BE KIND, REVIEW!

kristen dunst c est un malus indefendable c est evident

Et encore, vous l'avez pas vu dans Melancholia

d ailleur dans spidey 3 , quand elle se fait remplacer de sa piece musical et virer car elle est mauvaise, je trouve que c est bien jouer car quand elle descend les marche devant peter, putain , elle est vraiment a chier quoi et chante comme une casserole il est fort raimi

mais ouai sinon moi aussi je prefer spidey 2 a hellboy 1 , par contre helboy 2 , ca c est bien au dessus quoi

Moi, je l'aime bien dans Virgin Suicides à cause de la fin !

Et encore un épisode médiocre pour la saga Rocky qui s'enfonce décidément bien bas depuis Rocky 3. Si ce cinquième opus n'est pas non plus un sommet du nanar cinématographique, il ne vaut pas mieux que le film précédent qui avait le mérite de proposer quelques scènes sympathiques. Ici, on s'ennuie plus qu'autre chose mais les intentions sont extrêmement louables. Car le retour d'Avildsen à la réalisation est bien plus qu'un symbole, c'est aussi l'envie d'un nouveau démarrage pour la saga (Rocky ne combat plus et entraîne désormais des jeunes combattants) ainsi qu'une conclusion pour ce qui a précédé (les nombreux flashbacks qui sont là pour tenter de boucler la boucle, notamment avec la réapparition de Mick). Rien que pour ça, le film mérite tout de même un certain intérêt, mais l'illusion n'est que de courte durée lorsque l'on s'aperçoit au fur et à mesure des défauts omniprésents au sein du récit, entre la psychologie d'un Tommy Gun qui frôle le néant, une relation père/fils entre Rocky et George qui sonne le summum du nais dans la saga, un rythme bien trop rapide (Tommy Gun devient champion en trois minutes) et surtout un combat final sans aucun sens, on nage clairement dans un foutoir monstre qui aurait pu être l'épisode ultime. A réserver aux fans de la saga, les autres regardez directement Rocky Balboa, vous gagnerez une heure et demie de votre vie.

Pas une surprise dans le sens où je savais que le film remontait clairement le niveau de la saga après trois films indignes du premier opus, mais ça reste assez étonnant de voir à quel point Sylvester Stallone redonne ses codes d'honneur à son alter-ego cinématographique. D'ailleurs, Rocky Balboa est légèrement décevant puisque passé cette surprise il faut bien avouer que l'on n'est pas devant le meilleur film de la saga, se contenant d'être une renaissance nostalgique plutôt que d'être une véritable conclusion du mythe. Force est de constater que le film pose un contexte vraiment intéressant, Rocky est devenu patron d'un restaurant à la gloire de sa femme dont il n'a pas fait véritablement le deuil mais aussi à la gloire de sa carrière passée qu'il tente de revivre à chaque fois qu'il la raconte à ses clients. Séparé de son fils qui le renie pour sa popularité, suivi par un Paulie toujours aussi dégradant, il retrouve une once de plaisir de vivre en retrouvant la jeune Marie visible dans le premier opus. Rocky Balboa est véritablement une ode à la nostalgie, ce qui en fait à la fois sa force et sa faiblesse, car si le film fonctionne, il n'a toutefois pas la puissance nécessaire pour séduire totalement ceux qui n'ont pas grandis avec le personnage. Même la storyline de l'ultime combat peut paraître un poil poussive et prétexte à donner aux fans de Rocky une nouvelle tension nostalgique. Heureusement, si l'on excepte ce défaut, il faut bien avouer que Stallone se surpasse, aussi bien sur la mise en scène (de très belles scènes sont visibles) que sur l'interprétation (certainement sa meilleure). Un beau film donc qui saura marquer à sa façon les fans de Rocky, même si on ne tient pas là le meilleur opus de la saga.

