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Re: [Scalp] Mes Critiques 2011

MessagePosté: Mar 10 Mai 2011, 13:55
par Heatmann
ben biensur , je rebondit juste sur ce que tu disait dans ta critique

sinon un autre biopic deja sortie a hk ( titre original : bruce lee my brother ) sortira en Uk en bluray ce moi ci : young bruce lee , avec de tres bonne critique et corealisar par le petit fils de ipman :super:



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Re: [Scalp] Mes Critiques 2011

MessagePosté: Mar 10 Mai 2011, 16:56
par Heatmann
kill the irishman autant que la mentale ? really ? :eheh:

Re: [Scalp] Mes Critiques 2011

MessagePosté: Mar 10 Mai 2011, 17:00
par Scalp
Bein j'y ai pensé quand j'ai mit la note et au final oue, alors les films ont pas les mêmes qualités ni les mêmes défauts mais ça se vaut, car Kill the Irish c'est sympa mais ça s'arrête là ( real peu inspiré et structure narrative faiblarde avec plein de personnages peu exploité ) par contre c'est super intéressant comme histoire, mais bon fallait filer le script à Helgeland et la réal à Marty ou Carnahan.

Re: [Scalp] Mes Critiques 2011

MessagePosté: Mar 10 Mai 2011, 17:03
par Heatmann
ah bah sur la forme c est sur , bon moi c est pas le genre de truc qui me gache vraiment un film si les perso et l histoire me plait . c'est banal , mais pas moche , ca fait un peu film sopranos meme , un peu cru , a vif , pas de photo classe ou de camera classe non plus .
sinon tout comme ma critique , mais bon je disait juste pour le fait que ca ai la meme note , mais si t aime autant la mental hein pas de prob , moi irishman je serai plus proche de 7.5 que de 6.5 , donc 7 ca me va .

sur que avec helgland et marty ca aurai ete genial :love:

Re: [Scalp] Mes Critiques 2011

MessagePosté: Mar 10 Mai 2011, 17:05
par Scalp
En tout cas c'est à voir rien que pour découvrir ce personnage de Danny Green, plus grosse paire de couilles des 70's le gars.

Re: [Scalp] Mes Critiques 2011

MessagePosté: Mar 10 Mai 2011, 17:07
par Heatmann
ouaip, chelou , on a jamais entendu sont nom , et enfait quand il a foutu la merde a cleveland , ca a abouti sur la chute de la mafia a NY avec le fameux proces des 5 famille ( mafia qui ne s en remettra jamais ) et le chute du vegas corrumpu aussi :shock:
c est vrai que rien que pour ca , on reste scotcher a cette histoire meme si cinematographiquement c est un peu pauvre , mais moi c est le genre de truc qui me rend indulgent vue le plaisir reel de pris .

Re: [Scalp] Mes Critiques 2011

MessagePosté: Mar 10 Mai 2011, 17:09
par Scalp
Défier la mafia à la télé quand même ça c'est du bonhomme :eheh:

Re: [Scalp] Mes Critiques 2011

MessagePosté: Mar 10 Mai 2011, 17:11
par Heatmann
grave :shock: pis les image d archive qui le prouve sont bien inserer et stevenson ressemble carrement trop !!! je me rappelle plus mais genre 35 bombe en un ete a cleveland :eheh: ca a due les changer les plouc de l'ohio :mrgreen:

Re: [Scalp] Mes Critiques 2011

MessagePosté: Mar 10 Mai 2011, 17:13
par Scalp
J'ai chercher vite fait sur le net et en France y a quasiment aucun papier sur le gars, bon au States normal y a, mais c'est bizarre qu'il soit pas plus connu que ça.

Re: [Scalp] Mes Critiques 2011

MessagePosté: Mar 10 Mai 2011, 17:17
par Heatmann
c'est un complot :mrgreen: la mafia qui a fait disparaitre le nom de green pour pas se taper la honte :nono: du coup c est bien que le scenariste est mis sont nez la dedans :super:

sinon y a un mec au cleveland cavaliers qui s appelle danny green , il doit biewn se faire chambrer quoi :eheh:

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Re: [Scalp] Mes Critiques 2011

MessagePosté: Mar 10 Mai 2011, 17:20
par Scalp
Oue Google m'a trouver ça dans les premières réponses :mrgreen:

