Die Hard : Piège de cristalSynopsis : John McClane, policier new-yorkais, est venu rejoindre sa femme Holly, dont il est separé depuis plusieurs mois, pour les fêtes de Noël dans le secret espoir d'une réconciliation. Celle-ci est cadre dans une multinationale japonaise, la Nakatomi Corporation. Son patron, M. Takagi, donne une soirée en l'honneur de ses employés, à laquelle assiste McClane. Tandis qu'il s'isole pour téléphoner, un commando investit l'immeuble et coupe toutes les communications avec l'extérieur...
CritiqueDès le début du film on voit que J. Mc Lane vient à L.A à reculons pour passer Noel en famille, et qu'il est mal à l'aise dans ce gratte ciel high tech bourré de technologie gadget et avec une méga déco.
Un univers de luxe à l'opposé de sa vie à New York.
Et il trouve aussi ridicule que les habitants de LA fetent Noel avec des décos ambiance hiver dans une ville où ne neige pas.
Un petit clin d'oeil avec l'ours en peluche au noeud rouge (le meme qu'à la fin d'"A la Poursuite d'Octobre Rouge" de McTiernan).
Un personnage de flic rebelle anti-héros qui se bat seul contre tous, à la fois les terrorsites et les flics de Los Angeles.
J. Maclane est ultra détendu de A à Z malgré la situation, toujours un mot pour rire, ne se prend pas au sérieux et se sort de situations assez improbables non sans en laisser quelques plumes.
Le personnage de Hans Gruber (Alan Rickman) en terroriste sans coeur qui a son plan bien huilé mais avec un élément perturbateur qui va sérieusement l'énerver. Alan Rickman est très classe et reste aussi assez zen face à l'évolution de la situation. Un méchant au coeur de glace qui ne lache pas le morceau.
Entouré d'une bande de terroristes qui ne sont que des pions qui se font shooter au fil du film.
Reste le mystère de Karl, le terroriste blond dont le frère a été tué et qui a juré de tuer le cowboy...certes, il est pendu par maclane au bout d'une chaine à 10 mètres de hauteur, néanmoins il arrive à se défaire de la chaine et à descendre pour le dernier rebondissement du film et pour le happy end héroique...c'est le seul hic du film dont on se serait bien passé.
Sinon, il y aussi le marcel de Bruce qui passe du blanc OMO en début de film à kaki en plein milieu...et aussi une erreur dans le VF avec le syndrome d'Helsinki qui est en fait celui de Stockholm.
Holly Gennero McClane interprétée par Bonnie Bedelia. alors, je trouve que c'est une erreur de casting, car pour un role de potiche autant prendre une belle potiche, mais à part le brushing caniche on ne retient rien de cette actrice.
Dialogues cultes, scénario impeccable avec un rythme soutenu, meme s'il date de 1988 le film reste crédible et n'a pas pris trop de coup de vieux à part le matos informatique des bureaux.
Captivant, plein de rebondissements, notre héros déambule comme il peut à travers l'immeuble pied nus pour rester à la fois invisible mais mettre des batons dans les roues de la bande de terroristes.
La police de Los Angeles n'est pas épargnée et le chef de la police passe vraiment pour un incompétent sans nom.
Une réalisation excellente qui met en valeur les décors (qui ont du couter bonbon !) , les scènes d'action et les scènes de comédie.
John Maclane devient un personnage d'action mythique qui allie désinvolture, humour, humain mais aussi astucieux et combatif. Tout le monde est contre lui (sauf le flic Powell) mais il ne lache pas l'affaire.
Un film culte dont on ne se lasse pas, car ses défauts sont très minimes, excellent divertissement qui nous replonge dans les années 80 avec plaisir.