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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Ven 21 Jan 2011, 21:02
par Scalp
Mémoires de nos Pères c'est clairement moins bon que Iwo Jima et je dirais même que c'est un Eastwood mineur.

Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Ven 21 Jan 2011, 21:03
par Heatmann
bon top , 4 titre incontournable , mais alors je suis un peu choquer de voir Flag of our fathers :shock: jle trouve tres moyen et degoulinant celui la :evil: a des annnes lumieres d'iwo jima jtrouve . c est meme un brin patronisant pour moi

Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Ven 21 Jan 2011, 21:08
par Alegas
Flags Of Our Fathers j'aime énormément dans le sens où c'est un film de guerre qui finalement parle de l'après-guerre et de ses conséquences. Et puis la photo est à tomber. Y'a juste certains choix de casting qui fait baisser un peu le film.
Lettres From Iwo Jima, c'est plus conventionnel (malgré ses flash-backs), mais j'admire le regard très juste d'Eastwood sur un peuple dont il ne fait pourtant pas partie.

Heatmann a écrit:et par la meme occasion ton top 5 western


Pas facile à faire vu que y'a pas mal de genre de westerns. Par exemple, si je devais en donner un là tout de suite, il y aurait surement No Country For Old Men qui est totalement, pour moi, un western contemporain.

Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Ven 21 Jan 2011, 21:14
par Kakemono
Alegas a écrit:A Perfect World, je le trouve très surestimé sur ce forum.


:shock: Clairement dans mon top 3 Eastwood. Je trouve ce film vraiment magnifique, il m'avait bien marqué quand j'étais jeune.

Top 3 avec Impitoyable et Mystic River. Le reste de sa filmo ne m'a pas marqué du tout.

Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Sam 22 Jan 2011, 18:02
par Milkshake
Ah Hereafter un gros nanar que je ne verrais jamais :mrgreen: Vu sa lancé actuelle Eastwood il est capable de foiré son film sur Hoover mais je garde espoir de toute façon un bon eastwood ça se fait si on lui donne un bon scénario.

Son ditypique Iwo Jima en est un exemple parfait le premier Flags est dégoulinant de sentiment patriotique merci le script bidon de Paul Haggis qui enchaine les mauvaises idées alors qu'Iwo Jima est bien plus dépouillé mais traité de manière plus juste merci Iris Yamashita qui a contrebalancé la plume de Haggis.

Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Sam 22 Jan 2011, 18:08
par Heatmann
:super: tout a fait , Flags c'est vraiment de la guimauve, putain mais les scenes larmoyante dans le vestibule avant d aller faire leurs spectacle c'est assez navant ... le jour et la nuit avec la finesse d iwo jima .
hereafter c est encore plus melo et pathos a gogo , jte renvoi a ma critique , lacrymal a mort , mauvais.gout.com !!! et les acteur sont unanimement mauvais :eheh:

Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Sam 22 Jan 2011, 18:20
par Scalp
Sur Hoover y peut pas se rater.

Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Sam 22 Jan 2011, 18:51
par Milkshake
Vu le cast, le personnage qui a une histoire/vie super touffu faut juste espérer que le scénario soit au niveau mais en terme de réal on devrait avoir quelque chose proche de L'échange (qui excepté 2/3 scène raté est un film de très bonne facture et ambitieux) sauf si Eastwood se surpasse.

Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Sam 22 Jan 2011, 18:52
par Scalp
Il va lâcher son last masterpiece avant de mourir.

Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Sam 22 Jan 2011, 18:55
par moricenlive
:lol:

Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Lun 24 Jan 2011, 00:50
par Jeff Buckley
Heatmann a écrit:ben c est justment ca que je trouvee facile et demago dans le script et la facon dont c est montrer , tu fout toute la misere que tu peut , et quand y en pas assez , y en a encore et on juxtapose ca a une forme aciduler et frenetique , et ca fait un jolie conte comme tu dit , pres a tout rafler les pti coeur de review .


c'est chiant à admettre mais je partage ton point de vue :? (enfin, sans les fautes d'orthographe). :mrgreen:

Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Lun 24 Jan 2011, 00:53
par Heatmann
finally ! les fautes je croit que c est un peu tard pour arranger tout ca ... mes prof avait pas de sceau de ciment , du coup je foutait quedalle :nono:

25ème heure (La) - 10/10

MessagePosté: Dim 30 Jan 2011, 23:43
par Alegas
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25th Hour (La 25ème Heure) de Spike Lee

(2002)


Découvert il y a quelques années, 25th Hour m'avait littéralement chamboulé. Le genre de vision où l'on sait dès l'apparition du générique de fin que l'on a assisté à du très très grand cinéma. Avec une telle impression, le film de Spike Lee s'est rapidement fait une place de choix dans mon top 20 cinématographique. Cette nouvelle et récente vision me permet de me rendre compte des quelques défauts qui parsèment le métrage, l'empêchant du coup de postuler au rang de chef-d'œuvre ultime en restant toutefois un grand film comme on en voit trop peu.

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25th Hour, c'est tout d'abord un film atypique de la filmographie de son réalisateur. Ainsi, Spike Lee, d'habitude enfermé dans ses revendications subjectives pour le peuple afro-américain, livre ici une œuvre grandiose, histoire d'un homme témoin de la décadence de sa vie et de sa ville, une histoire où le contexte géopolitique est tout aussi important (voire plus) que le récit lui-même. Sans conteste, 25th Hour est le premier grand film sur l'Amérique post-11 septembre, arrivant à éviter subtilement le piège de la démonstration facile et du mélodramatique poussif dans lequel de nombreux cinéastes se sont embourbés depuis, le meilleur exemple étant le World Trade Center de Oliver Stone. A travers les points de vue d'une multitude de personnages (Monty, ses amis, sa fiancée, son père, ses relations) qui font pencher le film vers le genre du film choral sans toutefois y pénétrer, Spike Lee observe et juge sa ville natale de façon extrêmement objective (la critique du peuple noir et de leur obsession du fantôme esclavagiste) pour mieux dépeindre ses faiblesses qui la rongent. Avec une scène choc qui est sans aucun doute l'un des deux points culminants du film (la scène du Fuck), le cinéaste surprend son public en critiquant le brassage ethnique new-yorkais, en menaçant de mort ceux qui oseraient s'y attaquer et en souhaitant la destruction pure et simple de cette ville vouée à la décadence avant de revenir sur son personnage principal, concentré de haine et de préjugés refoulés qui finalement se maudit lui-même d'avoir détruit sa propre vie sans s'en rendre compte.

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On pourra toutefois reprocher au film quelques longueurs (la boîte de nuit) et une storyline qui ne débouche finalement sur pas grand chose (le professeur et son élève), mais cela n'empêche pas un certain hypnotisme du spectateur, hypnotisme qui s'achèvera sur le second point culminant du film avec ses dix dernières minutes, où le rêve et la pensée pourraient être bien plus que de simples fantasmes pour se transformer en une vingt-cinquième heure, une heure imaginaire mais dans laquelle chacun pourrait se réfugier pour échapper à ses fautes, à son jugement et à son destin. Un final métaphorique extrêmement pessimiste qui finit d'achever le spectateur après ce spectacle tenant plus du jugement et de l'appel à la réflexion sur soi que du simple film.

