Page 6 sur 32

MessagePosté: Ven 04 Mai 2007, 16:34
par Bik
un peu, mais ca va mieux ! :wink: :lol:

MessagePosté: Ven 04 Mai 2007, 18:01
par @nge
Bik a écrit:un peu, mais ca va mieux ! :wink: :lol:


Mon Bikounet tu sais bien que je t'adore :(

MessagePosté: Ven 04 Mai 2007, 22:23
par Bik
Remonte un tit coup ton ptit haut et ce sera bon ! :lol:

MessagePosté: Ven 04 Mai 2007, 22:26
par zirko
Bik a écrit:Remonte un tit coup ton ptit haut et ce sera bon ! :lol:


Egalement intéressé ! ;)

MessagePosté: Ven 04 Mai 2007, 22:29
par Bik
:lol: J'vais l'dire à ta femme !!!

MessagePosté: Ven 04 Mai 2007, 22:46
par zirko
Chuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuttttttttttttttttttt ! :lol:

MessagePosté: Sam 05 Mai 2007, 08:12
par @nge
Bik a écrit:Remonte un tit coup ton ptit haut et ce sera bon ! :lol:


:seins: :seins: :seins:
Au diable l'avarice :lol:

MessagePosté: Sam 05 Mai 2007, 08:22
par Bik
:love2: :love2:

Yards (The) - 10/10

MessagePosté: Sam 05 Mai 2007, 09:37
par Niko06
Revenons-en au sujet :wink:

The Yards de James Gray
Image

Il est intéressant de se replonger dans ce film avant la sortie prochaine du nouveau film de James Gray, We own the night (future palme d'or possible, si le jury s'enlève la merde qu'il a parfois dans les yeux). En effet rarement un 2ème film aura été autant descendu par tout le monde sans raison... ou plutôt avec les mauvaises raisons! 5 ans avant the yards, Gray signait déjà Little Odessa, 1er film d'une maturité éblouissante pour un réalisateur de 25 ans, qui semblait avoir déjà tout compris à des thèmes aussi difficiles qu'universels tels que la culpabilité, le sens des responsabilités, la famille, la rédemption, la trahison... Little odessa avait été remarqué un peu partout et the yards s'est donc retrouvé à Cannes... où il a été boudé par le jury. A sa sortie au cinéma, le film se plante aussi bien auprès du public que des critiques et professionnels... et c'est incompréhensible!
Dans the yards, Gray reprend à peu près les thèmes évoqués ci-dessus, et les appliquent à une situation beaucoup plus proche du public. Et si en apparence c'est un film de gangsters, il s'agit en fait d'un véritable drame, que dis-je une tragédie! Digne des grandes tragédies shakespeariennes ou grecques, mais où les rois sont remplacés par des industriels et des hommes de mains, Gray a réussi un film aussi abouti formellement que bouleversant, avec une intrigue souterraine qui ne salira qu'à la fin l'image publique de ses protagonistes...
Et que dire des acteurs? Tous ont peut-être trouvé leur meilleur rôle dans ce film: Mark Wahlberg, Joaquin Phoenix, Charlize Theron. D'autres sont au niveau de ce qu'ils avaient déjà fait de mieux: James Caan, Ellen Burstyn, Tomas Milian. Et oui, quel casting!
Un petit mot aussi sur la photographie du film, signée harris Savides (the game, tous les derniers films de Van Sant, Zodiac... tout de même!), et qui est absolument superbe. Une sorte d'hommage aux damnés de Visconti, belle référence!

Voilà, il s'agit là d'un film essentiel, qui mérite beaucoup plus que sa petite popularité (limite inexistante...), car c'est un peu le même genre de film que les moissons du ciel de Mallick, c'est à dire la confirmation d'un talent de cinéaste immense :wink:

10/10, facile.

MessagePosté: Sam 05 Mai 2007, 09:47
par Bik
Belle critique. Bien aimé aussi ce film !

MessagePosté: Sam 05 Mai 2007, 10:03
par The Dude
Niko06 a écrit:Revenons-en au sujet :wink:

The Yards de James Gray
Image

Un film énorme en effet, vivement le prochain Gray...