Après un premier opus qui se révèle être plus une mise en bouche qu'autre chose afin de poser des bases solides pour la suite, Guillermo Del Toro livre avec Helloy 2 The Golden Army un objet filmique fascinant et plus complexe qu'il ne le laisse paraître. Avec l'accord de Mike Mignola, Del Toro décide d'écrire lui-même la suite des aventures de l'anti-héros sauveur du monde, ce qui permet d'évacuer presque totalement le côté glauque du comics qui faisait grandement défaut au premier film (la faute à un studio un peu trop gênant sur la censure) et de poser un univers qui correspond bien plus à l'univers du réalisateur. Exit le steampunk, place à l'héroïc-fantasy dans une de ses démonstrations la plus brillante (certainement la plus belle vue depuis la trilogie de Peter Jackson et qui dégoûte un peu du fait que Del Toro ait quitté The Hobbit), elfes, trolls, fées, on a droit à un bestiaire des plus variés. Le film a même tendance à se rapprocher bien plus du Labyrinthe de Pan que du premier Hellboy avec des CGI presque totalement absents (sauf pour la Légion d'Or et le géant de pierre), ce qui donne une touche authentique à cet univers qui se déploie véritablement devant nos yeux et où l'immersion est totale. La scène du marché troll est une réussite complète, ou comment refaire la scène de la cantina de Star Wars avec une réalisation qui dépasse de très très loin le travail de Lucas. La mise en scène de Del Toro est d'ailleurs l'un des grands atouts du film, avec une stylisation de chaque mouvement et des combats totalement lisibles (le duel final est remarquable, c'était pourtant pas évident avec un décor en mouvement) et épiques.

Quand au scénario, il se révèle bien plus complexe que celui de premier opus, avec un travail approfondi pour les personnages marquants (le bad guy est cette fois totalement crédible dans ses intentions contrairement à Raspoutine) et une prédiction étonnante qui laisse prévoir un hypothétique troisième opus magnifique. Là où Hellboy premier du nom se permettait des personnages secondaires traités en surface, Hellboy 2 The Golden Army remet les pendules à l'heure en améliorant la relation Liz/Hellboy, en donnant un rôle plus conséquent à Abe (qui a droit à une scène musicale très émouvante et une histoire d'amour tragique) et surtout en donnant au bad guy (un elfe philosophe adepte des arts martiaux) ses lettres de noblesse. Non seulement son charisme est total (aussi bien sur les combats que sur les dialogues) mais il se révèle être le personnage le plus intéressant du film, cherchant à préserver son peuple face à la bêtise humaine (ses dernières paroles ont de quoi clairement remettre en question les actes d'Hellboy) et prêt à tout pour y arriver, sacrifiant aussi bien des êtres ancestraux (séquence tout bonnement sublime) que sa propre famille. Del Toro se permet même quelques risques qu'il relève haut la main avec notamment une introduction animée du plus bel effet (totalement pompée dans l'avant-dernier Harry Potter d'ailleurs) et le remplacement pur et simple du personnage de Myers par Johann Kraus, scaphandre allemand parlant qui se révèle être un protagoniste à la fois utile et attachant. Si Del Toro ne réalise pas là son meilleur film, il livre cependant l'une des meilleures adaptations de comics qui soit, rivalisant même avec le Watchmen de Snyder et les Spider-Man de Raimi, une réussite presque totale qui donnerait envie de se mettre à genoux pour supplier un dernier épisode mettant en scène le singe rouge, il y aurait de quoi là livrer un petit bijou. Croisons les doigts et attendons.

Mouais, ça rattrape pas ton 7 au premier.

Belle critique de Hellboy 2, même si pour ma part j'aime autant le premier épisode que le second.

Mon cœur va au 2 mais je trouve le 1er plus sombre et plus violent, plus Lovecraftien et plus dans l'esprit du comics quand même. Par contre voilà le 2 c'est celui auquel on s'attache le plus (plus de protagonistes, le "méchant" on ressent de l'empathie pour lui alors que le 1er c'était manichéen quand même) etc....

Le 2 c'est aussi et surtout le plus travaillé scénaristiquement. Le premier entre le bad guy en mousse, Kroenen sous-utilisé et Abe et Liz qui sont là pour faire joli...

C'est carrément pas plus travaillé, le méchant du premier est important pour la personnalité de Hellboy et on le comprend bien.

Raspoutine est important pour Hellboy mais à côté de ça il sert à rien comme perso à part justifier des péripéties.

Et le bouffon vert c'est pas du bad guy moisi ?

Visuellement oui je te l'accorde. Mais le Bouffon Vert au moins a des véritables motivations personnelles.

(J'adore comment tu t'attaques à mes films favoris quand je bousille les tiens )