BE KIND, REVIEW!

LOTR je suis un des seuls à avoir critiqué la trilogie depuis longtemps
Bien que j'avais fait une seule critique pour les 3, mais elle est référencée pour chaque épisode. Du coup c'est la note globale qui était référencée à chaque fois, bien que je mette 0.5 de moins au 2ème film... M'enfin on va pas chipoter.

Sinon Fargo je dois pouvoir écrire à l'occasion, celui-là ça fait quand même un certain nombre de fois que je le vois, et ça reste un de mes Coen favoris.
Et pis Ninja Scroll je l'ai vu en début de mois, je sais pas si j'aurais grand chose de constructif à mettre dans une critique...

Tu dis que c'est bien et qu'il y a des ninjas

Ne l'écoute pas, écrit plutôt sur La Diablesse aux Mille Visages pour contrebalancer l'avis d'angel.heart!

Moi, j'aurais bien aimé une petite critique du Paul Newman que je ne connais pas du tout mais qui me tente bien du coup ...

Ben le film de Newman, c'est un peu comme pour Ninja Scroll, je l'ai vu en début de mois et là du coup je saurais plus trop quoi écrire dessus...
Si ce n'est pour dire que j'ai vraiment aimé, que les actrices sont excellentes, une belle histoire, forte dans les rapports humains et sur la relation mère-filles et entre soeurs. Avec un personnage de mère instable assez formidable. D'ailleurs Paul Newman y dirige sa femme et sa propre fille.

Le dernier survivant (The quiet earth)
de Geoff Murphy (1985)



Un homme se réveille, apparemment seul au monde. Il erre en ville à la recherche d'autres survivants à ce mystérieux cataclysme, provoqué par une expérience scientifique dont il faisait partie...

Sur le thème de la fin du monde, un film bien curieux puisqu'il propose une alternative à la menace nucléaire encore en vogue dans les films post-apocalyptiques années 80, comme Malevil, Terminator ou Le dernier testament (une vague qui verra une justification terrible avec la catastrophe de Tchernobyl).
Ici la catastrophe provient d'une expérience scientifique qui a affecté toute vie sur terre, que l'on peut énormément rapprocher de la récente série Flash-Forward. Bruno Lawrence incarne ce personnage de scientifique seul au monde avec un naturel saisissant. Tour à tour déprimé, exhalté, suicidaire, fou... Le film se focalise sur son état plus que sur les causes de l'incident et son éventuelle résolution. Lorsqu'il rencontre enfin d'autres survivants, leurs rapports sont bien rendus grace à un scénario bien écrit.
La musique (très belle) et la réalisation sont très efficaces. Avec plusieurs scènes qui marquent durablement l'esprit, et pas mal de moyens mis à disposition pour cette production néo-zélandaise.

Un film à la fois beau et prenant.

7/10

Apocalypse 2024 (A boy and his dog)
de L.Q.Jones (1975)




Sur une Terre dévastée par l'apocalypse nucléaire de la 4ème guerre mondiale qui dura 5 jours, des survivants s'organisent en groupe ou errent seuls, chacun tentant d'assurer sa survie. Un jeune homme accompagné d'un chien avec qui il parle par télépathie, erre sans but réel, à la recherche de nourriture, et d'une femme...

Retour à l'apocalypse nucléaire dans ce film hybride mais assez couillu... Avec un personnage principal de prime abord peu sympathique (il cherche une femme pour la violer!) et une situation ubuesque (le chien télépathe aurait pu faire basculer le film dans le grotesque, mais la chose est plutôt bien exploitée). Le film ose beaucoup, jusqu'à une fin aussi cruelle qu'inatendue.
Le rendu post-apocalyptique sera repris allègrement plus tard dans Mad Max 2 notamment, mais j'ai été aussi surpris de retrouver pas mal d'éléments qui serviront de décorum à un jeu vidéo comme Fallout 3.
Le film a peu de moyens, mais le réalisateur exploite au mieux ce qu'il a. Déçu que certains éléments scénaristiques ne soient pas plus exploités (comme la caravane de l'esclavagiste au début, ou les hurleurs). Mais le film prend plusieurs détours et nous conduit pas forcément là où on l'attend.
Un film à découvrir...

7/10

Fargo
de Joel & Ethan Coen (1996)



résumé wiki:
Jerry Lundegaard, un vendeur de véhicules d'occasion de Minneapolis, croule sous les dettes. Il engage deux minables pour enlever sa propre femme et réclamer une rançon à son riche beau-père. Il pourra ainsi partager avec les ravisseurs la rançon que son beau-père paiera pour la libération de sa fille. Mais les choses ne vont pas se dérouler comme prévu et une femme flic enceinte de sept mois, Marge Gunderson, va mener l'enquête et remonter la piste...

