Re: *Panorama* L'animation japonaise
Posté: Ven 24 Jan 2014, 12:19
Y'a 12 ans, Chihiro gagnait l'Ours d'Or à Berlin et était classé dans les films de l'année par la plupart des journalistes.
Donc le mal remonte plutôt à 20-30 ans... Mais ouais y'a eu un virage dans la façon d'appréhender la culture nippone des animes et des mangas à la fin des années 90, en partie grâce à des auteurs comme Miyazaki, et c'est plutôt bien.
A part Porco Rosso qui avait eu une petite sortie en 95, on a découvert Miyazaki en France sur le tard, avec Princesse Mononoké en 2000. Donc on peut pas vraiment dire que la presse médisait sur son compte avant ça, vu que ses autres films n'étaient même pas sortis chez nous (Totoro sorti première fois en 99, et tous les autres sont sortis dans les années 2000)
D'ailleurs en fouillant, je retrouve des critiques sur Porco Rosso datées de 95 de télérama, Inrocks, Positif, tous dythirambiques avec 5/5. J'ai donc pas l'impression qu'il y a eu un virage critique concernant Miyazaki (du style avant on le méprisait et aujourd'hui on l'adule), mais que c'est plutôt Miyazaki qui a insufflé ce virage critique par la qualité de ses films et en a fait bénéficier ses compatriotes.
Par contre le gros de la culture japonaise, et surtout les séries animées, subissaient des attaques fréquentes jusque dans les années 90. Mais ça n'empêchait pas le succès public déjà à l'époque, et mes parents ont jamais râlé que je mate Goldorak quand j'étais gamin! Le problème c'est que les attaques venaient de politiques ou de gens qui avaient du poids et de l'écho dans les médias, donc fortement relayées. Une minorité qui fait du bruit contre une majorité silencieuse.
Et aussi une profonde méconnaissance de la part des programmateurs, voire le cas Ken le survivant, qui s'adressait à un public plus âgé et programmé dans une grille pour les petits, parce qu'à l'époque en France on n'avait pas conscience qu'un dessin animé pouvait s'adresser à un autre public que les enfants.
Mais d'un autre côté, appréhender une culture aussi riche et âgée (et différente de la nôtre) que la culture japonaise ça se fait pas du jour au lendemain, y'a eu des couacs, mais finalement son aura populaire actuelle est bien ancrée.
Donc le mal remonte plutôt à 20-30 ans... Mais ouais y'a eu un virage dans la façon d'appréhender la culture nippone des animes et des mangas à la fin des années 90, en partie grâce à des auteurs comme Miyazaki, et c'est plutôt bien.
A part Porco Rosso qui avait eu une petite sortie en 95, on a découvert Miyazaki en France sur le tard, avec Princesse Mononoké en 2000. Donc on peut pas vraiment dire que la presse médisait sur son compte avant ça, vu que ses autres films n'étaient même pas sortis chez nous (Totoro sorti première fois en 99, et tous les autres sont sortis dans les années 2000)
D'ailleurs en fouillant, je retrouve des critiques sur Porco Rosso datées de 95 de télérama, Inrocks, Positif, tous dythirambiques avec 5/5. J'ai donc pas l'impression qu'il y a eu un virage critique concernant Miyazaki (du style avant on le méprisait et aujourd'hui on l'adule), mais que c'est plutôt Miyazaki qui a insufflé ce virage critique par la qualité de ses films et en a fait bénéficier ses compatriotes.
Par contre le gros de la culture japonaise, et surtout les séries animées, subissaient des attaques fréquentes jusque dans les années 90. Mais ça n'empêchait pas le succès public déjà à l'époque, et mes parents ont jamais râlé que je mate Goldorak quand j'étais gamin! Le problème c'est que les attaques venaient de politiques ou de gens qui avaient du poids et de l'écho dans les médias, donc fortement relayées. Une minorité qui fait du bruit contre une majorité silencieuse.
Et aussi une profonde méconnaissance de la part des programmateurs, voire le cas Ken le survivant, qui s'adressait à un public plus âgé et programmé dans une grille pour les petits, parce qu'à l'époque en France on n'avait pas conscience qu'un dessin animé pouvait s'adresser à un autre public que les enfants.
Mais d'un autre côté, appréhender une culture aussi riche et âgée (et différente de la nôtre) que la culture japonaise ça se fait pas du jour au lendemain, y'a eu des couacs, mais finalement son aura populaire actuelle est bien ancrée.