieu de métrage sans que ça semble sortie de nul part, la marque d'un grand.

Le seul bémol viendrait d'une symbolique fantastique un peu trop appuyé sur la deuxième partie mais cela fait partie intégrante de l'ampleur du film.

Tout simplement, la claque cinématographique de l'année 2009.

Des critiques très bien écrites! sympa à lire ! ce topic devient de plus en plus intéressant!

Le chef d'oeuvre de Burton (Edward aux Mains d'Argent n’est pas loin derrière) et le meilleur film de super héros à ce jour.

Grâce au succès de Batman (et de ses produits dérivés) les producteurs laisse une plus grande liberté artistique (même si ils essayent de nouveau de lui imposer le personnage de Robin, inutile aux yeux du réalisateur) et un plus gros budget : Tim Burton peu enfin laisser libre court à son imagination.

Le film est plus profond, plus sombre et plus envoûtant que le premier sorti trois ans plus tôt.
Même si le temps de Bruce est nettement réduit à l’écran, il en est que plus convaincant Burton voit Batman comme un être solitaire qui préfère rester dans l’ombre.
Ayant déjà exploré suffisamment la dualité Bruce Wayne/Batman lors de sa confrontation avec le Joker, Burton préfère mettre en parallèle cette difficulté a endossé deux personnalités au travers de sa relation avec Catwoman.

Le scénario est extraordinaire à la fois complexe et limpide (les dialogues sont excellents), Burton arrive à jongler avec 3 méchants différents avec une telle facilité (Sam Raimi aurait du s'en inspiré pour Spiderman 3) et quel méchants : Michelle Pfeiffer s'impose comme la vraie héroïne du film (c'est elle que l'on voit dans le dernier plan du film à l’instar de Batman dans le premier), De Vito interprète un pingouin immonde, bouleversant tout à tour rejeté puis aimé par Ghotam City quand à Christopher Walken tout simplement parfait dans le costume du manipulateur Schreck.

Au niveaux de la mise en scène Burton atteint son apogée : l’introduction suivant le berceau, la scène du zoo, l’utilisation des décors et costumes gothiques à souhait, les scènes d'actions bien plus nombreuses mais surtout bien mieux maîtrisées que dans le premier opus (Burton utilise au mieux les gadgets de chacun) et extrêmement bien dosées.
La musique de Eflman omniprésente est magnifique, on a droit à certaines de ses plus belles partitions.

Seul déception qu'il n'y ait pas eu de 3, on aurait aimé avoir la vison que Burton a de Riddler et Double-Face au lieu de se voir infligé les caricatures proposé par Schumacher.

ah je suis rassuré tu ne vois pas que des films sortis il y a moins de 5 ans

Par contre tu ne mets jamais moins que 9,5/10

faut suivre jeff il a précisé qu'il commencait par les films qu'il aime beaucoup

kenshiro a écrit:faut suivre jeff il a précisé qu'il commencait par les films qu'ils aiment beaucoup

Je me disais aussi.

Ils sont plusieurs à les écrire.

Ah ouais mais de là à leur foutre tous 10 sur 10 genre film parfait. Laissez moi rire

Rho putain tout ces 10/10 pas mérité

Il met 10 s'il veut non mais !

De plus si on dit que 10 c'est du surnotage c'est encore plus prétentieux que de mettre un 10.

Perso je trouve les 10 très mérités sauf pour The fountain.

Je revendique sans probleme que je suis prétentieux