Un de mes Coen favoris. A vrai dire mon préféré de leur filmo avant que True Grit ne débarque cette année.
Comme souvent avec les frangins, ce sont les personnages qui se dégustent le plus. Pour ce polar enneigé, c'est toute une galerie d'idiots qui défilent, avec en tête de liste William H.Macy, génial en petit concessionaire minable qui monte un plan grotesque qu'il voit s'effondrer au fur et à mesure comme un chateau de carte, mettant à jour sa stupidité et son incapacité à réagir. Le reste du cast est tout aussi brillant, des ravisseurs (Stormare et Buscemi) à la femme flic (McDormand, oscarisée pour ce rôle).
Le scénario est divinement écrit (oscarisé également), aux petits oignons, avec dialogues fameux et situations de plus en plus absurdes, suivant un engrenage implacable, à la fois drôle et terrifiant.
La mise en scène est élégante, avec une photographie glaçante, et une musique superbe de leur compère habituel Carter Burwell.
Un Coen chaudement recommandable!

8.5/10

Bon et ce "Super 8", il vaut quoi alors

C'est tout ce que j'aime, je me suis régalé, un vrai retour aux grands blockbusters des 80's en forme d'hommage au cinéma de Spielberg... j'hésite sur la note, 8.5 ou 9, en tout cas il rentre en 3ème de mon top annuel. Je pense que j'irai le revoir... si tu y vas samedi maybe...

génial, bon, tu donnes envie, j'y vais ce soir!

Idem je pense y aller ce soir même si beaucoup de papiers ont énormément critiqué Super 8 ... mais j'ose continue à espérer que le film ravira mon désir d'évasion.

Pareil, j'y vais ce soir, ce film m'intrigue de plus en plus.

Space Battleship Yamato
de Takashi Yamazaki (2010)



Le Japon se lance dans la superprod de SF (enfin faut relativiser, seulement 12 millions de $ de budget...). Le résultat final est très mitigé.

En l'an 2199 une race Alien, les Gamilas, a rendu en quelques années la Terre inhabitable en la bombardant de météorites radioactives. Les derniers survivants se terrent en sous-sol et la flotte Japonaise a essuyé une cuisante défaire aux abords de Mars. Après la découverte d'un item d'une autre civilisation alien offrant son aide et comprenant d'importantes informations, un nouveau vaisseau, le Yamato, est conçu grâce à une nouvelle technologie et envoyé au-delà du système solaire vers la planète Iskandar pour demander de l'aide...

Les influences sont multiples et variées, on pense à Albator évidemment puisque l'auteur du manga Yamato est Leiji Matsumoto, le créateur du fameux corsaire de l'espace. Bien qu'Albator soit postérieur à Yamato! Niveau ciné on pense à Star Trek et la série Battlestar Galactica, dont le film essaie de reprendre pas mal d'éléments.
Mais il a aussi son identité propre, très japonaise, qui se ressent dans les rapports entre personnages.
Mais au final le résultat n'est pas vraiment à la hauteur. Les acteurs sont guère à l'aise et peinent à convaincre, et c'est pas le personnage principal avec son brushing des années 80 qui va sauver le morceau. Quant à la réalisation, elle a du mal à rendre cohérent un script qui accuse de gros manques malgré ses 2h15. On a souvent l'impression d'avoir sauté une scène. Et le réalisateur insiste également beaucoup trop sur le côté patriotique, on a parfois l'impression de se retrouver devant World Invasion Battle L.A. avec des militaires un peu trop portés sur le salut, qui devient ridicule dans certaines scènes. D'ailleurs le film est très nombriliste, et les défauts qu'on trouve souvent aux films américains d'être centrés sur eux-mêmes se reproduisent ici: on a aucune nouvelle du reste de l'humanité, comme si les Japonais étaient les seuls habitants de la Terre.
Le film s'étire en longueur sur la fin et livre des séquences incongrues qui essaient d'apporter de l'émotion sans y parvenir (comme en plein milieu d'une bataille, alors que le sort de l'humanité est en jeu et que chaque seconde compte, le héros va dialoguer pendant 5 minutes avec sa bien-aimée tout calmement...).
Les SFX sont convenables, pas hideux mais n'égalent pas les grosses prods américaines.
Au final je dirais qu'on comprend pourquoi le film sort en DTV chez nous, il n'aurait sûrement pas trouver son public en salles.

4.5/10