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Avec un script aussi riche de profondeur, il aurait été dommage que le film n'ait pas une mise en scène aussi ambitieuse. Là aussi, Spike Lee surprend énormément en livrant un travail de réalisation visuellement irréprochable, passant du ton sépia utilisé lors des scènes dans les quartiers du Bronx et de Harlem à une noirceur glauque sur le site du Ground Zero ou encore à des couleurs délavées lors de visions passées, futures ou tout simplement inexistantes. Une scène assez représentative de la diversité visuelle du métrage est bien entendu celle de la boîte de nuit, où les filtres colorisées sont ici tout simplement remplacés par des éclairages rouges ou bleus puissants. Cette scène est d'ailleurs celle qui regorge le plus d'effets de style purement démonstratifs où les personnages donnent plus l'impression d'être des fantômes errants que des êtres humains à part entière. Cette séquence, diaboliquement prenante et très révélatrice quand à la psychologie intérieure des protagonistes a hélas le défaut d'être bien trop longue pour finalement pas grand chose, donnant à l'ensemble du film un gros coup de mou qui l'empêche d'atteindre une certaine perfection en terme de gestion du rythme.

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Dommage car tout le reste est tout simplement irréprochable. Les interprétations sont tout simplement bluffantes à commencer par la prestation d'Edward Norton qui trouve là son meilleur rôle avec celui du American History X de Tony Kaye, une prestance qu'il a, hélas, beaucoup de mal à retrouver ces dernières années. Philip Seymour Hoffman, comme à son habitude, est excellent. Mais la vraie surprise du film vient du trop méconnu Barry Pepper, acteur qui mériterait largement une certaine reconnaissance de ses pairs ainsi qu'un premier rôle. Quand aux rôles plus secondaires, cela reste du très très haut niveau, avec notamment la présence de Rosario Dawson en épouse impuissante et de Brian Cox en image paternelle blessée.

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Je finirais enfin sur quelques lignes pour parler du sublime générique faisant guise d'introduction au film. D'une puissance visuelle, sonore et symbolique rarement atteinte au cinéma, il est à la fois déroutant, gênant et véritablement hypnotisant. En débutant sur des lumières que l'on croirait presque d'origine divine pour finir sur les silhouettes fantomatiques et immobiles des tours jumelles du World Trade Center, Spike Lee fait passer en quelques secondes le message évocateur qui sera dilué plus tard sur l'ensemble de son œuvre, rajoutons à cela l'excellente bande-son de Terrence Blanchard et son thème principal qui donnerait presque des frissons dans le dos, et nous tenons là ce qui pourrait surement être le plus beau générique visible dans un film de la décennie passée.

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Meilleur film à ce jour de Spike Lee, premier long-métrage à parler ouvertement du malaise post-11 septembre dans une Amérique blessée et désabusée, 25th Hour est clairement l'une des œuvres cinématographiques marquantes de la première décennie du 21ème siècle, véritable reflet d'un pays qui n'assume que rarement ses faiblesses et sa douleur. Un très grand film à voir au moins une fois dans sa vie de cinéphile.

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NOTE : 10/10

Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Dim 30 Jan 2011, 23:57
par Heatmann
1 mot : wouahou :super: bon jte passe les compliment sur ta critique , je trouve que c est t'a plus juste, belle, imposante, maitriser , classe, que tu est faite :super: les screen sont sublime !

et puis je trouve tres jsute que tu relever les treeees leger bemol comme la storyline prof/eleve et la legere longueur dans le club . sinon ouai c est clairement un film qui chamboule , un qu on oublie pas si vite , du grand cinema , tin toute ces belle critique sur le film me donne envie de le revoir , mais je l ai vue un nombre dingue de fois, moi c est 10/10 par contre je me sent pas de faire ma critique , la avec toute les recente suite au challenge, tout les eloges on ete faite

Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

MessagePosté: Dim 30 Jan 2011, 23:59
par padri18
+1
Très belle critique mais surtout chapeau pour les screens, ils sont vraiment sublimes et représentatifs de ce qu'on peut voir dans le film. :super:

Par contre, ça ne me pose pas de souci que la storyline de jacob et son élève n'aille pas plus loin, pour moi on en voit l'essentiel et on en déduit que ça n'ira pas plus loin ('après leur dernier regard).