BE KIND, REVIEW!

Ca sort enfin en dvd en France, je vais rattraper mon retard.

Bein perso je trouve qu'il y a une petite baisse depuis la saison 13 ( voir 12 ) mais si je doit conseiller des saison c'est de la 5 à la 11.

Caltiki le monstre immortel de Riccardo Freda et Mario Bava ( 1959 )

Au cours d’une expédition archéologique au coeur des ruines d’une ancienne cité Maya, une équipe de scientifiques découvre une grotte souterraine qui abrite la statue colossale de « Caltiki », la déesse de la mort. Soudain, un être monstrueux attaque l’un des membres de l’équipe et finit par être détruit. Mais un fragment de la créature reste incrusté dans la chair de sa victime. Celle-ci ne va pas tarder à manifester des signes de démence provoqués par un mal inconnu…

Laissé inachevé par Riccardo Freda, c'est Mario Bava qui s'occupera de finir le métrage ( comme pour Les vampires réalisé 3 ans plus tôt, le mec qu'a pas trop la flemme de finir ses films tu sais! ).

Un film qui ne brille pas par son originalité car malgré son coté exotique et mythologique c'est clairement un mélange entre Le monstre et Le blob, sortis respectivement en 1957 et 1958, mais l'efficacité est quand à elle au rendez-vous et sur les 1h 13 du métrage on a pas le temps de s'emmerder, le film allant directement à l'essentielle.
Et même si on voit venir à peu près tout ce qui va arriver c'est fait avec suffisamment de talent pour faire passer la pilule. Car d'un point de vue technique, c'est quand-même très réussis, le noir et blanc est sublime, les cadres très travaillés, le montage bien dynamique et les attaques de la créature s'avèrent particulièrement efficaces ( en revanche, les ptite maquettes qu'elle détruit sont assez grossières ). À noter que le film offre quelques scènes ( gentiment ) gores, qui font peut-être très softs de nos jours mais je pense qu'en 1959 ça devait faire son petit effet.

Pas un grand film mais pour ceux qui aiment la sf des 50's ça se laisse regarder avec plaisir.



6/10

"The backwood" de Koldo Serra ( 2006 )

Pendant l'été 1978, un couple de touristes anglais retrouve des amis dans un petit village basque pour les grandes vacances. Pendant leur séjour, ils feront une terrible découverte : celle d'une jeune fille aux mains déformées, prisonnière d'une cabane dans les bois...

Du survival pour grand mère ça tente quelqu'un?

Car si à la lecture du synopsis on est en droit d'attendre un bon gros survival forestier bien vénère façon "les chiens de pailles" ou "délivrance", le résultat est tout autre et sans être réellement mauvais ça reste absolument inoffensif et gentiment pète couilles.

Si je ne m'attendais pas forcément à de l'originalité j'espérais au moins de l'efficacité, un hommage au cinoche de genre des 70's bien tendu, au lieu de ça le réal s'enferme dans un classicisme tout en retenu et peine à instauré un soupçon de tension.
La moindre des choses aurait été de développé la psychologies des personnages, avec une réel évolution, un comportement qui deviendrait plus bestial face à cette chasse à l'homme, là on ne ressens jamais l'instinct de survis qui devrait survenir dans ce genre de situations.

Après c'est pas mauvais non plus, la réal est pas mal, visuellement c'est quand-même jolie et maîtrisé ( bien qu'on frôle le contemplatif ), et les acteurs sont pas trop mal, Ledoyen est très bonne ( bon par-contre l'absence de vo sur le dvd français, c'est vraiment la loose ).

Donc si les codes du survival sont bien présent, ils sont totalement sous-exploités, je pense que le réal connait ses classiques mais ne comprend pas forcément ce qui faisait la force de ce genre de cinéma.
La technique ne suffit pas toujours, faut peut-être y mètre un peu de ses couilles.

5/10

Je l'ai vu y a pas si longtemps mais alors j'en ai aucun souvenir c'est dire si c'est marquant

Apparemment t'as mis la même note que moi donc effectivement t'as pas du être beaucoup plus passionné.
Perso, c'est encore un dvd qui dégage de mes étagères!

J'ai été faible je l'ai gardé pour une seule raison

"Boogie Nights" de Paul Thomas Anderson ( 1997 )

En 1977, le jeune Eddie Adams est plongeur dans une boîte de nuit à la mode de San Fernando Valley, banlieue de Los Angeles. Sa vie de famille n'est pas rose entre un père muet et une mère hystérique qui lui reproche d'être un raté. C'est alors qu'il fait la connaissance de Jack Horner, qui va le propulser dans le monde du cinéma porno. A une époque où le sexe est un plaisir sans danger et le plaisir une industrie, Eddie devient une star international sous le nom de Dirk Diggler.