Re: [Scalp] Mes Critiques 2011

MessagePosté: Mar 10 Mai 2011, 18:04
par Killbush
C'est sur que dans les mains de Scorsese, ça aurait eu une autre gueule mais ca reste un bon petit film !
Et comme vous dites, le perso de Greene est super intéressant (même si le film est trop court pour le cerner je trouve)

Hors d'atteinte - 10/10

MessagePosté: Mar 10 Mai 2011, 18:48
par Scalp
Hors d'Atteinte Steven "no talent" Soderbergh - 1998


"You'd be surprised about what you can get, if you ask for it the right way"

A la base je voulais regarder Le Labyrinthe de Pan mais c'est un putain de blu ray made in Wild Side et donc il marche plus. Donc autant continuer dans les valeurs sûres avec le meilleur film de Soderbergh, qui reste pour moi c'est un immense tâcheron avec seulement 2 films et demi à sauver dans sa filmo et parmi ceux là il y a donc cet excellent Hors d'Atteinte où Soderberg se prend pour Tarantino et il le fait plutôt bien, enfin il utilise la même que Tarantino pour Jackie Brown, à savoir Elmore Leonard, qui reste une une base ultra solide.

Enième adaptation donc d'un roman de Leonard, écrivain prolifique et donc inégal, y a à boire et à manger chez lui, c'est plus un écrivain de personnage que d'histoire en fait, souvent c'est assez basique mais c'est les persos et les dialogues qui tirent le truc vers le faut.
Ici on a une super scène dialoguée : la séquence du coffre qui en plus d'être inventive dans son idée et bien foutue ( j'aime bien la référence au Trois Jours du Condor, et puis c'est une vraie référence hein c'est pas celle qu'on invente pour Captain America), d'entrée l'alchimie entre les 2 acteurs fonctionne ( et pis la petite lumière rouge fait son effet ), cette scène c'est du pur Leonard, avec des perso qui bavassent sur la pop culture alors que le moment s'y prête pas vraiment.
Comme je l'ai dit on pense forcément à Tarantino avec une approche cool et légère du milieu gangster avec des personnages haut en couleur, des bag guy clichés et donc très méchants ( et très cons ), tout en y gardant la violence inhérente au genre, même si c'est des morts stupide ça reste des morts violente, ça n'édulcore pas le truc ( le climax final c'est pas "cool", c'est bien méchant ) et puis le personnage de Keaton fait qu'on a vraiment l'impression d'évoluer dans le même univers ( c'est très ressemblant en terme de photo, personnage et musique ), d'ailleurs Jackie Brown et Hors d'Atteinte c'est vraiment 2 polars atypique des 90's je trouve, ils ont pas d'autre équivalent.

" Well, the man don't just have to die, Foley. I mean, he could accidentally hurt himself falling down on something real hard, you know? Like a shiv, or my dick?"

Le mélange humour, love story et intrigue policière fonctionne vraiment bien, c'est très équilibré et aucune ne prend le dessus sur l'autre, l'humour dans les polars c'est le truc qui peut vite me souler si c'est mal dosé et là c'est pile poil ce qui faut ( c'est jamais lourd ), et malgré la longue durée ( 2 heures quand même ) on ne s'ennuie pas une seconde, tant la narration est exemplaire, ce qui est assez rare chez Soderbergh qui a une fâcheuse tendance à faire des films trop long.
Le seul reproche qu'on peut faire au script c'est une approche beaucoup trop manichéenne mais c'est trop gênant ici.
L'histoire d'amour qui pourrait rendre la structure narrative bancal en prenant trop de place se trouve admirablement gérée avec une jeu de séduction hypnotisant ( bon c'est sur que c'est facile quand on un couple Clooney/Lopez ), de même le côté histoire d'amour impossible si cliché est ici pas gênant.
Je trouve la scène de rencontre dans l'hôtel vraiment magnifique avec une putain de sensualité qui se dégage de ce passage ( avec une mise en scène léché et inspiré ), après c'est plus facile quand tu filmes J.Lo et sa robe que Mulligan dans Drive, exemple prit totalement au hasard bien entendu.
On croit à leur histoire d'amour, c'est plutôt émouvant et même fascinant. Difficile de faire plus glamour que ce couple à l'alchimie évidente. Ce plan quand on voit son reflet dans la vitre et qu'il se dresse devant elle, c'est clairement une des plus belles scènes de séduction jamais filmée, la perfection du montage, la simplicité des gestes, les freeze, la photo, l'ambiance, la musique, WTF ça peut pas être filmé par Soderbergh.