Eastern condors - 9,5/10

MessagePosté: Lun 07 Mai 2007, 12:17
par Niko06
On change de style avec une véritable perle venue des années 80 à HK

Eastern Condors(aka condors commando) de Sammo Hung
Image

Film de 1986, réalisé par l'immense (aussi bien physiquement qu'au niveau du talent) Sammo Hung, Eastern condors commence un peu comme les 12 salopards, version HK, avec cette bande de criminels recrutés pour une mission au Vietnam... mais alors qu'on pouvait croire à un hommage au film de guerre US, dès les 1ères minutes les américains sont ridiculisés :lol: . Ensuite ça part en vrille complètement, le côté film de guerre cédant du terrain au film d'action pur et dur, comme seuls les hongkongais savaient le faire à cette époque... et ça dépote bien comme il faut :shock:
Des scènes de fusillades surréalistes aux combats martiaux, tout est excellent, violent, irrévérencieux et jouissif. Le casting comprend quasiment tout le gratin de l'industrie locale, et c'est bien sur Sammo qui a le 1er rôle, bizarrement très sérieux dans ce rôle mais complètement barbare. Son compère Yuen Biao est également de la partie, avec sa cool-attitude irrésistible.
Bref c'est assez énorme, c'est du vrai cinéma made in HK comme on n'en fait plus... et rien que pour la scène de la roulette russe de voyage au bout de l'enfer revisitée avec des enfants... vous voyez le genre :wink:

Indispensable!
9,5/10

MessagePosté: Lun 07 Mai 2007, 12:36
par The Dude
Sammo Hung c'est Le flic de Shangaï...je savais pas qu'il avait réalisé et en plus je vois qu'il est le metteur en scène du Le flic de Hong-Kong I & II.
Je me mets le titre sous le coude... :wink:

MessagePosté: Lun 07 Mai 2007, 12:48
par Niko06
Oui c'est bien lui et en effet il a un peu réalisé... 39 films tout de même :wink:
Et dans le lot il y en a de très très très grands (mr vampire, l'exorciste chinois, blade of fury, les lucky stars, project A...)

History of violence (A) - 9,75/10

MessagePosté: Lun 07 Mai 2007, 22:57
par Niko06
A History of Violence de David Cronenberg
Image

Voilà bien un film surprenant! Surprenant car avant de l'avoir vu, on peut s'attendre à tout sauf à ce spectacle... En effet il s'agit d'un film de commande, une adaptation d'un roman graphique (mot savant pour qualifier une bande dessinée...), qui commence comme des millions de films américains, avec une gentille famille, et tout le monde qui vient consoler la petite fille qui a fait un mauvais rêve... tellement convenu. Sauf que juste avant il y a l'ouverture du film, à laquelle il faut prêter une attention toute particulière car elle est le symbole de toute l'histoire et de tout le film dans sa construction: un plan séquence magistral, lent, posé, mais derrière ce calme apparent on sait, on devine qu'il n'y a que du noir, que de la violence. Derrière en fait, il y a ce qui se cache en chaque être humain!
Sous des airs de production classique, formatée comme un blockbuter se cache un véritable film de Cronenberg, sans doute même son meilleur depuis longtemps (même si l'ensemble de son oeuvre comporte un bon nombre de films qu'on peut légitimement qualifier de chefs d'oeuvres). Avec ce personnage d'homme bien sous tout rapport, d'américain bien tranquille, il sonde la part sombre de l'homme faite de violence et de bestialité.
Et traiter ces thèmes ne peut être réussi sans un talent fou, tant le film pourrait déraper dans du mauvais goût ou dans du moralisme à outrance, et Cronenberg gagne ici son pari avec une aisance insolente, et on se trouve abasourdi par l'intensité développée dans des scènes d'amour comme dans des exécutions froides dignes de ses meilleurs opus gores.
Il est difficile d'en dire plus sans dévoiler l'histoire, et ça serait tellement dommage pour ceux qui auront la chance de le découvrir.
Donc pour conclure, non seulement il s'agit d'un film majeur dans la filmographie de Cronenberg, mais c'est un film majeur de toute la production US de ces dernières années, rien que ça :wink:

9,75/10