Si certains films demandent du temps et une réel attention de la part du spectateur avant de le faire pénétré dans leurs univers, Boogie Night fait parti des rares cas qui chopent le spectateur dès les premières secondes, l'emmènes avec eux dans un voyage totalement fascinant et réellement éprouvant pour ne le lâcher qu'à la toute fin, absolument lessivé et avec la sensation d'avoir pris une bonne grosse claque dans la gueule!

Fresque dico/porno totalement fiévreuse et furieusement rock'n roll, d'une maîtrise technique hallucinante ( on pense souvent à Scorsese et le plan-séquence d'ouverture présentant les personnages est absolument monstrueux ) et habitée par des acteurs géniaux ( vieux de la vieille ou petit jeunot, chacun trouve ici un des ses meilleurs rôles ).
Car en effet, si Paul Thomas Anderson est un putain de réal il est aussi un excellent directeur d'acteurs.

Et si le schéma narratif n'a rien d'original: ascension, décente aux enfer puis retour à la case départ ( où presque ), tous est décrit avec une réel passion et on a vraiment le sentiment d'assisté à une époque révolue où le porno était encore un art et où la vie semblait plus facile, la célébrité accessible au talent et à l'ambition ( le rêve américain ).

Dans le genre c'est une des plus grandes réussite des 90's aux cotés de "Casino" et "Goodfellas" ( et dire que Paul Thomas Anderson n'avait que 26 ans! ).

9,5/10

Bon c'est court mais ça devrait suffir, en fait j'ai pas revu le film depuis un bon moment mais il mérite sa place dans le top.

Au cas où, voilà un petit bonus:

J'aurais bien aimé être le gars dans la voiture lors de la fameuse scéne

Sinon ouais trés bon film je me le referais surement avec la sortie du BR.

De loin le meilleur film de PTA

J'ai pas vu son premier mais j'aime vraiment tous les autres films de ce réal.
Un des meilleurs réals débarqués ces dernières années avec James Gray!

Disco godfather de J. Robert Wagoner (1979 )

Rudy Ray Moore incarne Tucker Williams, le propriétaire de la discothèque Blueberry Hill, dont il est la principale attraction. Cet ancien flic plein de bagout adore distribuer des baffes : aussi n’hésite-t-il pas à revenir aux affaires, quand son neveu devient accro à la poussière d’ange ! Plus sa lutte s’étend, plus Tucker réalise que Stinger et ses sbires sont aussi mortels que la drogue qu’ils revendent.

Bien que Dolemite, The human tornado et Petey Wheatstraw aient presque réussi à me dégouter de la blaxploitation, c'est tout de même avec une impartialité à toutes épreuves ( ouais tu parles! ) et une absence totales de préjugés ( roh l'autre hey! ) que j'ai inséré le dvd de "Disco goodfather" dans mon lecteur.

Et bah franchement..... c'est d'la bonne grosse daube! Incontestablement le pire des 4 films du coffret Dolemite, là franchement les copains faut le voir pour le croire c'est un concentré de mauvaises idées au service d'un amateurisme absolu!
Et pourtant Rudy Ray Morre semble y croire, le mec a vraiment l'impression d'être cool et d'en imposer j'ai l'impression, dans un registre Sonny Chiba black mais avec un petit coté l'Abbé Pierre, le coeur sur la main, toujours près à se mètre du coté des défavorisés.
Là on a quand-même le droit à la quintessence du kung-fu minable de chez minable, des passages de danse plus à la ramasse tu meurs et des scènes d'hallucination interminables et carrément à l'arraches ( et mention spéciale aux scènes d'exorcisme ).
A croire que les responsables du films ont vraiment pris de la drogues, les mecs balancent tous et n'importe quoi avec une totale décontraction, s'en est vraiment hallucinant.
Sinon c'est comme d'had: réal de débile, aucun sens du cadre, scénario inexistant, interprétations approximatifs...

Aucun signe de talent à l'horizon.

1/10

Et en cadeau la très belle affiche française:

Bon vu que je suis dans ma période critiques de films avec Rudy Ray Moore, voici quelques photo tirés du film Dolemite:
Quel est le point commun entre ces photos? ( c'est facile à trouver je pense )

C'est moche ?

Sérieux? Y a rien d'autre qui saute aux yeux?!!!