La structure un peu alambiquée au début on se dit mouais ça sert à rien et pis finalement elle est là pour préparer le casse final par contre le passage Tarantinesque où on revoit la scène du début sous un autre angle fonctionne pas spécialement ( bein oue Soderbergh ça reste un tâcheron quand même). Souvent ce genre de narration éclaté c'est du cache misère mais là ça sert vraiment à comprendre les tenants et les aboutissants au fur et à mesure.

Le film a été nominé en 99 au oscar pour son montage et c'est vraiment mérité, y a du gros taf là dessus et ça se voit vraiment avec des magnifiques fondu, la gestion des flashack exemplaire, et puis Soderbergh chiade son truc avec quelques arrêts sur image sympathique, quelques petits ralentis/accéléré réussit et puis les arrêts sur image lors de la scène d'amour ont une réelle utilité, là pour marquer ces moments de liberté, sorte de moment hors du temps d'une histoire condamné. Non vraiment niveau mise en scène c'est du bon taf, c'est très élégant sans tomber dans le clinquant bas du front des Oceans. Par contre ça manque d'un scope quand même tout ça. En fait c'est un des seuls films de Soderbergh où ses veléités experimentales accouchent d'un film grand public.

George Clooney dans le registre braqueur cool, un peu dandy ( et un poil loser quand même, forcément sexy c'est un peu une évidence bon c'est pas le rôle qui a dut lui demander le plus de boulot tant il est à l'aise dans ce registre ( et ici il est vraiment meilleur que dans les Ocean qui rappelons sont des belles merdes ), après façon la carrière de Clooney en tant qu'acteur on a vite fait le tour donc ici c'est son meilleur rôle (avec Une nuit en enfer). Jennifer Lopez qui confirme le dicton "y a rien de plus sexy qu'une femme en tailleur armé d'un shotgun" (et c'est si c'est pas un dicton bein ça devrait en être un), elle trouve ici vraiment son meilleur rôle et prouve qu'elle sait jouer ( bon je l'aime bien aussi dans Cell et ptet d'autres trucs inavouables ) et je trouve qu'elle a jamais été aussi belle ( Soderbergh la film à merveille et la met en valeur comme jamais, mieux qu'un Stone par exemple qui la filmait comme une pute ( chose qu'elle a d'ailleurs pas trop apprécié) et quand on la voit dans ce film on est triste de voir la direction qu'a prit sa carrière. Elle est aussi crédible quand elle arrête Luis Guzman que quand elle remballe les mecs au bar.
Ving Rhames en bon pote qui raconte tout à sa soeur est mortel, Don Cheadle et Isaiah Washington font du bon bad guy crédible, Michael Keaton qui reprend donc son rôle de Jackie Brown est vraiment excellent ici ( j'adore sa première scène avec Dennis Farina ), par contre Steve Zahn je le trouve vite saoulant, je l'aime pas cet acteur dans ce registre et puis on a même Luis Guzmán et Nancy Allen dans des petits rôles et puis un merveilleux caméo ( que j'avais carrément oublié ) de Sam Jackson qui conclut habilement le film.
La photo est très agréable et chatouille la rétine, chaude quand on est à Miami et froide à Detroit, pas original mais beau.
La BO groovy de David Holmes est très belle et puis le soundtrack c'est du lourd avec notamment du Dean Martin qui passe toujours aussi bien.

Bon c'est pas Jackie Brown ( en même temps faire mieux que Jackie Brown y a que 4 ou 5 film qui y arrivent ) mais derrière le Tarantino c'est clairement la meilleure adaptation d'un roman de Leonard, bien loin devant des trucs à la bonne réputation mais que je trouve insupportable comme Get Shorty (l'exemple même du film qui n'arrive pas le mélange de genre).
De loin le meilleur film de Soderbergh, et un polar majeur des 90's et même un "beau" polar ( c'est pas si fréquent ), un des films les plus cool du monde, et puis J.Lo quoi.

"Alright, now I can say that I fucked a U.S. marshal. Do you think I will?"

10/10

Re: [Scalp] Mes Critiques 2011

MessagePosté: Mar 10 Mai 2011, 18:55
par Heatmann
Wouah comme elle est moche l'affiche :shock: :evil:

Re: [Scalp] Mes Critiques 2011

MessagePosté: Mar 10 Mai 2011, 18:56
par Scalp
Bein l'affiche du dvd est bien pire, y avait celle là aussi sinon :

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